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 Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius

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Esma El Misri
Esma El Misri
Messages : 262
FC, crédits : May El Calamawy (bigbadwolf ♡)
Multicomptes : Avery + Sally
Pseudo, pronom : Bliss, elle/she
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Pronoms : She/ Elle
Age : 35 yo.
Activité : Un flot d'intitulés pour te dénommer. Parfois menteuse, parfois folle. parfois bénédiction. On appelle ta profession, chasseur de fantôme, ghostbuster. Un peu médium aussi, même si tu le refoules au plus profond de toi.
Statut : Célibatairement engagée. Un mariage contracté et oublié. Engagée sans t'en rendre compte dans une relation faîte pour durer.
Logement : Van posé au pied d'une demeure hantée. Quartier de Dovecote Hill, un peu isolée. Et si vous frappez et que personne ne répond, vous la trouverez en train de goûter à la meilleure tarte du Dîner.
Style RP : deuxième personne du singulier ( possible première ) - dialogue en français - accepte ceux en anglais. Moyenne de mots : 600 mots (+/-) - réponses toutes les semaines.
Thèmes récurrents : perte proche - paranormal - fantôme - médiumnité - horreur


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  Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Lun 23 Mai - 16:42


Are we dancing like we're burning in paradise



" - Je te jure que j'ai cuisiné pendant que tu dormais, tu sens pas cette bonne odeur ? " De rien. Evidemment que tu n'as pas cuisiné. Tu n'as jamais été douée pour faire cuire les aliments et les mélanger entre eux. En général, cela ne donne pas le truc escompté., le goût est infâme alors non, hormis les pâtes et le riz, tu ne fais pas à manger. Effectivement, tu es allée au dîner à pieds. Une volonté de surprendre un peu, de changer un peu d'air. A force de dormir en face de cette maison, vos esprits surchauffent et s'épuisent. Tu as pensé qu'une pause serait la bienvenue. Tu en as terriblement besoin. Marius aussi, tu le sens. C'est pour ça que tu es partie tôt ce matin, le laissant dormir et ne le réveillant pour que lui faire une surprise. C'est sans nul doute les vibrations sur van en mouvement qui ont eu raison de son sommeil. Tu en es désolée mais, tu es sûre que la suite lui plaira, tu espères du moins. Tu fais avec les moyens du bord. Un repas au diner, avec une tarte en dessert n'est-ce pas un bon moyen de lui faire plaisir ?

" - Okay, okay, je suis allée au diner, mais j'ai pris ton plat préféré ! Et ton dessert préféré et du café. Tiens ! " Tu lâches d'une main le volant pour lui tendre un gobelet de café à l'arrière. Noir pour le premier de la journée, évidemment. Tu remets les deux mains sur le volant avant que Marius ne panique, alors que franchement, ta conduite est excellente ! Pour une fois ! Tu boiras ton café, une fois que vous serez arrivés à destination, ce qui ne va plus tarder maintenant. Les hauteurs se dessinent, on commence à percevoir l'océan derrière les sapins. Tu trouves un chemin, tu engouffres doucement le van pour ne pas secouer trop fort les voyageurs. Tu le gares un peu plus loin, ne pouvant pas descendre avec. " - Voilà, on va finit à pieds, debout monsieur " Tu souris en te retournant vers Marius. Poltergeist assis sur le lit, la queue qui remue. Tu attrapes les sacs de victuailles et ton café et fais le tour du van pour ouvrir la porte arrière. Tu grimpes dedans et termines de préparer vos affaires. Tu espères que la pluie s'abstiendra pour quelques heures, tu n'en demandes pas trop quand même. Tu remplis un sac à dos d'une nappe de pique-nique, de couvertures, verres et assiettes. Un paquet de marshmallows pour compléter et voilà que le tour est joué. Tu hisses le sac à dos sur tes épaules et tu attrapes le sac de bouffe. " - Tu vas adorer, je suis venue ici le premier jour, je t'ai envoyé une photo, je ne sais pas si tu te souviens... c'est calme, à cette heure les surfers sont déjà partis, on aura la plage pour nous ! " Tu tentes de vendre ton idée, tu crains qu'il ne soit pas emballé. Poltergeist est déjà à tes pieds et attends son papa avec impatience. " - On doit juste descendre pendant cinq minutes, on entend déjà le bruit des vagues... l'odeur iodée ! ça me rappelle presque quand mes parents m'emmenait sur Long Island pour les vacances ! " Sans le millier de touristes évidemment mais l'odeur est similaire. Pleine de souvenirs.
(c) mars.

Marius Acheron
Marius Acheron
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Lun 23 Mai - 22:29


the beach, at lunch
@esma el misri

C'était surprenant d'être réveillé par les vibrations du van. Une légère impression de se faire kidnapper au milieu de nulle part. Mais je reconnaissais entre mille la conduite d'Esma. Et Poltergeist l'observait trop sereinement à côté de moi pour qu'un inconnu soit derrière le volant. Je me redressais difficilement sur le lit. Toujours endormi par les anti-douleurs. Toujours handicapé par mon bras en écharpe. J'avais peut-être légèrement sous-estimé ma chute. Tous les médicaments et les huiles du monde ne m'aideraient pas à remettre sur pied au bout de seulement quelques jours.

Je me hissais près des sièges à l'avant pour observer la route et la conductrice. Une odeur chatouillait mes narines. Les sacs du diner la trahissaient plus que son incompétence à cuisiner. Elle n'était pas du genre à avoir appris à faire à manger durant ces huit derniers mois. Je ne lui jetais pas la pierre. Ni elle ni moi n'étions intéressés par ça. Les plats des restaurants locaux nous faisaient survivre. Leurs desserts nous apportaient un peu de chaleur dans nos vies bien trop sombres. Merci. J'attrapais le café volontiers et le portais aussitôt à mes lèvres. Un regard bref à mon téléphone pour découvrir que j'avais dormi... longtemps. Très longtemps. Tu aurais pu me réveiller avant. Je n'étais même pas sûr qu'elle aurait pu. Et au fond, j'étais plutôt soulagé d'être enfin reposé après ces nuits de cauchemar et de douleur à chaque fois que je bougeais d'un centimètre.

Nous arrivions rapidement. Tout était proche dans cette ville. Je pouvais difficilement l'aider à porter grand chose. Je préférais veiller sur Poltergeist. Comme s'il avait besoin de qui que ce soit pour être bien éduqué. Je me souviens. J'avais longtemps lu ses messages. Imprimé ses photos au fond de ma rétine. Un moyen de rester connecté avec elle pendant tout ce temps. Nous n'en parlions plus. Elle l'avait demandé. Alors je ne rajoutais rien et me laissais simplement guider. La météo était agréable. Cette légère brise marine et les températures clémentes d'un mois de mai. Peut-être pas la chaleur parfaite pour tremper les pieds dans l'océan, mais assez bon pour pique-niquer sur les plages brumeuse de l'Oregon.

