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The red line, I cross + GaveryGarrett De Saegher Messages : 146
FC, crédits : J. O'connell + ostara-goddess av + Bliss gif
Pseudo, pronom : M.c
Pronoms : Il/ He
Age : 35 années nuisibles.
Activité : Prescripteur de médoc. Dealeur légal, aka pharmarcien.
Statut : Célibataire, éprit d'une femme, mais il préfère rester dans le déni.
Logement : À venir
Style RP : Assez rapide, dans la moyenne, mais souvent 500 et +.
Thèmes récurrents : Addiction multiple, infertilité masculine, adoption.
The red line, I cross + Gavery Lun 11 Avr - 17:29 | |
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Tu as passé le week-end à t’occuper. À essayer de ne pas virer complètement fou. Il est vrai que tu avais accepté qu’elle ait du temps pour penser à tout ça. Penser au fait que pour une fois, tu étais réellement sincère. Que tu ne revenais pas vers elle uniquement parce que tu étais seul et complètement perdu. Bien entendu, l’attente avait été sans fin pour elle. Que tu ouvres enfin ton cœur et que tu oses tout lui dire. Cela dit, tu prenais le temps de tout analyser. Tu n’avais pas réellement fait de ménage depuis un bon moment et comme tu savais qu’elle viendrait sûrement, tu choisis de passer ton samedi soir à tout nettoyer. De fond en comble. Adios les restant de clopes froides et l’odeur qui venait avec. Si Avery n’avait jamais juger ton addiction à la nicotine, tu jugeais qu’elle méritait un endroit propre. Tu as même lavé tes draps. Les fenêtres grandes ouvertes, tu laissais l’air frais de l’endroit imprégner les murs. Tu savais bien que ça prendrait beaucoup plus que quelques coups de lavette pour pouvoir enlever tous les souvenirs de l’endroit. Les mauvais souvenirs du moins. Si tu avais accepté de lui laisser la maison, tu avais tout de même récupérer quelques meubles. Appuyé contre l’ilot de ta cuisine, tu détailles la chaise bergère qui trônait dans le salon. Chaise sur laquelle tu finissais souvent ivre, tenant ta bouteille du bout des doigts. Elle qui cherchait à sauver sa vie comme toi… Tu soupires avant de sourire en voyant son message. Tu viens refermer les fenêtres, sachant fort bien qu’elle se plaindrait du froid qui commençait à régner. Tu allas à la salle de bain, passant sous la douche rapidement. Tu avais passé la journée à te balader ici et là pour voir ta famille, alors autant profiter de ce petit moment de repos pour être présentable. Serviette autour de la taille, tu sors de la salle de bain pour te rendre à la chambre, enfilant un jeans et un t-shirt. Tu restes surpris quand on frappe à la porte. Elle a pourtant la clef et ce n’était pas dans les habitudes d’Avery de frapper. Tu fronces les sourcils avant de te rendre. Tu perds automatiquement ton sourire quand tu vois qui se trouve là. Une jolie blonde, des yeux en amandes, un petit air de biche. Ce qui t’avait fait craquer il y a quelques années. Tu poses une main sur ta hanche avant de prendre une profonde inspiration. « Je crois que tu t’es trompée d’appartement. Ici, il n’y a qu’un mec qui sert à rien. N’est-ce pas les mots que tu as employés? » La blonde secoue la tête avant de s’approcher de toi. « J’étais aussi blessée que toi, Garrett… » Elle vient pour poser sa main sur ta joue, mais tu recules. « Que veux-tu? J’attends Avery… » Tu vois son regard qui change. Elle fronce le nez, pestant encore contre ta meilleure amie. Elles n’avaient jamais eu un bon lien. La blonde sort une bouteille de ton whisky favori. Tu soupires avant de la laisser entrer. Le passé, tu devais le régler pour aller de l’avant avec Avery. Accoudé contre l’ilot de la cuisine, tu sortis deux verres pour en verser un peu. Si tu venais de lui dire tout ce que tu avais encore sur le cœur, elle fit de même. Un peu pour se remettre du passé. Fermer la boucle du livre qui vous unissait. Tu vides ton verre avant de l’écouter parler. De sa peine, de la sensation d’échec quand elle avait appris ton infertilité. Ça te fait rire