with  @Avery Hartford
JUIN 2011

T’as les mains qui tremblent. Tu es nerveux et heureux. C’est bien la première fois que vous êtes séparés aussi longtemps, Ava et toi. Depuis que vous êtes gosses, vous êtes comme les doigts de la main. Comme le sel et le poivre, comme la crème fraîche et de bonnes fraises. Comme la bière noire et le cidre pomme. Jamais l’un sans l'autre… Et pourtant. Tu étais fier d’elle quand elle t’as parlé de sa mission. Tu étais assez content pour elle, même si tu savais qu’elle serait loin de toi. Tu ne lui as pas dit, mais t’avais eu l’impression d’un vide quand elle était passée de l’autre côté de la guéritte pour prendre l’avion. Tu avais regarder ton portable presque à chaque minute, espérant qu’elle t’envoie un SMS, pour t’assurer qu’elle était arrivée. En sécurité. Alors aujourd’hui, le fait qu’elle revienne enfin vers toi, enfin à Deer Creek, c’était comme Noël avant l’heure. Tu venais de garer ta voiture sur le parking, marchant rapidement vers son vol. Tu savais exactement l’heure, ayant quasiment harceler la pauvre dame au bout du fil pour qu’elle te confirme qu’Avery Hartford était bel et bien sur ce vol. Bref. Tu marchais si vite dans le petit aéroport que tu devais bien avoir risquer de blesser quelqu’un tant tu venais vite. Tu te stoppas même devant un petit stand afin de prendre un bouquet de fleurs. Bon, dommage, il n’y avait pas d’anemone comme elle aimait tant… Cela dit, tu choppas un bouquet de tulipes.

Assis sur un banc en face de la guéritte, tu tritures nerveusement le rebord de l’emballage des fleurs. Ta jambe qui tressaute. Ce fut le vieil homme près de toi qui te ramena sur terre. Il te demanda même si tu attendais le retour de ta dulcinée. Tu lui souris, amusé avant de secouer la tête, mentionnant que c’était ta meilleure amie. Le vieillard te fit un sourire avant de rire un peu. Ses mots. Tu t’en rappelleras toute ta vie. Silencieux, tu reposes ton regard sur la sortie, espérant la voir. Doucement, ton faciès change. Il s’illumine, laissant place à un large sourire. Les bras ouverts, tu la réceptionnes, la soulevant de terre pour mieux la coller à toi. Comme par automatisme, ton nez se blottit dans sa chevelure. Ce doux parfum vanille. Celui qui te plaisait tant. «Tu m’as manquée…» Tu souris de nouveau avant de la poser par terre, tendant nerveusement les fleurs. «Il n’avait pas… D’anémone… Alors bon, mais c’est l’intention qui compte, nah?» Tu viens caresser sa joue doucement avant de prendre son sac, sa valise aussi. Un vrai gentleman. Tu te mords la lèvre. Elle t’as franchement manqué. Tu as dû casser les oreilles à tout le monde avec son retour. «La voiture est sur le parking… Vient… Tu es fatiguée? Tu veux dormir? Manger, boire un verre? Tu veux que j'appelle la bande? Pour qu’on se fasse un burger?» Tu la regardes un moment. Tu dois te calmer.

Tu reposes alors la valise puis tu reviens la prendre dans tes bras. T’as ce besoin. De la sentir contre toi. Elle n’a pas changé. En fait, elle est aussi belle qu’avant. Aussi resplendissante. Putain que tu l’as dans la peau cette femme. Tu recules un peu, laissant ton visage près du sien. Tes lèvres qui pourraient gouter les siennes. Possiblement qu’à cet instant, tu rougis. Tu te racles la gorge avant de sourire doucement et reculer, essuyant tes mains moites sur tes jeans. «Pouah… Pardon, han… Je n’ai pas l’habitude de te savoir si loin de moi… Et disons que j’avais hâte de te revoir… J’ai plein de trucs à te raconter, mais bon! C’est toi la Reine aujourd’hui! Pas moi!» Tu viens reprendre la valise et son sac, reprenant ta marche direction la voiture. Tu allais probablement, non sûrement t’arrêter au pub avec elle pour fêter son retour, même si tu ignores quand elle repartira. Tu veux profiter de chaque instant de sa présence. Parce qu’Avery, c’est ton pilier dans la vie. Des histoires si semblables, mais si différentes à la fois…

(c) mars.