Je l'écoutais me raconter ce souvenir d'enfance. Elle n'était pas très loquace sur son passé. Moi non plus. Nous avions tous les deux nos raisons. Je n'étais pas réellement un homme des plages. J'étais plus dans mon élément dans les grandes plaines et les forêts verdoyantes. Les souvenirs de Roumanie peut-être. Ou ceux de l'Illinois un peu plus vieux. C'était plus roadtrip que farniente à la plage chez nous. Pas une grosse surprise. Le van qui surplombait la descente de marches que nous empruntions en était la plus belle preuve.

J'espérais ne pas tomber sur la route. Certaines roches étaient humides, les restes sûrement d'une légère rosée matinale. Je me sentais déjà complètement impuissant sans mon bras droit, je ne m'imaginais pas avec le gauche en moins. Tu n'avais pas une route moins casse-gueule ? sifflais-je à Esma déjà loin devant, plus à l'aise que moi sur ce terrain de moins en moins praticable. Popol avait l'air heureux lui. Difficile de tomber avec des pattes si petites. Il était simplement heureux d'être libre d'aller et venir entre nous deux. Une langue stupide qui pendait lorsqu'il revenait à mon niveau. J'arrive, j'arrive. pestais-je à l'animal et son jugement.

La pente devenait plus douce. Les rochers commençaient à faire place au sable. Je souriais en découvrant les pattes du corgi qui marquaient le sol derrière lui. Je suivais le scooby gang lentement, appréciant au passage la vue qui se dessinait devant nous. Ce n'était peut-être pas mon environnement préféré, mais il fallait bien admettre que le paysage était agréable. C'est pas mal. J'usais rarement plus de superlatif. Ça ne voulait pas dire que je n'appréciais pas l'instant présent. Qu'est-ce que tu as préparé alors ? Pour ne pas dire commandé. Je ponctuais d'un clin d'œil ma question.
Esma El Misri
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Lun 23 Mai - 23:40


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Il râle. Est-ce que c'était évident ? Oui. C'est Marius. Il vient de se réveiller et il n'a pas pris son café encore. C'est bien pour cela que tu as prévu le nécessaire. Uun gobelet de café fumant. Tu lui tends, il a besoin d'une bonne dose de caféine. Toi aussi d'ailleurs.; Bien que cela fasse plusieurs nuits où tu ne fais pas de cauchemar. Tu sens Marius tendu, fatigué, son épaule l'empêche d'être libre de ses mouvements, il ne dort pas bien. Voilà pourquoi tu l'as laissé dormir, il en avait besoin et tu ne voulais pas interrompre un sommeil qui semblait réparateur. Tu t'es habillée rapidement à l'extérieur du van et tu es presque sûre qu'un des habitant passant en vélo a vu ta petite culotte. Peu importe, au moins il aura vu quelque chose d'agréable aujourd'hui et pourra le raconter à tout le monde. Tu ne prévois pas de maillot de bains, le temps n'est pas tout à fait idéal pour une baignade, bien que parfois on ne sache pas de quoi la journée soit faîte. Tu es allée à pieds chercher deux tartes. C'est ce que Marius préfère au monde, tuerait-il pour une part de tarte ? Oui, évidemment. Tout comme toi qui s'est rendu malade à en avoir trop mangé il n'y a pas si longtemps. " - Tu avais besoin de dormir. "

Il bougonne, blablabla, tu aurais pu le réveiller avant, blablabla. " - Tu connais le concept de surprise ? " Tu as envie de l'embêter, parce qu'il est d'humeur ronchon. Le chemin est là, tu te gares correctement. Tu as presque envie de t'applaudir et de lui noter combien tu as bien conduit mais tu le laisses avaler sa première gorgée de café avant de trop abuser de sa patience. Tu lui expliques un peu où tu l'emmènes, le pourquoi du comment, l'envie de changer d'air. Tu lui rappelles cette photo de la plage d'Oregon que tu as envoyé il y a quelques jours à ton arrivée. Le discours n'a pas besoin d'être relancé, il le sait, tu le sais, tu lui as demandé de ne pas parler des huit mois qui vous ont séparé. Tu n'es pas prête à mettre des mots sur la douleur que tu as ressenti lors de son absence. Tu n'es pas prête à comprendre ce que tu as ressenti, peut-être même ce que tu ressens aujourd'hui. Moins tu te poses de questions, mieux c'est. Tu as toujours fonctionné comme ça. Marius est à tes côtés, tout va bien.

Tu finis de tout préparer. Tu te charges comme une mule, sachant que Marius ne peut rien porter à cause de son épaule. Le sac à dos, le sac du diner avec les deux tartes que Marius préfère. Tartes aux fraises, tu sais qu'il les adore, ce n'est sans doute pas la plus complexe à réaliser mais tu tenais à ce qu'elles ne soient pas brûlées. Lorsque tu prends le chemin de la plage, et tu lui racontes une anecdote sur tes parents. Tu n'en parles pas beaucoup, c'est une douleur que tu as décidé d'enfouir au fond de toi. Lorsque tu parles d'eux, cela te rappelle les tragiques circonstances de leur mort et tu ne le supportes pas. Tu sais que c'est parfaitement de ta faute si ton père a détourné son regard de la route, si vous avez percuté à pleine vitesse une autre vitesse. Tu ne supportes pas cette idée, elle te ronge depuis toute petite. C'est sans doute cette colère sourde qui te rend si sauvage avec les gens qui tentent d'entrer dans ta vie. Tu n'arrives pas à laisser quelqu'un t'atteindre. Tu pensais ne pas y arriver, tu n'as pas vu venir Marius, il s'est immiscé doucement mais sûrement. Tu souris lorsqu'il parle un peu de ses vacances, un peu c'est le mot. Une phrase. " - La plage ne veut pas dire farniente, tu n'as jamais fait de concours de châteaux de sable ? " Tu étais championne en la matière ! Depuis combien de temps n'en as-tu pas fait ?

La plage arrive sous tes pieds, le sable sous ta paire de vans usées. Tu les retires maladroitement pour laisser ta peau entrer en contact avec le sable frais. Le soleil n'a pas encore eu l'occasion de le brûler. Tu entends Marius pester derrière. Tu lèves les yeux au ciel. " - Tu peux arrêter de râler ? " Tu ressens un peu de frustration. Tu n'es pas sûre qu'il apprécie le moment. Tu tentes de ne pas te braquer et de faire demi tour, le moment va être bien, tu t'en convaincs. L'idée n'est pas mauvaise, pour le moment. Tu trouves un spot pas trop mal, poses les sacs dans le sable et étend la nappe le temps que Marius arrive à ta hauteur. Il semble commencer à apprécier. Tu esquisses un demi-sourire. Tu ne sais pas s'il le dit pour te faire plaisir ou si vraiment, il aime le cadre. Il s'intéresse à ce que tu n'as pas cuisiné. Tu te mordilles la lèvre. " - Je ne sais pas vraiment si tu mérites mais bon... " Tu fouilles dans le sac, tu sors l'une des tartes dans sa boîte. " - Tourne toi deux secondes ! " Tu ris un peu à la bêtise que tu prépares. Tu sors de ton sac à dos des bougies, tu en places quelques unes que tu allumes tant bien que mal avec l'air marin. Tu positionnes la tarte décorée sur la nappe dans une assiette. " - Tu peux te retourner " Tu es prête... le temps du demi tour. " - Joyeux Non-Anniversaire ! " Tu applaudis et lèves les bras en l'air comme si vraiment tu lui souhaitais un bon anniversaire. Ce n'est pas aujourd'hui, tu es au courant, mais tu avais envie de cela... vous avez loupé vos deux anniversaires par son absence. Aujourd'hui est un jour lambda que tu as envie de marquer. " - Cela te fait plaisir ? Un pique-nique tarte à la fraise ! " Tu approches ton gobelet de café qui a déjà trop refroidi à tes lèvres pour une gorgée. " - D'ailleurs... la tarte tatin... à mon anniversaire, c'était toi ? Il n'y a que toi qui soit au courant ! " Tu as toujours fantasmé sur ce présent, simple mais si symbolique. " - Installe-toi ! " Tu finis ton café. Bon, après le café, il faut passer aux choses sérieuses. Tu sors deux coupes de champagne et une bouteille de jus de pomme pétillant, Marius est sous médicaments, pas d'alcool ! " - On fera semblant de boire du champagne ! " Tu as besoin de cette insouciante aujourd'hui après ces derniers jours lourds de bouleversements. " - On trinque ? "

