Tu as toujours détesté faire les courses. Non mais vraiment, qui aime les supermarchés ? Le monde, les gens qui parlent dans les allées centrales, les rayons qui changent tous les quatre matins ? La politesse limite des caissières ? Et cette musique de fond… sérieusement ? Qui aime la musique que l’on trouve dans ce genre de magasin ? Du commercial ne veut plus savoir quoi en faire. Mais il est vrai que tu es une vieille en matière de musique, tu passes en boucle les vieilles cassettes de groupes de rock de ta jeunesse et cela te convient parfaitement. Si deux trois exceptions existent, elles ne sont pas nombreuses et ne dépassent pas les doigts d’une main.
Un long soupir s'extirpe de tes lèvres alors que tu pousses un chariot qui grince. Peut-être que ton humeur massacrante de ces derniers jours ne t'aide pas vraiment à voir du bon côté ce que peut apporter un supermarché ? Il faut avouer que tu n’es pas du tout de bonne humeur, tout l’opposé. Depuis quelques jours tu n’as envie de rien, envie de voir personne, juste rester dans ton lit avec ton chien. Seulement, il paraît qu’il faut que tu ailles à la clinique, parce que tu as des rendez-vous. Le but c’est de ne pas trop faire fuir les clients… tu as un prêt à rembourser, il ne faut pas oublier. Clairement… tu vas devoir faire un effort. Et peut-être que cette situation est de ton fait… totalement de ta faute. Comment as-tu pu te mettre dans un tel embarras ? Comment as-tu pu merder à ce point ? Sérieusement, cela fait combien de temps que tu attendais une déclaration de la part de ton meilleur ami et le jour où elle arrive, tu paniques et tu préfères prendre la fuite ? PIRE, tu t’inventes un copain pour ne pas assumer cette relation que tu idéalises… Tu es terrifiée parce que tout ce que tu désires est à portée de main. Et tu vas tout gâcher parce que tu as peur. Peur de l’engagement, peur de tout faire rater, peur… une peur que tu n'expliques finalement même pas.
La voix de la caissière te ramène de ta rêverie. Tu payes en lui adressant un sourire forcé loin d’être naturel et tu retournes à ta voiture. Tu charges le coffre des courses faites pour la soirée qui s’annonce. Seule chose dont tu as envie. Voir tes amies, filles, précisons, parce que c’est de compagnie féminine dont tu as envie. Juste un peu de lâcher prise sans voir le visage de Garrett te fixer avec des yeux larmoyants, ce qui te rappellera bien que tu n’es qu’une pauvre imbécile.
Dans le coffre se trouve également un carton. Tu souris en le voyant. Ta mère a remis la main sur un attirail de karaoké qui vous servait quand vous étiez gamines. Vous preniez-vous réellement pour de superstars ? TO-TA-LE-MENT. C’est une surprise pour les filles évidemment.
Tu rentres chez toi, l’heure de tout préparer, prendre une douche, et les attendre. Elles ne vont plus tarder. Le carton souvenir bien en évidence sur la table pour qu’elles puissent fouiner rapidement et découvrir que cette soirée va être mémorable. Heureusement que demain personne ne travaille demain, parce que oui, tu as prévu largement en alcool. Tu as l’impression de retourner à l’adolescence… c’est presque une soirée pyjama ! Si tu avais su, tu aurais lancé l’idée d’un pyjama confortable et non sexy pour cette soirée !
(c) mars.
Dorothy Hammett
Messages : 61
FC, crédits : Jenna Louise Coleman + Wesleynator (avatar)
Pseudo, pronom : Oreflam Rouge - She / Elle
Pronoms : She / Elle.
Age : 34 ans.
Activité : Institutrice et Gérante de l'Oblivion Bar.
Statut : Divorcée, mère célibataire.
Logement : Un 4 pièce situé à Rockmouth.