with  @Garrett De Saegher
JUIN 2011

Tu fermes les yeux. Le départ de Kinshasa a été plus dur que tu ne l'avais imaginé. Tu es tombée amoureuse de ce pays. Sa culture, les gens qui le peuple…et les animaux que tu as aidé et soigné. Tout va te manquer. Tu tentes de ne pas ruminer sur le sujet, la fatigue fait que tes larmes montent vite. Et tu as encore un long vol jusqu'à Los Angeles. Le trajet est long. Très long. Tout d'abord tu prends un vol pour l'Europe, Bruxelles exactement. De là, tu attrapes un vol pour ton pays, les Etats Unis. Los Angeles pour être exacte. Il n'y avait pas de correspondance pour San Francisco, sauf si tu voulais passer une nuit dans l'aéroport. De Los Angeles, tu prends un vol local pour Portland et de là tu retrouves Garry qui t'attend pour te ramener à Deer Creeks. Est-ce que cette bourgade paumée au milieu de nulle part t'a manqué ? Oui, c'est vrai. Même si tu te vois déjà repartir à l'aventure, les mystères et les légendes qui peuplent les contrées qui t'ont vu grandir t'ont manqué, pire les gens que tu aimes là-bas t'ont manqué. Ta famille évidemment, Garrett…Dottie..Ed..Félix..Nixi Aron aussi et Eli. Tous t'ont terriblement manqué et tu vas avoir besoin d'un gros câlin groupé. Mais pour l'heure, tu fermes les yeux, le soleil se couche à l'ouest de l'Oregon et tu tentes de te recalquer sur les bons fuseaux horaires. Tu sais déjà que le jet-lag va être terrible.

La voix de l'hôtesse te réveille. L'agitation de ton voisin aussi. Descente annoncée. Tu attaches ta ceinture. Portland en approche après plus de 24h à voyager. Tu as faim, ce n'est pas la nourriture de l'avion qui t'a rassasiée. Tu espères que Garrett ait un truc à manger, tu pourrais dévorer n'importe quoi, enfin tant que cela ne contient pas de viande, cela va sans dire. Tu te permets de fermer les yeux, une migraine tiraillé ton crâne, là juste derrière tes pupilles. La fatigue. Il reste moins de trente minutes de vol… plus longtemps à tenir. Et tu te rendors … plus profondément que prévu … " - Mademoiselle, l'avion a atterri " te glisse gentiment le vieux monsieur à côté de toi. Tu le remercies et tu te lèves. Tu cherches un chewing-gum à la menthe dans ton sac à dos pour avoir un peu de sucre dans le sang. La migraine n'a pas disparu. Tu rallumes alors ton téléphone. Garry est là.

Quelques minutes pour descendre. D'autres pour récupérer ton énorme valise. Tu avances vers la sortie, cherchant ce visage familier avec impatience. Ton ventre est noué, c'est étrange… mais ton cœur est en plein hâte. Tu finis par abandonner ta valise qui te ralentit et tu cours dans ses bras pleine d'allégresse. Tu enroules tes jambes autour de lui et le serre fort, trop heureuse de te retrouver là, contre lui.

Un sourire s'étire sur tes lèvres dès lors où tu l'apprécies. Tu presses le pas pour que la distance entre vous diminue au plus vite. Tu restes quelques secondes comme ça, consciente que les regards sont attirés par vous. Tu finis par descendre de ses bras sans t'en éloigner pour autant. Il finit par te tendre un bouquet, précisant qu'il sait que ce ne sont pas tes préférées mais oui, c'est l'intention qui compte. Tu renifles les roses avec un sourire taquin. " - Manquerait plus que tu mettes un genou à terre Saegher ! " Tu renifles encore les fleurs, parfum toujours plus agréable que l'odeur de renfermé de l'avion. " - Toi aussi, tu m'as manqué " tu ne résistes pas à l'embrasser sur la joue. Il prend ta valise et vous vous dirigez vers la voiture de Garrett. Il se met à trop parler, tu sens qu'il est content, son emballement te fait plaisir. Tu ris un peu. " - Doucement cow-boy, premièrement, j'ai besoin d'un truc pour une migraine, 17 heures de vol, je sature. Après, toi et moi en solo. S'il te plaît ! On verra le groupe demain ! J'ai envie de me poser à ton appartement et de prendre une douche ! " Tu n'as plus de logement ici pour le moment, tes affaires sont dans le garage de tes parents et c'est une chose à laquelle tu vas devoir penser. " - Oh peut-on s'arrêter au dinner ? Ils font toujours le burger vege ? Je meurs aussi de faim potentiellement ! " Tu lui fais un sourire tout en avançant vers la voiture, tu suis son rythme ne sachant pas où il est garé.