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Marius Acheron
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Mar 24 Mai - 21:00


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@esma el misri

Je ne savais pas trop ce que nous faisions là. Ce qu'elle nous préparait. Quelle surprise elle avait certainement dans son sac. Je n'étais pas un grand fan des surprises. Ma vie était déjà bien assez remplie de mystères. Je préférais qu'on me dise les choses directement. Bonnes ou mauvaises. Mais c'était Esma. C'était sa façon d'être. Son excentricité que je n'avais pas. Je me pliais à ses règles et me retournais, à peine arrivé à son niveau près de la nappe. Je jalousais brièvement Popol qui avait tout le luxe de la regarder faire sa petite installation. Mon visage se levait un instant pour apprécier le ciel et l'air marin. C'était un sentiment assez nouveau. Les routes m'avaient rarement mené sur les côtes. Je n'avais probablement jamais fait de château de sable. Ni enfant. Ni... jamais.

J'avais enfin le droit de me retourner. Mon regard atterrissait sur une tarte et une Esma beaucoup trop heureuse. Je riais. Peut-être plus moqueur que véritablement heureux. Qu'est-ce que ça veut dire ? J'hésitais un instant à sortir mon téléphone pour vérifier la date. Mais nous étions l'un et l'autre bien loin de nos anniversaires respectifs. C'est encore une référence que j'ai pas ? Je m'installais en face d'elle sur la nappe, les bougies qui crépitaient entre nous. Pas de mot sur la tarte tatin. Simplement un regard et un sourire qui en disaient longs. Elle avait raison. Qui d'autre l'aurait fait ? Elle n'avait que moi. Pas à connaitre ses goûts. Juste... que moi. Alors peut-être que la culpabilité de l'avoir quitté avait été plus pesante ce jour-là. Ou peut-être que je n'arrivais simplement pas à l'abandonner complètement pour son anniversaire. Mais évidemment que c'était moi.

Une fraise disparaissait rapidement entre mes lèvres. C'est pas comme ça qu'on mange de la tarte, Marius entendais-je avec un fort accent roumain dans mon esprit. J'attrapais la flûte. Elle passait rapidement sous mes narines. De la pomme. Je haussais les sourcils, étonné. Je n'étais pas particulièrement intéressé par l'alcool, mais j'étais surpris du choix. Elle pensait sûrement à mon traitement. C'était tout à son honneur. Mais ce déjeuner faisait de moins en moins de sens pour moi. Trinquons. Les verres tintaient entre nous. Je prenais aussitôt une gorgée. C'était bien du jus de pomme. Je souriais bêtement. Il y avait quelque chose d'insouciant et reposant à cet instant. Un sentiment que je ressentais que trop rarement. Merci Esma. Pour... beaucoup de choses.

Je volais une nouvelle fraise. Mon bras en écharpe tenait la coupe contre moi et me servait de prétexte pour ne rien faire d'autre. Je couperais bien la tarte mais... Je serrais des dents, faussement gêné. Un regard vers mon bras et ma blessure pour appuyer mon incapacité temporaire. Je tirais le trait pour l'énerver et me faire plaindre. La douleur était toujours là. La fatigue d'autant plus. Mais j'appréciais qu'elle prenne soin de moi. Elle râlait toujours mais elle était là. Les médicaments. Les huiles. Les massages. Les surprises. Elle n'avait pas à faire tout ça et pourtant, elle était là. Mon dessert préféré entre nous.

Je m'allongeais légèrement sur la nappe. Simplement surélevé par mon bras valide et sirotant le jus de pomme. Il fallait se faire des cadeaux ? Je connais mal les règles des non-anniversaire. S'il y en avait. J'hésitais à faire une remarque sur mon retour comme étant le plus beau cadeau, mais je retenais mes mots. Peut-être que je pourrais lui trouver quelque chose en ville plus tard. Elle portait toujours le pendentif que je lui avais offert. Mes yeux étaient rivés dessus à cet instant. Elle ne l'avait pas quitté après tout ce temps. Même durant mon absence.
Esma El Misri
Esma El Misri
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Mer 25 Mai - 9:48


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Pourquoi la plage ? Pourquoi est-ce le premier endroit auquel tu aies pensé ? Pourquoi est-ce là que tu te sens bien ? Cela n'a rien de pratique la plage. Rien de simple pour un pique-nique. Le sable partout, le bruit des vagues, le vent. Pourtant, c'est là, c'est ici que tu avais envie d'emmener Marius, prendre l'air, un air nouveau, moins maudit que celui de cette maison sur laquelle vous travaillez. Les flashs reviennent souvent. Tu les vois heureux sur le sable de Long Island. Ta mère te préférant un goûter un sourire aux lèvres et ton père t'envoyant un frisbee, toi essayant tant bien que mal de le rattraper…courant pour aller le chercher. Ta mère t'appelle, elle te tend un sandwich avec une barre de chocolat que tu t'empresses de prendre les doigts plein de grains de sable. Tu te souviens de l'odeur iodée et chaude… des tes boucles virevoltant au gré du vent… tu étais heureuse. Le dernier été avant qu'ils ne disparaissent. Des jours heureux et insouciants. Qui aurait pu prédire une fin tragique, une sortie de jeu si violente ?

Personne.

Tu revois ces scènes de bonheur perdu. Qu'espères-tu ? En créer de nouveau avec Marius ? Serait-ce si grave d'espérer une telle chose ? Désirer une telle chose ? Le bonheur semble être à portée de main lorsque Marius est dans tes parades. Alors tu es en droit de vouloir des souvenirs, de beaux souvenirs ou la mort n'est pas omniprésente. Tu as envie de le voir sourire, rire peut-être, de voir Poltergeist courir, s'amuser lui aussi. Tu sais bien qu'il est le plus heureux dans votre trio bancal. Tu as envie de ça…parce que ce petit groupe que vous êtes, c'est ce qui se rapproche le plus d'une famille. Oui, ils sont ta famille. Même Marius bougon tu apprécies. Il a de bonnes raisons de l'être. De très bonnes à vrai dire. Son bras est toujours en écharpe suite à la bousculade d'un fantôme. Tu te rappelles depuis combien de temps ton cœur n'a pas battu aussi fort. L'idée de le perdre alors que tu viens juste de le retrouver t'es insupportable.