Style RP : J'essaie de RP au moins une fois tous les 15 jours, en général j'écris entre 500 et 800 lignes.
Dorothy ne connaissait que trop bien la relation qui unissait Avery et Garret, celle-ci illustrait parfaitement l’expression « suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis » et comme il durait depuis bientôt vingt-ans, ce petit jeu du chat et de la souris pouvait parfois s’avérer épuisant, autant pour les protagonistes que pour les personnages secondaires. Néanmoins, si elle pouvait parfois être agacée par la situation, l’enseignante qui connaissait Ava sur le bout des doigts savait aussi être une bonne copine, l’épaule sur laquelle on peut pleurer, le Jiminy Cricket qui sèche les larmes de l’autre tout en lui faisant la morale…
Le plus vieux - et plus long - ship de Deer Creek ayant connu quelques turbulences, Dottie hésita sans aucune hésitation l’invitation de sa meilleure amie d’enfance. En vérité même à 34 ans, la petite brune était tout bonement incapable de dire non à une soirée entre filles. Alors, en prévision et pour faire plaisir à Nixi et Ava, la jeune maman s’empressa de quitter l’école dès la fin des cours, pour rentrer chez elle et se mettre à cuisiner… Quelques heures plus tard, elle sortait deux gâteaux de son four. L’un au Nutella et l’autre au caramel… En sentant l’odeur de ces fabrications, la trentenaire se dit que les Mistinguettes allaient sans doute adorer cette petite attention. La vétérinaire avait beau avoir du courage et beaucoup de talents, elle n’était pas aussi bonne cuisinière que sa comparse aux yeux marrons. Que voulez-vous, on ne peut pas tout avoir… Et puis même si cela peut parfois paraître un peu cliché, parfois le maternité fait apparaître certains talents insoupçonnés chez les femmes.
En fin d'après-midi, après avoir laissé Télémaque chez sa mère, elle descendit au Bar de l’Oubli juste en dessous pour récupérer une bouteille de Prosecco Toscane, et un petit vin gris de bonne qualité venu de France. Bref, de quoi faire oublier à Avery que son crush Garrett pouvait être un gros con incohérent… Vêtue d’une petite robe noire et de talons qu’elle regretta rapidement d’avoir mis, lorsqu’elle se rappela qu’elle allait sans doute rester chez sa vieille copine. Finalement elle aurait pu / dû venir en pyjama sans se poser de questions… Bref, une fois arrivée, elle se dirigea vers la porte et tapa dessus en rythme.
« Mon petit coquelicot ! Ça va depuis qu’on s’est eu au téléphone ce midi ? Bref quoi qu’il en soit je ne suis pas venue les mains vides… mets vite ça au frigo… »
Dit-elle tout en tendant ses deux bouteilles d’alcool à l’hôte des lieux, puis sans attendre son autorisation, Dorothy qui connaissait bien les yeux pénétra dans la maison avec ses gâteaux aux bras… en les posant sur la table de la cuisine, elle enroba la pièce d’une bonne odeur de nourriture…
Activité : Modiste (chapelière) impécunieuse ; installée entre les murs vétustes de sa chapellerie établie à morningside drive ; examine impuissante les rapaces aspirants à dissoudre son modeste atelier.
Statut : Célibataire — reliquat d’une relation brutalement terminée (la maîtresse au bras du galant, dérobant l’amoureux des mains passionnées de la mièvre modiste).
Logement : Maisonnette trop grande pour elle (fruit de l’héritage paternel) dans le quartier portuaire.