un peu, sachant que c’était toi qui ne pourrait pas avoir de gamins et non elle. Tu masses ta nuque et tu grognes un peu. « Nous aurions pu adopté… Ou faire une FIV… Et tu as refusé… Cela dit, j’ai changé depuis notre séparation et je suis enfin sur mon X. Je sais ce que je veux… Et tu ne fais pas partit de ces projets, Alya. » La blonde hoche la tête avant de reprendre son manteau pour l’enfiler. Elle te sourit puis elle prit une bonne inspiration. « Je peux avoir… Un dernier câlin? » Tu croises tes bras sur ton torse avant de soupirer et de céder. Tu viens la prendre contre toi, humant son odeur qui ne te semblait plus si famillière. Tes lèvres se posèrent même sur son front. C’est à ce moment que ton cœur cessa de battre. La porte de l’appartement venait de s’ouvrir, laissant place à Avery. Tu recules vivement, avant de regarder la brunette. « Ava… Ce n’est pas ce que tu crois… Elle est passé… Discuter. » La blonde les regarde, tour à tour avant d’afficher un sourire satisfait. Elle vient essuyer le rebord de sa lèvre inférieure puis elle te regarde. « Merci pour le verre, je te revaudrai ça… Avery… » La blonde la contourna, quittant par le fait même ton appartement. Tu espérais qu’elle ne serait pas suivit par Avery. (c) mars.
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| | | | Avery Hartford Messages : 417
FC, crédits : Alicia Vikander, by ellaenys (ava) & mars (code signa)
Pseudo, pronom : Bliss, elle/she
Pronoms : elle/she
Age : 34 ans (23 Juillet 1988)
Activité : nouvelle propriétaire de la clinique vétérinaire.
Statut : éternelle célibataire, le coeur pris, platonique. besoin d'expirer.
Logement : petite maison en bois à dovecote hill que tu loues pour le moment. un crédit à la fois.
Style RP : longueur aléatoire, selon partenaire. deuxième personne priorisée, possible première.
Thèmes récurrents : stress post traumatique : noyade - souffrance animale : vétérinaire - consommation d'alcool et de tabac fréquente - évocation d'abandon -
Re: The red line, I cross + Gavery Lun 11 Avr - 20:53 | |
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Quel âge tu as déjà Ava ? Trente-quatre ? Trente-cinq bientôt ? Comment tu as fait pour oublier ? Pour penser qu'une soirée comme celle de ta jeunesse, de ton adolescence était encore possible ? Ohlalah, ta tête te fait un mal de chien, sans parler de la nausée et la bouche pâteuse. Tu te tournes dans ton lit. Quelque chose d'humide sur ton visage te fait grogner. Tu te retournes. Cela continue. Ok, tu reconnais. Tu sais d'où vient la chose. Une langue. Pas n'importe laquelle, celle d'un chien qui semble avoir envie d'aller se promener. Pourquoi tu as un chien déjà ? Tu grognes encore, plus fort. Tu positionnes l'oreiller sur ton visage, un cri de souffrance. La gueule de bois, c'est définitivement plus de ton âge, pourquoi tu continues de t'infliger de telles horreurs ? Tu repousses la couette avec tes pieds, comme un enfant qui fait un caprice. Wolfgang redescend de ton lit. Tu roules sur le côté, tu regardes ton portable. Tu meurs d'envie de voir un message de Garrett. Tu étais un peu saoule quand tu lui as dit avoir terriblement envie de le voir. Et apparemment, la réciproque est vraie, tu vas pouvoir le retrouver. Tu regardes l'heure. Fin d'après-midi, tu as dormi un moment après ce week-end mémorable entre filles, mais il fallait bien cela pour rattraper. Demain tu dois assurer l'ouverture de la clinique. Tu files te faire un café, tu ouvres la porte au chien pour qu'il aille faire ses besoins et tu files appuyer sur le bouton on de la cafetière, parce que clairement, tu as besoin d'une bonne dose de café. Et d'un antalgique. Genre maintenant. Alors forcément, tu le prends avec ta dose de caféine. Tu en prends une deuxième, tasse, pas comprimé. Tu fais rentrer ton chien content d'avoir pu se défouler dans le petit jardin que tu as autour de la nouvelle maison que tu loues à l'orée de la forêt. Tu aimes bien cette petite maison, ce n'est pas moderne