Tu ne sais pas pourquoi l'idée des bougies sur la tarte à la fraise. Tu ne sais pas ce qui t'a pris, tu t'es laissée emporter par l'effet de la préparation de cette petite surprise. Ce pique-nique organisé, maladroitement sans certitude que cela lui plairait... Tu as vu des bougies, oui, okay tu en as pris. Après tout, n'est-ce pas tous les jours que l'on fête les non-anniversaires ? Référence évidente à Alice au Pays des Merveilles... mais évidemment, tu aurais dû te douter que Marius n'avait pas la référence. Tes épaules s'affaissent légèrement, quelque peu déçue que l'effet ne soit pas celui escompté. " - Sérieusement Marius ? Alice au Pays des Merveilles ? " Tu laisses tomber. Les bougies fondent déjà sur la tarte, tu les retires avant la catastrophe. " - u n'as jamais regardé ne serait-ce que le walt disney ? même pas lu ce classique de la littérature britannique ? Okay, laisse tomber. " Tu soupires. Tu le regardes attraper des fraises sur la tarte avec la furieuse envie de lui taper la main. Tu finis par le laisser faire, c'est son dessert préféré après tout. Tu t'occupes plutôt de sortie les coupes et le jus de pomme qui pétille. Pas de champagne, monsieur a un traitement et évidemment que tu y as pensé, c'est pour cela qu'il a dormi toute la matinée. Impossible de lui faire boire de l'alcool à ce moment-là, ce n'est pas l'envie qui manque, seulement tu préfères être raisonnable.

Vos deux verres s'entrechoquent. Tu souris lorsqu'il te remercie. Tu cherches quelque chose à dire ou rajouter, tu lui souris, presque en rougissant. " - On pourrait trinquer à la vie, qui réserve parfois de drôles de surprises mais de belles rencontres. " Voilà, rien de plus sans penser que les belles rencontres n'en soient qu'une et qu'évidemment tu parles de lui. Ne tombons pas dans le mélodramatique. Et s'il t'attribue cela, tu pourras toujours répondre que tu as rencontré un excellent cuistot au dîner qui maîtrise l'art de la tarte tatin comme personne et que c'est de cela dont tu voulais parler. Oui, évidemment. L'épanchement de sentiments n'a jamais été quelque chose fait pour toi, c'est un truc que tu évites, qui te fait fuir, te fout la trouille, rend réelles des choses que tu ne veux pas toujours voir, la prise de conscience sera pour plus tard, okay ? Pour l'heure profitez.

Marius reprend, oui, euh la tarte, concentration Esma. Ne pas faire n'importe quoi, ne pas la réduire en bouillie, c'est partie. Une forme de pression stupide s'installe. C'est lui qui coupe les tartes d'habitude, bon sang. Tu attrapes les assiettes en carton, le couteau dans ton sac de randonnée rempli de bordel pour l'occasion. Tu en remplis une première assiette sans trop de dégât, puis une deuxième... une fraise se fait la malle, arf ! Tu poses l'assiette de Marius devant lui et tu rattrapes le fruit avant qu'il ne finisse dans le sable. Tu lui tends. " - Ouvre la bouche " Tu la déposes entre ses lèvres en riant un peu. " - Elles sont bonnes j'espère ! " Les fraises ont l'air succulentes. Tu te rends compte que tu as faim, premier repas de la journée finalement. Il s'intéresse aux règles des non-anniversaires, cela te fait sourire. Tu croques dans une part de tarte, te mettant de la crème sans doute un peu partout autour des lèvres, tentant vainement de récupérer ce qu'il reste autour de ta bouche avec ta langue. Un spectacle magnifique à n'en pas douter. " - Nope " Tu finis d'avaler ta bouchée et tu reprends. " - On fait comme on veut, on peut se faire des cadeaux ou pas, le but étant de fêter chaque jour de l'année et pas seulement celui où l'on est né. " Tu expliques ça si aisément, comme si cela faisait partie d'un quotidien. Parfois, il faut fêter les journées qui se déroulent bien. Profiter. S'amuser. " - J'avais envie de marquer un peu le coup, profiter que le temps ne soient pas sur pluie constante pour sortir un peu du van ou de cette fichue maison. " Un soupir las. Tu mords encore dans ta part, elle menace de s'écrouler dans ton assiette ta part de tarte. Tu parviens à sauver les morceaux qui se brisent. Pourquoi ce n'est pas simple à manger comme un gâteau au chocolat ? " - Tu vas réussir à manger ou il faut que je t'aide ? " Tu le taquines. Son bras dans l'écharpe n'aide pas à faciliter ses mouvements. Tu piques une fraise sur le reste de tarte. " - Tiens, je t'en offre une autre " Tu lui tends à nouveau dans la bouche le fruit avec un sourire taquin. Tu bois une gorgée de jus de pomme pétillant, regrettant presque le champagne avec les fraises, cela passe mieux. Tant pis. Tu notes qu'il te regarde, tu fronces les sourcils. Est-ce toi ou un détail qui t'échappe ? Tu ne sais plus bien. " - Monsieur Acheron, que regardez-vous comme ça ? " .


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Marius Acheron
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Jeu 26 Mai - 0:28


the beach, at lunch
@esma el misri

Je n'avais jamais réellement compris comment j'avais pu passer à côté de ces dessins animés classiques que chaque enfant est censé avoir vu dans sa vie. Mes parents n'avaient rien contre, ce n'était juste pas... eux. Pas de livres de conte. Pas de soirée devant la télévision. On m'avait collé très jeune devant un piano parce que ça avait été pendant longtemps mon seul moyen de communiquer. Et j'en étais resté là. Je n'avais jamais pris goût à la fiction, quelle qu'elle soit. Je n'avais pas le sentiment que je manquais quelque chose. Mais j'étais parfois de ne pas comprendre certaines références. Esma m'avait forcer à regarder beaucoup de choses avec elle. Je feignais souvent l'intérêt. Mais les lacunes étaient toujours présentes et retenais peu ce que je finissais par visionner.

La tarte perdait ses fraises une à une. Soit par accident, soit parce qu'Esma m'aidait à les gober. Très bonnes ! commentais-je la bouche pleine. Je faisais glisser le tout avec le jus de pomme, toujours en quête d'un cadeau. Même si ça n'avait pas l'air nécessaire, maintenant que l'idée avait germé dans ma tête, je regrettais de ne pas y avoir pensé plus tôt. Peut-être que j'aurais pu revenir avec quelque chose. La situation et la peur à ce moment là m'avaient laissé peu de place pour y penser, mais il n'était jamais trop tard. J'avais peut-être une idée. Pour plus tard.