Il s'arrête d'un coup, tu ne comprends pas sur le moment, il vient te reprendre dans ses bras, tu rigoles. " - Je te jure ça va bien se passer " tu me serres aussi contre toi. Tu gardes un sourire fixé sur ton visage, cela te fait plaisir de savoir combien tu lui as manqué. Vous reprenez votre chemin vers la voiture ou tu vas encore devoir être assise, sérieusement tu as mal aux fesses à force. " - Plein de choses à me raconter ? Tu me mets l'eau à la bouche donc ! Si on rentrait déjà sur Deer Creeks !? Tu vas avoir tout le trajet pour me parler…" tu souris. Vous arrivez à la voiture. Valise dans le coffre et toi, côté passager, vous pouvez démarrer.

(c) mars.

with  @Avery Hartford
JUIN 2011

T’as un léger sourire quand elle te parle de mettre un genou à terre. Il est vrai que ça serait presque plausible vu tout ce que vous partagez, mais non. Tu secoues la tête, amusé avant de l’embrasser sur la joue. « Je vais me contenter de t’offrir des fleurs, qu’en dis-tu, Hartford? » En vrai, t’aimes pas quand elle te nomme par ton nom de famille, mais tu la laisses faire. Parce que tu sais que c’est inoffensif. Tu lui fais un clin d’œil quand elle te mentionne que tu lui as manqué. Vous pourriez facilement passer pour un merveilleux couple, mais tu es trop têtu. Trop habitué à tremper ton pinceau un peu partout, alors tu préfères ne pas prendre de risque avec elle. Tu viens masser ta nuque puis tu récupères ses trucs, offrant plusieurs options. Tu serais prêt à aller à l’autre bout du monde pour elle. Enfin, prêt est un grand mot. Tu la regardes un moment avant de faire craquer tes doigts. « Je dois bien avoir des cachets pour la migraine dans la bagnole… Un pharmacien est toujours prêt… » Ça te fait tout drôle de te nommer ainsi. C’Est-ce que tu es. Une sorte de fierté aussi pour la famille. Alors ça te fait un velours. Tu hoches la tête quand elle te parle de se poser à ton appartement pour se reposer. Tu es d’accord avec cette option, mais tu désires aussi manger un truc, parce que clairement, t’as le ventre qui crie famine. Tu finis par tout reposer par terre pour la reprendre contre toi, profitant de sa présence. « Laisse tomber, je fais le refile de ton odeur avant que tu ne repartes encore, m’abandonnant à Deer Creek comme une vieille chaussette. » Tu lui fais un clin d’œil avant de récupérer les valises, reprenant le chemin de la voiture.

Bagages posés dans le coffre, tu la laisses prendre place sur banc passager avant de venir fouiller dans ton sac de travail, trouvant des cachets pour sa migraine. Tu viens te poser côté conducteur puis tu lui tendis la boite avant de lui prendre la main pour embrasser ses doigts. Geste purement anodin pour toi. Tu démarres puis tu rigoles un peu. Quasi nerveusement. « Mooh, tu sais, ça peut attendre… Je préfère savoir comment a été ton voyage, ta mission! Bien plus important que ce que j’ai à te dire! » Tu n’allais tout de même pas lui balancer que tu avais rencontré une femme, une demoiselle de ton cursus. Ce n’était pas le moment, vraiment pas. L’heure était aux retrouvailles. Tu viens mettre un peu de musique avant de descendre quelque peu la fenêtre de ta bagnole. Tu voulais aérer et surtout, allumer une clope. Tu tires dessus avant de souffler. Tu avais pris cette mauvaise manie depuis son départ. Comme si la clope était devenue ta seule amie. Tu toussotes même quand tu tires un peu trop fort. Encore peu habile. « Du coup, direction le Dinner. Ils ont sorti une nouvelle carte végé d’ailleurs. Pas le choix, il semblerait que vous soyez de plus en plus de fous à vouloir cette option. » Tu l’avais toujours charrier un peu sur son végétarisme. Non pas parce que tu trouvais cette option complètement stupide, mais plus parce que tu étais un grand amateur de viande.

Le reste de la route se fait sans vraiment d’encombre. Tu écoutes ses récits, amusé. Surtout très heureux de la voir. Être de retour. Tu finis par garer ta bagnole puis tu sors, venant ouvrir sa portière tel un chevalier. Ta mère t’avait toujours dit d’être galant, alors autant le faire de bout en bloc! Tu viens passer ton bras autour de ses épaules puis tu entres dans le dinner. « Hé tout le monde, regarder qui a refait surface! » Le dinner… C’est comme votre deuxième maison. Vous y aviez passé tellement de temps. Tellement d’heures autour de milkshake qui finissaient par fondre. Tu la tires contre toi, allant vers votre coin habituel pour vous poser sur la banquette. Comme dans l’temps.