et parfait mais tu trouves que cela te ressemble, un petit cocon chaleureux. Ta deuxième tasse avalée, tu commences déjà à sentir les biens-faits de la caféine et du cachet. Tu décides d'aller prendre une douche, tu veux absolument aller voir ce soir Garrett, parce que tu as pris ta décision. Plus d'hésitation possible. Ce week-end, tu n'as cessé de penser à lui, impossible. Tu n'as qu'une envie c'est le retrouver. Et quoi ? Tu te faufiles dans ses bras et naturellement ses lèvres trouvent les tiennes ? Tu ne sais pas comment les choses vont se passer, vous êtes fous l'un de l'autre, vous ne pouvez pas passer à côté... il semble sincère et tu n'as pas la force de le faire attendre plus. Jack ou pas, de toute façon, il n'a jamais existé. Tu files prends une douche brûlante pour réveiller tout ton corps. Ce n'est pas ton genre de traîner sous l'eau, mais cette fois, tu acceptes le plaisir volontiers. Cela décontracte tes muscles tendus et courbaturés. Tu finis par sortir. Tu te fais presque belle, un peu de maquillage, ce doux parfum que Garry aime tant, celui que tu portes depuis des années. Un peu de mascara, tu prends le temps de sécher tes cheveux pour être belle, important pour ce genre de moment n'est-ce pas ? Toi qui est plutôt naturel, tu as envie de lui plaire, d'être sûre de toi, confiante. Sans doute que cela t'aide. Tu jettes un coup d'oeil par la fenêtre de ta chambre lorsque tu enfiles tes bottines. Il fait nuit, tu ne peux pas y aller en vélo sans risquer de te faire renverser. Tu vas y aller en voiture et emmener Wolfgang, tu ne sais pas combien de temps tu vas rester, pas question de le laisser toute la nuit seul. Il monte à tes côtés dans la voiture et le trajet n'est pas long, tu le connais déjà par coeur. Tu te gares en bas de sa petite résidence. Wolfgang te suit à la trace, pas besoin de l'appeler, un chien plus que bien dressé. Tu montes jusqu'à chez lui et comme tu fais à ton habitude tu pénètres dans l'appartement. Tu t'apprêtes à retirer ton manteau lorsque tu vois une scène. Elle brise ton coeur. La douleur est fulgurante. Tu restes figée. Tu vois la blonde serrer Garrett dans ses bras, ou l'inverse, parce que tu ne sais pas tellement. Ils sont proches... que se serait-il passé si tu n'étais pas arrivée ? Un baiser ? Plus ? Qu'est-ce qu'elle fait là ? A-t-il déjà oublié la douleur qu'elle lui a fait ? A-t-il oublié dans quel état il était lorsqu'elle l'a plaqué ? Tu es à bout de souffle, littéralement. Il semblerait que l'on remarque enfin ta présence. Wolfgang lui semble faire sa vie dans l'appartement qui est presque sa deuxième maison. Mais ce n'est pas ton chien qui t'importe à ce moment-là. Et la geste d'Alya ? Pourquoi essuyer son rouge à lèvres qui aurait potentiellement bavé ? Pourquoi ? Pourquoi ce sourire satisfait ? Pourquoi ? Tu te retiens de ne pas pleurer, parce que là, clairement c'est ta fierté qui est en jeu. Tu n'arrives même pas à trouver un mot à dire. Garrett semble totalement gêné d'un coup. Pourquoi ? S'il n'avait rien à se reprocher ? Alya passe à côté de toi. Tu détestes son odeur, ce parfum entêtant, tu la détestes, impossible d'aimer un telle garce. Tu lances un regard incrédule à Garrett avant de lâcher un rire faux et froid. Non, rien n'est marrant, c'est juste l'effet de surprise qui te fait réagir. " - Je vois que je t'ai vachement manqué " Tu restes dans l'entrée, sans avoir l'intention d'entrer. " - T'es vraiment un enfoiré, je n'arrive pas à croire que tu sois ce genre de mec. " Tu ne retiens plus les larmes, parce que tu boues, tu rages. Tu es tristes, dévastée. " - J'espère au moins que tu as passé un bon moment avec elle " Tu fais demi tour en sifflant Wolfgang qui ne tarde pas à te retrouver. " - C'est terminé Garrett, j'arrête. J'arrête, ne m'adresse plus jamais la parole " Tu remets tout en question. Tout en deux secondes ton univers s'écroule. Tu serais prête à accepter n'importe quelle mission à l'étranger pour ne plus jamais le voir. (c) mars.