Je devrais y arriver ! Je me redressais pour prendre en main la part qu'elle m'avait servi. Mon verre vide tombait sans risque sur la nappe. J'acceptais la nouvelle fraise tel un oisillon avant de prendre un premier croc dans la tarte. Parfaite. Mon regard restait fixé sur elle. Mes yeux glissaient toujours sur le pendentif qui dansait à son cou au moindre mouvement. Le soleil faisait briller la péridot censée la protéger depuis toutes ces années. Je me souvenais quand je lui avais offert. Un cadeau innocent. Qui pourtant ne l'avait jamais quitté. Sa question me tirait de mes souvenirs, réalisant qu'effectivement le point que je fixais pouvait être mal interprété. Je riais légèrement à cette idée. Pas ta poitrine. Un nouveau croc dans la tarte. Je regardais ton collier. Tu l'as toujours. Ce n'était pas une question. Pas une surprise. Un simple constat que j'appréciais. Je n'étais pas sûr des vertus qu'on lui prêtait, mais si la pierre l'avait aidé d'une quelconque manière, j'étais heureux.

La tarte reposée sur la nappe, j'agitais des doigts pour attirer Poltergeist qui courait seul sur la plage. Je le caressais doucement, assez pour qu'il se rapproche toujours plus et vienne poser sa tête sur ma jambe pliée. Je tentais de lui faire goûter une fraise mais après l'avoir senti légèrement, il décidait de détourner le regard. Je la mangeais à sa place. Toi aussi tu as bien mérité de profiter aujourd'hui. Une gratouille sur le sommet de son crâne. Il était toujours là. Fidèle au poste. Toujours à prendre soin de nous, nous protéger ou nous faire rire. Le hasard l'avait mis sur notre route et je dois bien admettre que l'adopter n'avait pas été mon idée première. Mais j'observais ce portrait de famille un instant. Les cheveux d'Esma au vent. Le chien qui s'endort doucement sur moi.  Je n'étais pas certain de les avoir vraiment choisi, mais ils étaient là. On ne choisit pas sa famille. Mais je ne regrettais à aucun moment la mienne.
Esma El Misri
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Activité : Un flot d'intitulés pour te dénommer. Parfois menteuse, parfois folle. parfois bénédiction. On appelle ta profession, chasseur de fantôme, ghostbuster. Un peu médium aussi, même si tu le refoules au plus profond de toi.
Statut : Célibatairement engagée. Un mariage contracté et oublié. Engagée sans t'en rendre compte dans une relation faîte pour durer.
Logement : Van posé au pied d'une demeure hantée. Quartier de Dovecote Hill, un peu isolée. Et si vous frappez et que personne ne répond, vous la trouverez en train de goûter à la meilleure tarte du Dîner.
Style RP : deuxième personne du singulier ( possible première ) - dialogue en français - accepte ceux en anglais. Moyenne de mots : 600 mots (+/-) - réponses toutes les semaines.
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Jeu 26 Mai - 15:44


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Il te fixe. Tu ne sais pas pourquoi cela te gêne de la sorte. Un regard perçant, dans le vague sur une partie de ton corps. Tu n'es pas sûre que ce soit cela qui te dérange... c'est qu'il puisse s'évader de la sorte en te regardant. Qu'est-ce que tu vois toi, quand tu le regarde ? Quand tes lèvres amènent une fraise entre ses lèvres, lorsqu'il est contre toi dans votre lit dans le van, lorsque ses mains passent sur tes tempes pour faire passer une migaine ? A quoi tu penses ? Un tumulte de chose. Des choses auxquelles tu n'es pas prête à te confronter. Tu ne veux pas mettre de mots dessus, tu en es incapable sans prendre la fuite après. Sans craindre des répercutions qui pourraient tout changer. Tu n'as pas envie de les choses changent, tu viens de passer huit mois à vouloir retrouver une stabilité, ce n'est maintenant qu'elle semble récupérée que tu vas tout chambouler. Non, l'heure de l'introspection ne semble pas arrivée. Plus tard, peut-être. Pour le moment tu te reconnectes à cette conversation simple et plaisante avec Marius qui mange sa tarte aux fraises avec appétit.

Tu souris, tes doigts passant immédiatement sur la chaîne dorée et la pierre verte. Ce collier ne t'a jamais quitté, pas même pendant l'absence de ton partenaire. C'est un grigri dont tu ne passes jamais, rares sont les fois où tu l'as retiré, plus par précaution que par envie. Et cette sensation de vide lorsque tu ne l'as pas autour du coup est assez profonde. Tu le cherches s'il ne pend pas à ta nuque. " - Evidemment, pourquoi l'aurais-je retiré ? " C'est un cadeau, dans votre dispute, n'était-ce pas toi le problème ? La cause de tout cela ? Pourquoi aurais-tu retiré ce collier ? Si son absence t'a blessé, c'est surtout à toi que tu en as voulu. Alors oui, tu l'as gardé tout ce temps autour de ton cou, impossible pour toi de songer à le retirer. Il fait partie de toi.

Tu finis ta part de tarte. Ton verre de jus de pomme. Tu les regardes avec un sourire béat tous les deux, Marius et Poltergeist. Votre chien semble si content d'être là, de profiter du grand air, il en redemandera, tu peux en être sûre. Un léger rire s'extirpe d'entre tes lèvres. Tu aimes ce que tu vois, si simple, si plaisant. Un soupir de plaisir qui s'échappe aussi de ta bouche. Tu ranges pour le moment la tarte pour éviter qu'elle prenne le sable, un regard vers les vagues. La mer, l'océan... si envoutant. Le temps n'est pas propice à une baignade et pourtant... depuis combien de temps ta peau n'a pas touché l'eau salée ? L'idée est sans doute un peu folle, mais l'imprévisibilité n'est-elle pas ton crédo ? Tu aimes te laisser porter par tes envies, parfois elles sont en contradiction avec le reste mais qu'importe ?

Tu hésites, frottant tes pieds nus dans le sable tiède. Tu scrutes le ciel, il n'est pas parfait, loin du soleil et de la chaleur que l'on peut trouver en été à l'est du pays, mais pourquoi pas ? Tu regrettes de ne pas avoir pensé au maillot de bains, enfin, si tu y as pensé, tu as simplement cru que tu ne serais pas tentée. Seulement... l'inverse s'est produit. Tu n'es pas sûre que Marius te suive. Tu te lèves en frottant tes fesses pour retirer l'excédent de sable sur ton jean. Tu remontes celui-ci à hauteur de mollet. " - Je vais prendre la température de l'eau, je reviens, tu peux venir si tu veux. " Tu souris malicieusement. Les vagues ne sont pas très loin, tu avances doucement vers l'écume. Ta peau touche la sable humide, puis mouillé... et encore les vagues viennent mourir et caresser tes pieds... Tu frissonnes un peu. Froide, évidemment, c'est l'océan pacifique devant toi, comment pourrait-il être chaud ? Tu te retournes vers Marius... Poltergeist ose venir tremper ses pattes aussi. Tu souris. Tu retournes vers votre camp de fortune pour le pique-nique. Tu déboutonnes ton jean que tu laisses là. Ne te reste qu'un débardeur clair que tu préfères garder vu la fraîcheur des vagues. " - Tu ne veux pas venir ? Elle est fraîche mais c'est assez plaisant étonnamment ! " Tu hausses les épaules, après tout, tu lui as proposé, libre à lui de venir gout à la joie d'une petite baignade frisquette. Tu cours alors jusqu'à l'océan et tu t'y jettes à corps perdu, une espèce de délivrance dans un acte si anodin. Tu passes ta tête sous l'eau quelques secondes avant de remonter à la surface, remettant tes cheveux bouclés en arrière. Un sourire aux lèvres, un sourire serein. Tu inspires, longuement l'air frais et iodé. " - Bon alors ? Tu viens ? " Tu hausses un peu la voix pour qu'il t'entende... lui faisant un signe de la main pour qu'il avance au moins ses pieds dans l'eau.