(c) mars.

with  @Garrett De Saegher
JUIN 2011

Long trajet. Long retour. Cela te fait bizarre de poser les pieds dans ton pays, celui qui t'a vu grandir. Sans certitude d'être un pur produit américain de naissance. Il est vrai que l'on ne sait rien de tes origines, mais pour toi, c'est chez toi ici, l'Oregon est ta maison... Mieux, Il est ta maison. L'étoile polaire, le guide, le phare dans la nuit. Cette étoile que l'on suit quand on est perdu dans les ténèbres. Le nord que l'on suit pour trouver son chemin. Il l'ignores évidemment, lui n'a pas de nord à lui, de chein tout tracé qui le mènerait directement à toi. Où est-ce que son étoile le guiderait ? Tu crains que cela ne soit un bar ou une nouvelle conquête, parce que c'est ce qui le caractérise à ce moment précis. Difficile comme réalité, mais tu commences à l'accepter. Un amour sans retour, magnifiquement platonique. Tu survivras, il paraît que l'on s'habitude à vivre avec une douleur. La sienne accroît dès qu'il vient te présenter une nouvelle fille, espérant qu'elle soit peut-être la mère de ses enfants. Tu as parfois envie de lui hurler que son destin est avec toi mais tu n'es pas sure qu'il entende. Il ne te voit pas. Pas comme tu le voudrais. Un jour peut-être mais l'espoir n'est pas réellement le moment de ton existence. Il est dangereux et peux faire mal, bien plus mal que n'importe quoi d'autre. Alors, tu fais attention, tu profites dans l'ombre, pas besoin de lumière pour le moment.

Il faut que vous retrouviez la voiture. Tout simplement parce que monsieur semble avoir des cachets pour le mal de tête. Vraiment ? N'est-il pas parfait ? Tu en as terriblement besoin si tu ne veux pas que la soirée tourne court en te glissant sous une couverture pour dormir et faire passer cette migraine. Tu as envie de profiter de Garry, pas juste de son lit. Son lit en tout bien tout honneur. Tu gardes les fleurs dans les mains alors qu'il prend ta valise. Vous prenez la direction de la voiture donc. " - Si tu as ça dans ta voiture, je te vénère... pendant...; au moins cinq minutes ! " Parce qu'il ne faut pas abuser quand même, après il prend la grosse tête et c'est fichu. Impossible de le faire redescendre parmi le commun des mortels. Bon, tu exagères mais c'est volontaire. Une fois à la voiture, il charges tes bagages dans le coffre pendant que tu prends place côté passager. Il te revient rapidement avec une boîte de médicaments qu'il cale entre tes doigts avant de les embrasser. Ce geste doux et anodin entre vous, fait esquisser un sourire sur tes lèvres. Tu le regardes tendrement, mais lui à déjà les yeux rivés sur le parebrise à démarrer la voiture. Tu te reprends, il tease toutes les nouvelles qu'il a à t'annoncer. Seulement cela ne semble pas être une priorité pour lui, apparemment, ce qu'il veut savoir, c'est toi, ce que tu as fait durant cette presque année à l'étranger. Tu ne sais même pas par quoi commencer ? Tu lui as déjà pas mal raconté par message, mail ou même carte postale quand tu avais accès au courrier. Tu n'as pas grand chose à ajouter, juste que c'était génial... et peut-être lui dire le poste que l'on t'a proposé. Un poste de vétérinaire itinérant pour l'ONG, tu pourras parcourir le monde et les réserves naturelles pour soigner les animaux, les protéger, te battre pour qu'on ne leur fasse pas de mal. Tout l'univers de tes rêves. Tout l'univers qui te permettra de ne pas penser à Garrett quand il sera sans nuls doutes dans les draps d'une étrangère.