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| | | | Garrett De Saegher Messages : 146
FC, crédits : J. O'connell + ostara-goddess av + Bliss gif
Pseudo, pronom : M.c
Pronoms : Il/ He
Age : 35 années nuisibles.
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Statut : Célibataire, éprit d'une femme, mais il préfère rester dans le déni.
Logement : À venir
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Thèmes récurrents : Addiction multiple, infertilité masculine, adoption.
Re: The red line, I cross + Gavery Dim 17 Avr - 18:30 | |
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Le parfum entêtant d’Alya qui croise ton nez, la chaleur de son corps qui se repends sur la tienne. Tu caresses son dos doucement avant de reculer quand tu entends la voix d’Avery. Eh merde. Tu secoues la tête. C’est impossible… Pourquoi fallait-il que ça arrive à toi? Tu recules encore plus de la blonde, posant ton regard sur la brune qui se tient dans l’entrée, choquée de la scène qui se déroule sous ses yeux. Tu t’approches d’elle, tentant de l’adoucir. « Avery, je te jure que ce n’est pas ça… Elle est vraiment venu que pour parler et il ne s’est rien passé… C’est qu’un câlin inoffensif… » Tu passes une main nerveusement sur ta chevelure courte puis tu la détailles. Elle semblait déterminée à venir te voir, passer du temps avec toi, quitte à officialiser votre relation. Plus que de simples amis… Tu sais aussi que si elle passe le pas de cette porte, c’est terminé. Elle ne reviendra pas et tu n’auras jamais la chance de lui faire comprendre que tu l’aimes vraiment. Plus que tout même. Tu secoues la tête à ses mots, la voir dos à toi, prête à quitter, à ne plus revenir te créer un sentiment d’urgence. Tu viens te mettre en la porte et elle. « Tu ne peux pas partir comme ça! Laisse-moi tout t’expliquer, je t’en supplie Avery! » T’as l’air d’un con, maintenant. Tu fixes son visage baigner de larmes. Ça te brise réellement le cœur de la voir ainsi. Tes mains se posent sur son visage que tu viens essuyer. T’aimes pas la voir ainsi. Jamais plus. Surtout pas à cause de toi. Tu fermes les yeux un instant. « Je t’en prie, Ava… Croit moi. Je ne te mens pas quand je dis que je t’aime… Tu es celle que je veux, ok?! Elle est venue que pour que l’on tire un trait sur le passé! Pour que je puisse être l’homme que tu mérites! » T’as vachement peur qu’elle foute le camps, qu’elle ne prenne pas le temps d’analyser ce qui se passe. Qu’elle ne te donne pas réellement ta chance. Tu recules, appuyant ton dos contre la porte avant de croiser les bras sur ton torse. Ça te fait mal ce qui se passe. Encore plus que lorsque tu t’es séparé d’Alya. Ce n’est pas qu’une relation amoureuse qui termine… T’as l’impression que si elle passe le pas de la porte, c’est ton âme qui partira. Tu vois déjà le tableau. L’alcool qui coule à flot, les décisions de merde que tu pourrais prendre. Avery, c’est ton phare dans la tempête de ta vie. Tu soupires avant de secouer la tête. Hors de question qu’elle fuit. « Ne fais pas ta Avery et écoute moi pour une fois, ok?! Je te le jure, sur la tête de Simon, d’Aron, de Wolfgang s’il le faut! Il ne s’est rien passé! » Tu ignores si tu dois vraiment te battre à cet instant, mais tu ne peux pas faire autrement. Parce qu’elle est toute ta vie… Du moins, elle a été là toute ta vie. « J’ai réalisé… Que… Quand t’es loin, y’a rien qui ne va. Je regarde mon portable à tout les 5 minutes pour savoir si tu m’as écrit. J’attends tes sms comme si j’attendais le messie. C’est ce qui me tient, Avery… T’es celle qui me garde ici. » Tu viens poser tes mains sur ses épaules pour la retenir, plonger ton regard dans le sien. T’as du mal à accepter qu’elle puisse vraiment quitter. Y’a cette boule qui se crée dans ton estomac. La peur. « Je ne veux pas que tu retournes en mission… Parce que maintenant que je sais que tu aurais pu mourir, je me rends compte que mon monde ne survivrait pas sans ta présence. Parce que je suis égoïste et que je te veux que pour moi. Parce que je t’aime, Avery Hartford. Je ne sais pas ce qui te fait douter de moi… Enfin, si je le sais! Mais je suis sincère, putain… » Tu la contournes avant d’aller te laisser tomber sur le canapé, prenant ta tête entre tes mains. T’as aussi les larmes aux yeux, mais ton orgueil t’empêche de te laisser aller. (c) mars.