(c) mars.

Marius Acheron
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Jeu 26 Mai - 23:36


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@esma el misri

C'était étonnant de se dire que rien n'avait changé. Ou peut-être que tout avait changé et je ne le voyais pas encore. Mais la routine était là. La vie dans le van était familière. La proximité avec Esma également. Ni l'un ni l'autre n'avions proposé de prendre une chambre au motel du coin. L'idée ne m'avait même pas traversé l'esprit jusqu'à maintenant. Ce n'était pas une situation idéale, mais depuis quelques jours elle nous convenait. J'aimais me cogner à chaque recoin. Me réveiller avec ses cheveux qui chatouillent ma nuque.

Cette scène là n'avait rien de typique. Nous avions fait peu de pique-nique. Encore moins sur la plage. Il y avait un côté très intime, privé. J'observais Esma se lever et me proposer de la suivre dans l'eau. Un simple "non" de la tête. Je mangeais des fraises à la place, mon regard rivé sur elle et ses pieds dans l'eau. Poltergeist m'abandonnait pour la rejoindre. Comment lui en vouloir ? Ses pattes étaient si courtes qu'il me donnait l'impression de boire à la tasse à chaque pas. Mais il réapparaissait toujours, bondissant joyeusement dans l'océan. Elle revenait rapidement. Déjà de retour ? Je découvrais rapidement la raison. Son jean tombait près de nous, dévoilant ses jambes nues. Je l'observais sans rien dire. Elle répétait sa proposition. Non merci. Un léger sourire pour faire passer mon refus. L'eau n'était pas mon élément. Encore moins dans cette tenue et avec mon bras en écharpe. Une prochaine fois, peut-être. Mais pour l'instant j'étais sûrement plus heureux sur ma nappe avec ma tarte.

Je la regardais s'éloigner vers l'océan, retrouvant Popol. Ma main allait fouiller dans ma poche en quête de mon téléphone. Je prenais une photo des deux en train de barbotter dans l'eau comme deux enfants. Je le rangeais lorsqu'elle disparaissait sous les vagues. Réapparaissant dans une tenue... différente. Transparente. Je manquais de m'étouffer avec un bout de fraise, surpris par la vue que j'avais quelques mètres plus loin. Un sourire se dessinait sur mes lèvres. J'étais incapable de l'effacer. Une nouvelle proposition. Non non, je préfère rester ici. La vue est agréable ! hurlais-je assez fort pour qu'elle entende.

Ce n'était rien que je n'ai déjà vu. Nous avions rapidement abandonné toute notion d'intimité entre nous. Mais il y avait quelque chose de différent aujourd'hui. C'était peut-être le tissu mouillé qui dévoilait tout en suggérant certaines choses. L'eau qui dégoulinait lentement sur son corps. Les rayons du soleil qui faisaient briller sa peau. Il y avait quelque chose de beau. Elle avait toujours été belle. J'aurais été aveugle de ne pas le voir. Mais elle rayonnait un peu plus aujourd'hui. Peut-être que j'avais perdu l'habitude. Ou que malgré ce que je voulais croire, nous avions changé. Mais je me retrouvais à sourire un peu plus encore en l'admirant au loin. Attrape pas froid non plus ! Une nouvelle fois assez fort pour qu'elle l'entende. Je doutais que dans tous ses sacs elle ait pensé à prendre une serviette de bain. Probablement qu'elle aurait pensé au maillot de bain d'abord si c'était prévu. Au lieu de déambuler en culotte et débardeur transparent.

J'avais arrêté de compter les années. Depuis combien de temps n'avais-je pas réellement regardé le corps d'une femme ? J'avais vu celui d'Esma. Entre-vu. Au détour d'une douche, d'un changement de tenue. Mais je ne l'avais jamais vraiment regardée comme à cet instant précis. Je m'allongeais un peu plus sur la nappe pour détacher mon regard. Mon bras valide se pliait sous mon crâne pour me surélever légèrement. Ils n'étaient plus dans mon champs de vision. C'était peut-être mieux.
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Ven 27 Mai - 13:10


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Tu le sais. Tu sais qu'il va dire non mais tu lui proposes, histoire d'en être sûre, par politesse. Tu le connais, il va rester éloigner et te regarder sans doute, sourire aussi. Pue importe. Tu quittes ton jean, tu le laisses sur la nappe de pique-nique et tu foules le sable pour arriver jusqu'aux vagues. Tu n'hésites pas. Il ne faut pas, il faut y aller d'un coup. Foncer sinon le froid te ferait reculer. Tu plonges. La tête sous l'eau, le calme quelques secondes, l'action des mouvements de l'océan sur ton corps... pour pourrait te laisser porter... Mais tu n'as pas assez oxygène. Tu remontes rapidement, reprenant l'air nécessaire. Tu plaques ta crinière bouclée en arrière pour arriver à y voir clair. Tu te frottes les yeux pour retirer le sel de tes pupilles. Un sourire satisfaisant sur ton visage lorsque tu vois Poltergeist tremper ses pattes dans l'écume et tenter de venir te voir. Il est plutôt court sur pattes, alors il est vrai qu'il ne peut pas aller très loin. Tu ris un peu en le voyant gober des vagues. Pas sûr que ce soit très digeste l'eau salée mais il la recrachera au besoin. Tu tentes de jouer un peu avec Popol, il jappe sur les vagues qui manquent de le submerger. Un rire comme figé à ton visage. Le bonheur peut-être ? Est-ce que cela ressemble à cela ? D'être heureuse ? Tu n'as pas envie de te poser trop de questions. Les questions créaient les problèmes, tu ne veux pas de problèmes, pas de dispute, rien. Tu ne veux pas le faire fuir à nouveau, tu sais que tu en souffrirais trop.

Nouvel appel. Tu tentes de faire venir Marius. Tu connais toujours cette même réponse. Il a dit quoi ? La vue est agréable ? Tu ne comprends pas vraiment, tu te retournes pour voir si le soleil rend le paysage maritime beau ? Peut-être que c'est de ça dont il parle. Loin de comprendre qu'il parle de toi, de cette eau qui ruissèle sur ta peau, de ce débardeur crème devenu transparent au contact des vagues... de cette impression de nu qu'il a devant lui. Tu ne t'en rends pas compte, pas le moins du monde, on pourrait presque lire l'innocence sur ton visage. Pourtant, dieu sait que tu es loin d'être une sainte mais à ce moment-là, tu n'y vois aucun mal.