" - Je ne sais même pas par quoi commencer, tu sais déjà pas mal de chose, tu sais... j'ai bien deux trois trucs à te dire, j'attends qu'on soit chez toi, bien installés ! " Tu souris, mais un sourire qui se perd dans le néant, Garrett ne peut pas vraiment le voir en conduisant. Vous prenez la direction du dinner, quelques échanges sur ce qui passe à la radio, le cachet qui fait effet, ta tête qui va bien. Tu fouines dans la boîte à gant pour voir ce que tu peux trouver. Tu le charries en découvrant des capotes. Elles sont périmées, à ne pas utiliser s'il ne veut pas devenir papa. Vous arrivez au dinner comme cela était prévu. Tu as faim, c'est sûr et revoir l'endroit que tu affectionnes particulièrement te fait tout bizarre. Tu passes ton regard partout, parce que quelques détails semblent avoir changé, à deux trois endroits. Garrett annonce ton retour en grande pompe et tu rougis évidemment. Un regard échangé et tu le maudis pour cela. Bob, le gérant, passe devant le comptoir pour t'enlacer et te faire la bise pour ce retour. " - Ca va, je ne suis pas le messie, je vous jure que ce n'est pas le meilleur retour de votre vie " Tu hausses les épaules, vous passer derrière le comptoir pour commander des plats à emporter. Commande passée, le temps qu'elle soit préparée, vous vous installez sur les fauteuils en simili cuir vert d'eau. Anita la serveuse vous offre deux verres de soda, parce qu'elle vous connait depuis que vous êtes deux gamins. Elle était persuadée que vous finiriez ensemble d'ailleurs... apparemment ce n'est pas le cas. Tu espères qu'elle n'a pas misé trop gros... ou large... on ne sait toujours pas. " - J'ai l'impression qu'on a de nouveau quinze ans quand on vient ici, c'est dingue les souvenirs " Vos commandes ne tardent pas à arriver, emballées pour que vous puissiez les dévorer chez Garry. Tu termines ton verre et vous repartez dans la voiture.

Une fois chez Garry, tu t'installes dans le canapé de ton ami, food sur la table basse, tu commences à déballer les plats commandés. Tu regardes aussi autour de toi. " - Je vois que les choses n'ont pas tellement changé par ici ! " Tu souris. Ta tête contre ton épaule. " - Je suis heureuse de te retrouver... j'ai quelque chose à t'annoncer. " Tu es nerveuse, tu sais combien il n'a pas aidé cette distance entre vous. Elle te brise aussi le coeur mais tu ne peux pas rester à le regarder faire sa vie, avec toi en backstage. Tu bois une gorgée de soda, croque dans ton burger végé. " - On m'a proposé un poste à l'issu de mon année de stage avec l'ONG... Un poste de vétérinaire sur leurs camp... " Tu marques une pause. " - Sur leurs camps à travers le monde. Cela implique pas mal de voyage et mission à l'étranger. Un super salaire évidemment et les trois quart du temps logée et nourrie... pas toujours dans ce bonnes conditions certes mais c'est le jeu ! " Tu le regardes, tu souris. " - On devrait fêter ça, tu ne crois pas ? Tu n'as pas une bonne bouteille ? " Tu veux détourner un peu l'effet de sad surprise. Tu aimerais qu'il se réjouisse pour toi... cela va-t-il être le cas ?

(c) mars.

with  @Avery Hartford
JUIN 2011

Repas à emporter sous le bras, ton autre autour des épaules d’Avery. Tu souris doucement avant de la faire monter à bord de ta bagnole. Voiture qui commence sincèrement à manquer d’amour. Le chemin vers ton appartement se fait assez rapidement. Petit endroit calme. Une vraie garçonnière. Le truc qui manque de décorations, qui sent un peu le renfermé. Tu viens ouvrir les lumières, ainsi que craquer la fenêtre puis tu t’poses sur le fauteuil en face d’elle, attrapant ta frite. Tu t’perds un peu dans ses paroles. Tu hoches la tête, ne réalisant pas vraiment. Ou était-ce parce que tu refusais de comprendre. Tu te penches, posant tes bras sur tes cuisses pour y prendre appuie. « Du coup… Tu ne seras jamais réellement à Deer Creek… Et ouvrir une clinique ici? » Tu grimaces un peu avant de te lever. Bien sûr que tu as de bonnes bouteilles. Tu viens ouvrir l’armoire puis tu sors un bon whiskey… Tu le gardais pour ta graduation universitaire, mais le moment est bien choisi. Tu reviens vers elle. « Bon après, tu vas me manquer, c’est certain, je ne me vois pas sans toi dans ma vie, alors il me sera bien difficile de gerer ce point… » Tu soupires puis tu viens déboucher la bouteille, ramenant deux verres en plastique. Tu viens verser le liquide ambré et tu te poses près d’elle sur le canapé. Tu cales ton dos contre le dossier, fixant le vide. Tu n’as plus trop faim après cet annonce… Tu te dois tout de même d’être heureux pour elle. Tu trinques avec la demoiselle avant de prendre une gorgée. « Mais ouais, fêtons ça… Tu le mérites, Avery… » Tu caresses sa joue en te levant pour aller mettre de la musique. T’as besoin de changer l’ambiance. Un truc plus court, moins glacial. Alors tu reprends une gorgée d’alcool, ayant mis une playlist des années 90. Tu le sais bien que cette musique va devenir vite entrainante pour vous. Tu reprends une gorgée avant de venir lui prendre la main pour l’entrainer avec toi. « J’suis fier de toi. Tu le sais ça? » Parce que c’est vrai que tu es fier d’elle. Que tu crois en elle et que peu importe son projet d’avenir, tu seras là pour la supporter.