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| | | | Avery Hartford Messages : 417
FC, crédits : Alicia Vikander, by ellaenys (ava) & mars (code signa)
Pseudo, pronom : Bliss, elle/she
Pronoms : elle/she
Age : 34 ans (23 Juillet 1988)
Activité : nouvelle propriétaire de la clinique vétérinaire.
Statut : éternelle célibataire, le coeur pris, platonique. besoin d'expirer.
Logement : petite maison en bois à dovecote hill que tu loues pour le moment. un crédit à la fois.
Style RP : longueur aléatoire, selon partenaire. deuxième personne priorisée, possible première.
Thèmes récurrents : stress post traumatique : noyade - souffrance animale : vétérinaire - consommation d'alcool et de tabac fréquente - évocation d'abandon -
Re: The red line, I cross + Gavery Dim 17 Avr - 20:18 | |
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La scène te stoppe net. Net. Le coeur s'arrête. La douleur brûle. Tout s'écroule. Un monde. Des sentiments. Des espoirs. Grandissent tes craintes, grandissent tes angoisses. Impossible d'arrêter ce qui se produit en toi. Ton impulsivité légendaire parle. Elle éclate. Que vois-tu Ava ? Une scène du passé, que tu ne pensais jamais revoir, devoir observer. C'est impossible, hallucination, folie, hystérie. Alya appartient à un néant oubliée depuis des années. Tu en étais persuadée, c'est ce qu'il t'a avoué. Tout se mélange, les sentiments, les pensées, les souvenirs, les mots qu'il a prononcé. Tu trembles. Bichette au bord du malaise. Il fait ressortir tes faiblesses et tu ne peux plus te relever. Impossible, il a tapé dans le mile. Elle est là, son parfum envahissant tes narines jusqu'à toi. Tu te souviens quand il en parlait, quand il l'appréciait tant. Tu t'en souviens comme si c'était hier. Cela remonte déjà à plusieurs années et c'est ce qu'il lui a fallu pour l'oublier. Pourquoi est-elle là ? Devant toi ? Pourquoi est-elle là dans ton appartement ? Pourquoi a-t-elle envahi cet espace que tu tentais de t'approprier ? Pourquoi il l'a laissé entrer ? Pourquoi il l'a laissé te piétiner ? Elle qui semblait n'être qu'un pion du passé vouait à être oublié, elle réapparait et semble maîtriser une partie quasi terminée. Echec et Mat Ava. Elle t'a eu, qui l'aura cru ? Le baiser sur son front. Ce sourire satisfaisant. Ce parfum arrogant. Le rouge à lèvres sur sa peau. Le mépris de l'amour que tu lui as porté. Ta gorge serré, impossible de respirer. Tu ne sais plus respirer, tu as oublié comment on faisait. Toi qui souffre de cette impression étriquée, te voilà encore davantage piégée. Le coup dans le ventre, le souffle coupé. Tu as envie d'hurler, de le frapper. Regard tourné vers toi, sourire satisfait, elle a réussi son coup de maître et tu arrives trop tard. Il s'est bien moqué de toi. Les tirades d'amoureux erronées que tu avais prédit. Tu savais au fond que quelque chose se tramait. Tu crèves d'envie de prendre la fuite, une tangente simple et facile. Parce que tout cela te terrifie. La porte est ouverte et ta main déjà sur la poignet. Tu vas partir sans même te faire retenir. Elle s'éclipse, quitte les lieux alors que déjà les mots de Garrett cherchent une excuse à bredouiller. Tu ne veux pas l'entendre, tu as vu, tout est suffisant. Tu ne veux plus le voir, jamais. Impossible de lui pardonner. Tu as envie de crever, de le poignarder, crier. Tu te noies dans un flot de larmes qui ne doivent pas sortir. Fierté gonflée, par question de t'effondrer pour un amour égaré. Tu ne fuis pas assez vite, il te rattrape. Tente de tisser un flot d'explications, essuis