Tu continues à jouer avec Poltergeist, qui continue à aboyer sur l'océan, sur les éclaboussures que tu lui envoies. Un frisson commence à parcourir ton corps, signe que l'eau est froide et qu'il va falloir songer à en sortir si tu ne veux pas attraper la mort. Elle doit être à peine à 15 degrés, tu es peut-être téméraire mais il faudrait être folle pour ne pas prendre en compte les signes de refroidissement de ton corps. C'est pile au moment où Marius te dit de ne pas attraper froid. Tu te redresses dans l'eau, elle t'arrive juste sous les fesses, le vent se gifle avec sa fraicheur, tu claques presque des dents. Tu avances vers la sortie doucement, continuant de jouer avec le chien qui semble s'amuser de la situation.

Une fois hors de l'eau, tu prends quelques secondes pour essorer ta chevelure pleine de nœuds maintenant. Il va falloir que tu songes à prendre une réelle douche chaude à un moment donné. Peut-être louer une chambre dans un motel pour une nuit, histoire d'avoir un peu chaud sous l'eau ? Cela te ferait presque envie, prendre un bain chaud. Seulement cela ne semble pas être une priorité, enfin, cela pourrait changer. Tu gardes cette idée en tête, tu penses même la proposer à Marius. D'ailleurs en parlant de lui, tu notes qu'il ne regarde plus dans votre direction. Est-ce pour cela que tu meurs d'envie de lui faire une farce ? Peut-être. Tu espères surtout qu'il ne voit pas arriver. Le but étant de le faire sans doute un peu râler, une passion qui t'avait manqué et aussi rire. Tout de même, c'est quand même son non-anniversaire. On devrait régler une règle. On peut embêter la personne à qui on fait le non-anniversaire. Tu viens de l'inventer mais tu la trouves très intéressante cette idée.

Tu avances vite et discrètement. Enfin, discrètement c'est ce que tu penses, tu n'es pas la fille la plus gracieuse que le monde connaissent. Tu tentes juste de faire en sorte que Marius ne te voit pas arriver trempée. Et juste au moment où il pourrait s'en rendre compte sur t'allonge sur son corps chaud. La différence de température entre vous est bien présente, tu es en train de le tremper et tu en es morte de rire, comme une enfant. Evidemment, tu fais attention à son épaule, le but n'est pas d'empirer son état. Ta poitrine visible sous ce haut transparent vient se coller à son torse, tu te mordilles la lèvre, malicieusement. " - Oups, je suis tombée " Tu fais mine d'être désolée, ce que tu n'es pas du tout, il faut bien l'avouer. " - Il est possible que maintenant, tu sois toi aussi mouillé " Ta lèvre toujours mordillée, tu attrapes maladroitement une fraise sur la tarte et tu croques dedans, lui tendant l'autre moitié du fruit. Cette position réveille quelques instincts en toi que tu avais oublié, enfouis depuis des années. Ta langue passe sur tes lèvres au goût de fraise pour récupérer le nectar du fruit. Tes yeux rivés dans ceux de Marius, ton coeur qui tambourine dans ta poitrine. C'est à ce moment-là que Poltergeist arrive pour vous japper dessus dans un excès de folie maîtrisée. Tu te redresses, littéralement à califourchon sur Marius, sans penser à mal... même si tu n'es pas sûre de ce que tu ressens physiquement à ce moment-là. Un rire s'échappe de ta bouche... et... tu crois sans des gouttes venues du ciel, tu te cambres un peu, la tête en arrière pour regarder le nuage qui vous survole et commence à vous arroser au passage. " - Je crois que le temps de l'Oregon en a fini d'être claimant ! " Tu es déjà trempée, est-ce que quelques jours d'eau pourront t'atteindre sans doute pas... Sauf si c'est une giboulée qui s'abat sur vous... Tu devrais te précipiter pour ranger tout... sauf que non, tu n'en as pas envie. Juste encore quelques instants d'innocence... de rêverie. " - Oh... Non attend ! " Tu ne veux pas partir tout de suite, pas que ce moment s'arrête. Tu te redresses pour libérer. Puis tu lui tends la main. " - On devrait danser sous la pluie.. ! On est déjà mouillé ! " Tu fais une révérence stupide en riant un peu. " - Monsieur ? Accepterez-vous cette danse ? " Tu tentes, presque sûre qu'il te dira de tout ranger et de foncer au van un peu plus haut.
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Ven 27 Mai - 16:33


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@esma el misri

Le ciel s'assombrissait légèrement. Bienvenue dans l'Oregon. La clémence de la météo nous avait laissé le temps de faire le plus bref des pique-niques. Et j'entendais toujours mes acolytes jouer dans l'eau. Mais ce moment hors du temps prendrait bientôt fin. J'observais les nuages arriver. Lentement, mais sûrement. Je ne disais rien, ne voulant pas gâcher leur plaisir. Je fermais les yeux un instant. Profitant des derniers rayons de soleil et du bruit de l'océan. J'aurais probablement pu m'endormir instantanément. Bercé par le bruit des vagues. Mais la pluie arriverait bientôt et il faudrait repartir. Alors je m'autorisais juste une courte pause. Juste. Quelques secondes.

Je l'avais entendu se rapprocher. Supposant qu'elle avait vu les nuages arriver elle aussi et qu'il serait temps de replier bagage. Mais non. Je sentais les premières gouttes tomber sur mes vêtements. Rapidement suivies par son corps sur le mien. C'était comme être enlacé par un glaçon. Esma ! hurlais-je à moitié énervé, et à moitié amusé. J'aurais dû m'y attendre, c'est ce qui me faisait rire. Ça et son propre rire qui chantait dans mes oreilles. T'es gelée ! Décidément. Je dépliais mon bras sous mon crâne pour guider ma main vers son visage. Ses boucles trempées étaient mon pire cauchemar en ce moment.  Je remettais quelques mèches rebelles derrière ses oreilles pour éviter qu'elles finissent complètement de me tremper.

J'acceptais poliment la fraise. Que pouvais-je faire d'autre ? Je n'avais pas la force de faire quoi que ce soit. Elle se redressait, me dévoilant un peu plus son corps à peine couvert. Je prenais une longue inspiration. J'avais peur que le mien réagisse naturellement. Esma... Une pointe de malaise dans ma voix. Je m'efforçais de garder mon regard rivé sur les nuages noirs qu'elle semblait avoir enfin vu. Les premières gouttes de pluie qui tombaient. Dieu merci, on pourrait enfin rentrer.
Soudainement, l'idée du motel ne me paraissait plus si ridicule.

Elle se relevait enfin. Un coup d'œil sur mon corps me révélait qu'elle avait réussi à me mettre dans le même état qu'elle. Ou pas loin. J'acceptais sa main tendue. Plus vite je me levais, plus vite nous serions partis. Tu veux danser ?> Je ne le prononçais pas, mais elle entendait certainement le "maintenant ?" à la fin de ma phrase. La surprise pouvait se lire sur mon visage, j'en étais sûr. Peut-être qu'il n'y avait que moi qui avais eu droit au jus de pomme et qu'elle subissait, elle, les effets du champagne.

Contre toute attente, je me retrouvais à chercher sa main de la mienne. Pas pour courir l'emmener loin de l'averse qui commençait à nous tomber dessus. Non. Je la faisais doucement tourner sur elle-même. Tu essaies de me faire tomber malade El Misri ? Il n'y avait pas de musique. Seulement le bruit des vagues qui s'agitaient et de la pluie. Je l'attirais contre moi. Elle avait raison, j'étais déjà trempé de toute façon. Je ne pensais pas que ça te plaisait autant de prendre soin de moi. Elle avait été l'infirmière parfaite ces derniers jours. Et j'avais aimé en jouer pour qu'elle fasse d'autant plus attention à moi.