Style RP : irl encombrant — fréquence escargot — autour de 500 mots.
tw. mentions (dépression ; cigarette ; mention de vocabulaire macabre)
Elle réalisait un travail forcé sur ses traits ; éclaircissait chaque obscurité fantomatique provoquée par le carcan robuste d’Hypnos. Le dos appuyé contre une étagère, le corps se penchait dans l’étroitesse de la réserve de la chapellerie. L'œillard examinait sa propre réflexion ; contemplait les effets mesquins de ses sévères insomnies. Miroir de fortune disposé à l’abri des regards d’une clientèle devenue quasi immatérielle, Nix balayait un à un les signes flagrants de son affaissement avec quelques poudres de faussetés. Le vermeil sur fin de vie tournoyant dans son tube, le carmin égaya les lignes d’asthénie pour redorer un minois synonyme de gaieté. Ses lèvres s’épousant un instant l’une à l’autre pour répandre le grenat, le corps se glaça devant la morne figure exhibée dans le reflet : elle n’était pas connue pour céder, ni fléchir à la défaite. Et malgré ses faiblesses évidentes, la drôle Nixi maintenait le cap des fourberies ; son entrain et son euphorie masquant l’existence tangible de ses milliers d’incertitudes.
Sur la route qui la séparait maintenant de sa chapellerie en faillite, Nix s’intéressa un instant à la forme humaine qui investissait le préau d’un bar tabac ordinaire. Le regard vitreux, les mains enfouies dans son paquet de cibiche, le bonhomme n’avait rien de captivant qui puisse suggérer à Nixi le besoin pressant de s’arrêter pour mieux l'observer. [ Une idée saugrenu avait pourtant traversé impulsivement son esprit ] Traversant le trottoir avec une vivacité cosmique exemplaire - satisfaite, rayonnante et certainement persuadée d’avoir trouvé la solution à ses problèmes - elle se procura un paquet de cigarettes. Elle formula et reformula sa demande à deux ou trois reprises à la tabagiste, ne sachant pas quel brandy fumant acquérir après tant d'années d'efforts pour se refuser l'objet d’addiction préféré des charognes charbonnées.
Les bras ensevelis sous un pack de bières, Nixi n’avait pas tant à offrir que Dorothy qu’elle voyait entrer la première dans le domaine accueillant d’Avery. Ralentissant ses pas à mesure que la porte se refermait, elle songea à ce que Avery et Dorothy lui diraient en la voyant arriver avec des bouteilles de bières, chaudes qui plus est, et rien d’autre pour cette soirée pourtant prévue depuis des lustres. (Avait pourtant eu le temps, Nixi, d'trouver mieux que la boisson préférée des ivrognes pour cette nuit.) Avant d’appuyer sur la sonnette, elle se concentra sur les muscles de son faciès pour y générer un sourire surfait et à peine éxagéré. Ses fondamentaux - chaleur, bienveillance, amabilité - en action pour déguiser un fait tangible : cette soirée, ce matin encore, Nixi l’avait oubliée.
« Je me suis permise d'entrer : tu m’as littéralement dérouillé le nez en refermant la porte, Dottie. J’ai le museau solide mais je tiens quand même à pouvoir exhiber mon charme hypnotique jusqu'au jour sacré de mes funérailles. Bonjour le succès sur Meetic avec un pif démoli ! » Entrant dans la cuisine sur les talons des filles, elle déposa discrètement les bières dans un coin de la cuisine. S’approchant avec candeur de Dottie, elle déposa son menton sur son épaule « J’ai le bide qui me hurle de te poser la question : qu’est-ce que t’as fait de bon ? C’est un crève-bidou ces odeurs, j'veux goûter à tout ! » Puis se retournant vers leur hôte éblouissante : « J’ai bien fait d’oublier mes plats dans mon frigidaire ce matin : Dottie nous aurait de toute façon pas laissé assez de place pour autre chose. Je m'excuse d'arriver les mains vides ! » Mensonge odieux pour dissimuler la vérité sur cette soirée omise sur le calendrier.
MADE BY @ICE AND FIRE.
Avery Hartford
Messages : 417
FC, crédits : Alicia Vikander, by ellaenys (ava) & mars (code signa)
Pseudo, pronom : Bliss, elle/she
Pronoms : elle/she
Age : 34 ans (23 Juillet 1988)
Activité : nouvelle propriétaire de la clinique vétérinaire.