les larmes qui finalement ont trouvé le chemin de tes joues. Tu trembles de tous tes membres. Tu ne veux pas l'entendre, pas l'écouter quand il te dit t'aimer. Tu détournes ton visage, tu ne veux pas qu'il te touche. Tu perçois encore le rouge des lèvres d'Alya. Tu ne veux pas écouter. Pas entendre. Tu ne veux rien. Rien du tout. Si ton regard croise le sien lorsqu'il reparle de ta mission, celle qui a failli te coûter la vie, c'est sans la moindre tendresse. Tu le te détestes de te dire ce genre de mots maintenant. Tu sèches la dernière larme, tu renifles quelque peu... te détachant de lui. Il n'a pas le droit de parler de tes missions, de ce risque de mourir. Il ne s'en ait pas inquiété, n'a rien vu. Tu lui en veux. " - Tu ne sais dire que ça, que tu m'aimes, mais Alya est là dès que j'ai le dos tourné. Un câlin inoffensif ? Pour tirer un trait ? Et vous n'avez fait que tirer un trait évidemment. Tu portes encore son odeur sur toi... ton rouge à lèvres sur ta joue. Je repars, je repartirais loin de toi pour que tu cesses de me briser le coeur à chaque fois que tu en as l'occasion. Oui, je m'en vais. Et ne parle pas du risque de mourir, tu ne t'en aies jamais inquiété, tu n'as jamais demandé pourquoi j'étais rentrée, tu n'as rien vu. Rien. " Ta voix se brise sous les émotions. Il n'a pas vu que tu te noyais... jour après jour. Que pur la première fois, en venant ici, tu avais l'impression de sortir la tête de l'eau... mais là c'est la chute, la noyade est inévitable. " - Au revoir Garrett. " Ton coeur en miettes. Tu pars, tu siffles ton chien, tu claques la porte et tu retournes aussi vite que tu peux dans ta voiture pour exploser. Tu frappes le volant, manquant de klaxonner au passage. Tu as envie d'hurler. Hurler toute la douleur qui vit en toi. (c) mars.
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| | | | Garrett De Saegher Messages : 146
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Pronoms : Il/ He
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Statut : Célibataire, éprit d'une femme, mais il préfère rester dans le déni.
Logement : À venir
Style RP : Assez rapide, dans la moyenne, mais souvent 500 et +.
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Re: The red line, I cross + Gavery Mer 20 Avr - 15:34 | |
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Tu comprends à peine sa rage. C’est vrai que tu n’as rien vu, ni rien demander lorsqu’elle est revenue. Pour toi, elle revenait d’une simple mission. Encore. Parce qu’Avery ne vivait que pour ça, dans ta tête. Les missions de sauvetage à l’autre bout du monde, autrement dit, loin de toi. Et elle comptait encore repartir. Parce que t’as merdé comme un pauvre con. Jamais tu n’aurais dû laisser Alya entrée dans ton appartement. Jamais tu n’aurais dû venir humer son parfum comme tu l’as fait et pourtant… Y’a cette boule qui se crée au fond de tes entrailles alors qu’elle verse son venin sur ton dos. Tu avais l’habitude, tu pensais qu’il coulerait sur ton dos, comme plusieurs fois auparavant, mais pas cette fois. Tu avais l’impression que c’était acide et que ça imprégnait ta peau. Après tout, tu le méritais, non? La porte qui claque, laissant un grand vide dans l’appartement. Tu n’arrives même pas à bouger. T’as mal. T’ignores combien de temps que tu restes là. Poser sur ton canapé, fixant la table basse. T’as même pas la force d’allumer une clope, rien. Ta vie n’as plus de sens tout à coup… Et ça te rends totalement inapte… FIN DU RP (c) mars.
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