(c) mars.

with  @Garrett De Saegher
JUIN 2011

Évidemment, c'est un menu végétarien que tu commandes au dinner. Tu es devenue une cliente fidèle dans ton adolescence et à force d'insister, le gérant avait fini par faire des burger végétarien avec des galettes de légumes. Parfait. Tout ce que tu aimes. Vous repartez avec les sacs en papier remplis de vos denrées préférées. Le trajet jusqu'à l'appartement de ton ami se fait rapidement. La nuit est déjà tombée, tu meurs de faim d'ailleurs après tout ce trajet. Tu es contente d'arriver à destination. Tu poses tes affaires dans un coin et tu t'affoles dans le canapé en face de lui. Tu ouvres ton sachet, prête à dévorer. L'annonce de ton nouveau boulot est lancée, tu te devais d'être honnête avec lui, ce nouveau travail c'est littéralement une aubaine. Tu es ravie d'avoir pu l'obtenir, même si cela reste un crève-cœur de devoir le quitter à nouveau. Mais de toute façon, il va faire sa vie…avoir multitude de conquête…et tu n'aurais que plus de peine en revenant…découvrant de nouvelles femmes à ses côtés à chaque fois. Tu le sais, lui te voit comme une amie, une sœur peut-être. Tu n'as jamais trop su. Juste qu'il n'était pas intéressé et que tu es toujours reléguée au rôle de meilleure amie.

Tu lui fais un petit sourire, mordant ensuite dans son burger. " - Hum, je reviendrai tous les trois quatre mois à peu près pour plusieurs semaines. " Pour toi, cela semble être le meilleur compromis. " - Je n'ai pas encore les fonds pour une clinique et il me faut de l'expérience en terrain. Peut-être quand Madame Robinson partira à la retraite, j'envisagerais peut-être de reprendre sa clientèle. Cela pourrait être intéressant, elle fait tout le comté” Tu souris légèrement. Évidemment, tu ne peux pas te permettre de lui dire que c’est le meilleur moyen que tu as trouvé de te protéger de lui. Du coeur brisé qu’il va t’offrir si tu continues à être auprès de lui. Il semble quelque peu triste tout de même de savoir que tu ne seras jamais vraiment longtemps en ville. Tu souris quelque peu. Tu attrapes le soda servi avec ton plat. Tu bois une gorgée de thé glacé. “ - Et bien, je reviendrais, juste jamais très longtemps, le temps de te gonfler et après je repars, tu vois, parfait non ?” Tu tentes de lui montrer le bon côté des choses. Tu lui manqueras au début mais il s’habituera. Le mieux reste de fêter ce poste, de le voir comme une opportunité unique. Alors tu tentes de lui changer les idées. Il faut ouvrir une bouteille et profiter du moment. On est ensemble pour le moment, tu ne sais pas totalement combien de temps cela va durer. La bouteille de whisky est ouverte et tu réponds par un sourire à cette caresse… presque étonnante sur ta joue. Parfois, il te perd littéralement. Tu attrapes ton verre lorsqu’il se relève et boit une longue gorgée de whisky. Une chose est sûre, cela va te faire du bien. La musique résonne alors dans l’appartement et un rire s’échappe de ta bouche. Il te fait te lever, alors que ton dîner n’est pas terminé. Tu viens danser avec lui, tenant ton verre à la main, continuant de le vider… ton corps profitant du sien de la seule manière possible. Tu trinques avec lui en riant dans ses bras, il est fier de toi et c’est sans doute tout ce qui compte pour le moment. “ - Merci Garry, tu sais que j’aurais toujours besoin de toi dans ma vie, même à l’autre bout du monde!” Tu souris tendrement, tu le regardes presque amoureusement, tu te reprends, la fatigue te rend vulnérable. Tu bois alors le reste de ton verre, te détache de lui pour le remplir à nouveau et continuer à le vider. “ - Allez bébé, je veux te voir te dandiner !” Tu ris. Tu en oublies presque que tu as faim et bois presque le ventre vide, plusieurs gorgées de whisky. “ - Il fait chaud non ?” Tu lui lances après plusieurs longues musiques de danser folle, de fou rire et de verres vidés, au point que ce soit la bouteille qui soit presque vide.