Statut : éternelle célibataire, le coeur pris, platonique. besoin d'expirer.
Logement : petite maison en bois à dovecote hill que tu loues pour le moment. un crédit à la fois.
Style RP : longueur aléatoire, selon partenaire. deuxième personne priorisée, possible première.
Thèmes récurrents : stress post traumatique : noyade - souffrance animale : vétérinaire - consommation d'alcool et de tabac fréquente - évocation d'abandon -
Parfois pur se sentir mieux, pour faire le vide ou prendre une décision importante, il n'y a pas besoin de faire beaucoup. Juste s'entourer de bonnes personnes. Toi, tu sais qui sont tes personnes de confiance dans ce genre de moment. Tu fais régulièrement appel à deux de tes meilleures amies. Clairement, les deux seules que ton groupe d'amis possèdent. Et heureusement qu'elles sont là, puisque sinon, tu te retrouverais entourée d'hommes, entre tes amis chez les Goonies et tes frères... compliqué après de ne pas évoluer vers un genre plus masculin. Là, ce week-end, tu as terriblement besoin de féminité et de compréhension. Elles sont tout ce que dont tu as envie. Et ce n'est que pour elles que tu te farcies des courses pour une soirée d'une de tes années universités.
Tout est quasiment prêt lorsque la première de tes amies n'arrive. Il s'agit de Dottie, un sourire taquin dessiné sur tes lèvres, tu la regardes les bras chargés de pleins de belles et bonnes choses. Tu récupères à la volée les deux bouteilles qu'elle te file avant qu'elles ne terminent par terre. Tu la suis alors qu'elle maîtrise presque mieux que toi la maison que tu loues depuis ton retour. Elle a fait des gâteaux, est-ce que tu es étonnée ? Pas plus que cela, elle a un talent pour la cuisine que tu n'auras jamais. Même une pizza surgelée, tu es capable de la faire brûler. Vraiment, tu aimes la nourriture mais la préparer, c'est loin d'être ton truc. " - Tu as fait ça aujourd'hui ? Toute seule ? " Parce que oui, cela te scie ce genre de truc. Impressionnant. " - Maqui doit être ravie d'avoir une mère qui fait de si bons gâteaux bon sang " Tu ranges les bouteilles dans le frigo, là où il reste de la place. Toi clairement, tu n'as rien cuisiné. Des trucs tout prêts installés dans des assiettes et des bières encore au frais. Et évidemment, une bonne bouteille de whisky. Littéralement, ton alcool préféré. Tous les Goonies savent cette faiblesse pour le nectar sucré. Tu te tournes vers Dottie pour répondre à la première interrogation... Un faible sourire parce que tu repenses à Garrett... tu regardes instinctivement ton téléphone calé dans la poche arrière de ton jean. Tu n'as pas le temps de répondre que tu entends la porte s'ouvrir. Nixi vient d'arriver. Tu ranges ton téléphone pour avancer vers Nixi. Son discours te fait rire, directement. " - Je suis sûre que tu restes sublime le nez de travers !" Tu la taquines. " Meetic, vraiment ? Et est-ce que ça marche ce genre de plan ? " Pas que tu sois intéressée, enfin, on ne sait jamais, si tu fait trop attendre Garrett, il fuira peut-être et tu le regretteras. Vous vous retrouvez dans la cuisine, devant les bons plats de Dottie. " - Clairement, si Dottie n'avait pas été là, il n'y aurait que du chimique à cette soirée ... " Tu souris un peu. " - Oui Dottie, qu'est-ce que tu nous as fait, j'ai déjà envie d''y goûter !" Tu te tournes pour attraper des gobelet en carton, le genre qu'on utilise pour les beerpongs, donc grand. Tu fais craquer le bouchon de la bouteille de whisky. " - Bon, moi, j'ai définitivement besoin de ça, l'une de vous en veut ? " Tu t'en sers un verre attenant leur réponse et agir en conséquence. " - Pour répondre à ta question Dottie, on fait aller, j'ai demandé un peu de temps à Garrett..." Et il te manque déjà. Tu noies cette réplique dans l'alcool pour ne pas avoir à entendre ce que tu refuses. " - Vous, les filles, vous allez bien ? "
(c) mars.