(c) mars.

with  @Avery Hartford
JUIN 2011
TW; Alcool, Effeuillage.

La musique est bonne. Le whiskey que tu as choisi est merveilleux. Il vient éveiller des choses chez toi. L’ambiance est agréable. Tu piques des frites ici et là avant de continuer de voir. Vos verres se vident aussi vite que vous les remplissez. Bientôt vous allez finir totalement ivres et loin d’être des adultes responsables. Tu rigoles un peu quand elle te parle qu’elle aura toujours besoin de toi, même à l’autre bout du monde. Tu viens t’approcher d’elle, prenant une autre gorgée de ton verre. « Sentiments partargés ma chère. » Tu souris avant de lui prendre la main pour la faire tourner sur elle-même. Tu viens te coller à elle, posant ta main sur le bas de son dos. Vos corps qui se collent un peu plus. L’alcool doit aider aussi. Tu opines quand elle mentionne qu’il fait chaud. Elle n’a pas tords. Bien que tu ais craquer la fenêtre, le fait de bouger autant, et de boire, n’aide pas à la température de l’endroit. Tu viens poser ton verre d’alcool puis tu recules, te déhanchant avant de viré ton t-shirt, dévoilant ton torse loin d’être ce qu’il y a de plus musclé. T’as jamais été monsieur muscle de toute façon. Tu continues ton déhanchement digne d’un Magic Mike des pauvres avant de balancer ton t-shirt sur le canapé. Tu rigoles un peu avant de t’approcher d’elle. Tes mains viennent se poser sur le bas de son t-shirt. Tu hausses un sourcil avant de venir lui retirer doucement. T’es complètement enivré par le whiskey. Autant que tu as un respect plus que profond pour elle, actuellement, tu donnerais n’importe quoi pour être sous les draps avec elle. Comme pour garder un souvenir encore plus ancré d’elle. Tu connais Avery depuis tout petit. Tu l’as déjà vu en bikini, mais là… C’est différent. Tu déglutis un peu, cherchant à voir sa réaction puis tu finis par balancer son t-shirt plus loin. Tu te racles la gorge puis tu souris doucement. « Il fait pas moins chaud là… » Tu pinces tes lèvres avant de revenir te coller contre elle, la main sur le bas de son dos pour continuer de danser. Tu ne comptes pas la laisser par de ci-tôt.

(c) mars.

with  @Garrett De Saegher
JUIN 2011

tw: jeux d'alcool, consommation d'alcool, déshabillage, désir sexuel.
Combien de verres ? Tu ne comptes plus. Tu te rends compte de l'abus d'alcool lorsque tu termines la bouteille en partageant l'ambre ans vos verres. Tu te mordilles la lèvre. Il va falloir une nouvelle bouteille et tu espères que Garrett a ce qu'il faut. Enivrée par la chaleur agréable du whisky, tu te laisses porter, une large sourire aux lèvres, ton corps qui remue en rythme.  Tu te sens libre, sans poids sur les épaules, c'est l'effet de l'alcool qui coule dans tes veines. Cette impression que rien ne peut t'arrêter, que tout est accessible. Et qu'il fait chaud, beaucoup trop chaud. Tu fais part de ce fait à ton meilleur ami. Alors la danse se met en pause et tu le vois danser tout en se déshabillant. Tu éclates de rire, cela ne peut pas être autrement, rien de sérieux, pas autre chose, impossible. Tu joues le fin, simulant un lancé de billet fictif pour ce danseur sexy né. Ah, ironie quand tu nous tiens. Tu continues de boire ton verre, ne sentant même plus la morsure de l'alcool dans ta trachée. Tu danses avec lui un peu avant que ses mains ne viennent contre tes hanches. Elles ont un but bien précis. Ces doigts s'attardent sur le tissu qui recouvre ton torse, ta poitrine. Tu me mordilles la lèvre et tu ne l'arrêtes pas dans ce délire qui part sans doute trop loin. Quelque chose se réveille dans tes reins, dans ton bas ventre, comme une envie. Ton t-shirt finit à côté de sien, plus loin. Un frisson parcourt ton corps, alors que tu brûlais tout à l'heure, c'est une sensation électrisante qui t'envahit. Sa peau contre la tienne... juste une brassière qui couvre ta faible poitrine. Tu le laisses t'arriver ton lui. Une volonté quelque peu biaisée, mais pas tout à fait égarer. Tu es encore maîtresse de tes actes et de tes désirs. Et là, il est possible qu'à agir de la sorte... tu le désires.

Il t'entraîne alors dans une nouvelle danse. Seulement, tu dois te reprendre. Tu as terriblement envie de coller tes lèvres contre les siennes, de sentir ses mains contre ta peau... ça suffit ! Tu te dégages de son emprise. Tu avales une nouvelle gorgée de whisky. " - On va manquer de munitions ! " Tu files dans la cuisine pour fouiner et trouver de la vodka. Cela fera l'affaire. Tu ramènes la bouteille dans la pièce et tu te confrontes à ton meilleur ami. " - Okay, on va jouer à un jeu... tu as déjà joué au strip bataille ? C'est le principe de la bataille mais celui qui a la carte la plus faible doit retirer un vêtement " Tu remets ton t-shirt et tu lui envoies le sien. " - Tu as bien des cartes quelque part ? " Tu tentes de ne pas le regarder, pas le désirer, ce n'est pas le jeu safe pour cette soirée... mais, vous allez bien vous arrêter aux sous-vêtements ?

(c) mars.

with  @Avery Hartford
JUIN 2011
TW; Alcool, désir sexuel, nudité.

with  @Garrett De Saegher
JUIN 2011

with  @Avery Hartford
JUIN 2011
TW; Alcool, désir sexuel, nudité.

with  @Garrett De Saegher
JUIN 2011

tw: jeux d'alcool, consommation d'alcool, déshabillage, désir sexuel - nudité
Tu gagnes la première manche. Gentiment, tu lui demandes de retirer une chaussette, es-tu d'humeur à faire durer le plaisir ? Peut-être bien. Et tu as envie de le frustrer. Un sourire aux lèvres, impossible à décrocher pour le moment. Et puis tu as quand même envie de le titiller, le tenter. Tes lèvres viennent s'approcher des siennes. Oh dieu sait que tu meurs d'envie d'y goûter. Mais tu te retiens, tu te retournes pour retourner ta carte. Deuxième manche. Ta carte est faible. Trop faible pour gagner, tu le sais parfaitement. Tu te mordilles la lèvre, tu te retrouves bloquée contre le plan de travail... Tu ne sais pas ce qui va se passer. Enfin, si, clairement il est possible que tu es une petite idée. Tu frissonnes lorsque ses doigts viennent sur ton jean. Il déboutonne celui-ci. Bon sang... sait-il combien tu as envie de lui, là tout de suite ? Est-ce tes sentiments qui parlent ou l'alcool ? Tu n'as pas vraiment envie d'y penser. Et tu n'as pas le temps pour cela.

Garrett s'installe sur le plan de travail. Ses mains sur ton corps, tu frémis d'envie. Tu ne veux pas qu'il arrête, tu ne veux surtout pas. Ses lèvres sur ta peau. Oh bon sang... Puis plus rien. Il s'éloigne de toi comme si tu venais de l'électriser. Tu ne comprends pas. Refroidis pas ce rejet, tu attends une explication ... Il ne peut pas ? Es-tu si repoussante ? Il s'éloigne de toi, comme si tu avais la peste. Tu te sens d'un coup totalement gênée, tu as envie de cacher ton corps, ne plus qu'il te voit presque nue. Tu récupères sont t-shirt que tu remets. Tu reboutonnes ton jean. Il bredouille des explications. Il ne peut pas, il ne veut pas, pas avec toi, trop de respect, tu n'entends plus. Tu as la gorge serrée. Susceptible comme tu es, tu n'as pas envie d'en entendre davantage. Le mieux c'est que la soirée s'arrête-là. Pour lui ce n'était qu'une envie de partie de jambes en l'air. Pour lui, une partie de baise. Tu rassembles tes affaires. " - Je vais aller dormir chez mes parents, je crois que c'est mieux " Ils n'habitent pas très loin, tu peux parfaitement retrouver ton lit d'adolescente, l'ambiance te fera oublier ce qui a failli oublier. " - J'aurais aimé que ce ne soit pas que du sexe, ce n'est pas grave. " Pas question de briser le tabou de tes sentiments. Tu attrapes ton sac de voyage et tu te diriges vers la sortie. " - Bonne nuit Garrett " Tu fermes la porte doucement, en soufflant dans le couloir pour décompresser d'un moment intense qui s'est fini de façon frustrante. Oui, c'est peut-être mieux ainsi.

FIN DU RP

(c) mars.