Dorothy Hammett
Messages : 61
FC, crédits : Jenna Louise Coleman + Wesleynator (avatar)
Pseudo, pronom : Oreflam Rouge - She / Elle
Pronoms : She / Elle.
Age : 34 ans.
Activité : Institutrice et Gérante de l'Oblivion Bar.
Statut : Divorcée, mère célibataire.
Logement : Un 4 pièce situé à Rockmouth.
Style RP : J'essaie de RP au moins une fois tous les 15 jours, en général j'écris entre 500 et 800 lignes.
« Si le nez de Cléopâtre eût été plus court, toute la face du monde aurait changé. » Dit Dottie d'un ton faussement solennel lorsque Nixi arrivée quelques secondes après elle l’accusa de lui avoir littéralement claqué la porte au nez. Puis tout en riant, une fois déchargée de ses nombreuses victuailles, la jeune femme se tourna vers la chapelière et la prit dans ses bras, prenant le temps de l’étreindre de longues secondes. « Blague à part je suis désolée ma toute belle ! J’espère que je n’ai pas trop abîmé ce joli museau ! Il a de quoi faire des ravages, autant sur Meetic qu’au MoMA ! » En disant cela, la gérante de l’Oblivion Bar posa son pouce sur le nez de son interlocutrice pour le titiller en riant et en se demandant si Nixi était vraiment inscrite sur Meetic. Puis elle se tourna vers sa meilleure amie, Dorothy ne put s'empêcher de rouler des yeux et de hausser les sourcils. Avery et Garrett c’était une (très) longue histoire que la petite brune ne connaissait que trop bien, une histoire digne d’Hartley Coeur à Vif et de toutes ces séries pour adolescents où les deux protagonistes se tournent autour pendant dix-huit saisons avant de s’avouer leurs sentiments et de finalement se mettre en couple. Mais même si elle souhaitait que les deux vieux amis finissent ensemble, l’enseignante savait également qu’il y avait quelques petites différences entre les fictions australiennes et la réalité… Quoi qu’il en soit en bonne copine, la trentenaire esquissa un grand sourire et prit même un petit air satisfait lorsqu’on lui parla des gâteaux qu’elle avait cuisiné pour l’occasion. « Pour une fois que le fait d’être mère célibataire m’apporte quelque chose… » En vrai elle avait déjà apprit à cuisiner bien avant son divorce, mais en se séparant officiellement d’Howard, elle s’était sentie obligée d’offrir la meilleure vie possible à son fils Télémaque, que ce soit en faisant en sorte qu’il réussisse ses études, qu’il ne manque de rien ou tout simplement qu’il puisse déguster d’excellents desserts.
« Bah écoute toujours célibataire, toujours en train de me prendre la tête avec mon ex-mari pour des choses terriblement futiles et toujours pas corrigé les dictées de mes petits loups… mais ça va, on a connu pire en vrai ! Je suis contente de vous voir ! »
Quand elle voyait à quel point le père de son fils pouvait être con et borné, elle se demandait comment elle avait pu l’aimer aveuglement pendant d’aussi longues années… Depuis leur séparation, leur relation était de plus en plus tendue. De nouveau en couple, après avoir été quasiment absent pendant plusieurs années, Howard de nouveau en couple se sentait soudainement l’âme d’un papa idéal, ce qui énervait profondément son ex-femme. « Bon j’ai très envie de découvrir la surprise dont tu m’as parlé Ava… » S’exclama-t-elle tout en tapant dans les mains pour montrer son excitation.