Mon front tombait contre le sien tandis que nous continuions de danser lentement sous la pluie. L'eau ruisselait sur nous. Je sentais réellement venir le nez qui coule et la toux. Je lui rappellerai jusqu'à ma guérison. Mais pour l'instant, j'appréciais l'instant. J'avais l'impression qu'il n'y avait plus que nous dans cette ville. Les fantômes étaient partis. Les habitants également. Plus qu'elle et moi.

Un aboiement.

Et Poltergeist. Il s'agitait autour de nous. L'averse avait l'air de beaucoup moins l'intéresser que nous. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je me détachais d'Esma, non sans laisser un baiser sur son front d'abord. Je serrais ses doigts des miens. Il est temps de rentrer. Je la quittais pour ranger nos affaires trempées dans ses sacs. Reprenant rapidement le chemin qui montait au van. Le cœur peut-être un peu plus lourd qu'à notre arrivée.
Esma El Misri
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Logement : Van posé au pied d'une demeure hantée. Quartier de Dovecote Hill, un peu isolée. Et si vous frappez et que personne ne répond, vous la trouverez en train de goûter à la meilleure tarte du Dîner.
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Ven 27 Mai - 21:48


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Il ne râle pas tant que cela. Est-ce parce que toi, tu es morte de rire que sa colère s'amoindrit ? Il parait que ton rire peut-être communicatif, est-ce une démonstration ? Possible. En tout cas, tu ne peux pas nier que tu es contente de ta blague. Les doigts de Marius viennent caresser ta joue pour caler les mèches de tes cheveux désordonnés derrière tes oreilles. Sans doute pour éviter qu'ils ne lui tombent sur le nez. Tu crois savoir que ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable, des mèches de cheveux détrempées d'eau de mer qui tombent sur le visage. Mais assez parler de tes cheveux, tu attrapes une fraise que tu manges à moitié avec de donner l'autre à Marius. Si cette position semble totalement ambiguë et pourrait même sous-entendre des choses si des inconnus vous surprenez, toi ne voit pas les choses comme cela. Du moins, tu fais en sorte de ne pas y penser, tu occultes depuis combien de temps ? Qu'est-ce que tu occultes ? Peu importe. Ce n'est pas la question. Dans ton cerveau, un tas d'idées fusent. Tu as envie de mille choses et ce n'est pas quelques gouttes qui semblent t'arrêter. Tu te redresses, sentant venir la pluie au-dessus de vous. Vous pourriez faire tellement de choses sous la pluie, tu n'as pas envie de rentrer tout de suite, une soif de liberté que tu peines à comprendre mais qui te fait du bien. Juste arrêter de réfléchir, juste ne pas retourner dans le jardin de cette maison hantée.

Danser. Oui, voilà ce que vous pouvez faire. C'est presque romantique, ce qui ne vous ressemble pas mais c'est surtout une envie de ne pas réfléchir. Tu as envie de le sentir contre toi, de continuer d'être juste, lui et toi et le reste du monde n'existe pas. Fou comme sensation mais c'est un peu ce qui se passe depuis qu'il est de retour. Cette envie de passer beaucoup de trop de temps avec lui. Mais clairement, c'est fou comme envie, si soudain. Tu ris devant son étonnement. " - Oui, je veux danser, on ne danse jamais toi et moi ? On devrait ! " Et non, vraiment, il n'y avait que du jus de pomme dans ton verre. Pas la moindre goutte d'alcool ne circule dans ton organisme et heureusement, tes envies seraient sans doute pire. L'alcool et toi, cela n'a jamais fait bon ménage.

Tu t'attends à un nouveau refus, ce genre de truc, tu sais que ce n'est pas son truc. Pourtant, naturellement, il t'arrive contre lui. Il n'y a pas la moindre musique mais sans savoir réellement pourquoi, tu entends une mélodie au piano qu'il pourrait parfaitement jouer. Il te fait tourner sur toi-même et un large sourire se dessine sur ton visage. Evidemment que non, tu ne veux pas qu'il tombe malade mais évidemment que oui, tu adores t'occuper de lui. Etonnamment d'ailleurs lorsqu'on y pense puisque tu n'as jamais aimé t'occuper de qui que se soit hormis ta petite personne. Mais tu aimes le masser, veiller à ce qu'il prenne ses médicaments et qu'il se remette bien. Est-ce le contre-coup de son absence ? Tu ne saurais pas vraiment le dire, simplement, tu veux qu'il aille bien, c'est presque aussi important que la santé et le bien-être de Poltergeist. Non, c'est aussi important, okay, quand même. " - Bien que ta santé soit une priorité, l'idée de devoir encore jouer les infirmières pour toi n'est pas totalement déplaisante " Son front vient se poser contre le tien. Est-ce que cette danse devient de plus en plus intime ou ce n'est qu'une impression ? Tu ne sais pas vraiment ce qui peut être romantique ou ambiguë il faut l'avouer, les relations n'ont jamais été pour toi. Surtout, tu n'as jamais laissé le moindre homme t'approcher. Simples précautions, pour éviter de souffrir. Enfin, vous voyez le genre. Pas besoin de vous faire un dessin. Tu préfères le célibat et cette vie avec Marius. Elle te convient parfaitement.

Cet instant semble presque magique. Il n'existe que vous deux. Le monde n'est plus là. Vous êtes ensemble, l'un contre l'autre et... un chien. Oh, putain, c'est vrai que vous avez un chien. Il jappe, semble absolument pas d'accord par l'idée de rester sous l'averse. Tu ne peux t'empêcher de sourire... puis ce baiser sur ton front... deux secondes pour te reprendre et aider Marius à ranger les affaires. Tu ne prends pas le temps de te rhabiller. Vous êtes plutôt efficaces. Vous vous engouffrez trempés dans le van. Tu as envie de rire, tu ne te gênes pas pour éclater de rire d'ailleurs... les nerfs qui relâchent d'un moment de tension... Mais pas une tension désagréable... tout l'inverse. A quel stade d'intimité êtes-vous passés aujourd'hui ? " - Okay, s'il te plait, dis oui à l'idée d'une nuit au motel, juste pour une douche chaude... " Tu souris un peu. Tu laisses tes affaires côtés entrée, de toutes façons, tu ne pourras pas les remettre, il faudra qu'elles sèchent. Tu attrapes une serviette sèche que tu places autour de ta taille et tu passes côté conducteur. " - Il reste peut-être de la place, j'ai vu un motel en arrivant ici " Tu démarres rapidement votre maison roulante.

Tu allumes le chauffage pour vous réchauffer le temps du trajet. Il n'est pas très long, tout est assez court dans cette ville. Elle n'est pas grande. La pluie ne s'arrête pas, elle s'abat sur le toit du véhicule. Tu te gares non loin de l'accueil. Tu te contorsionnes pour passer côté pièce de vie en passant par dessus les fauteuils. " - Il faut que je m'habille, si j'y vais en culotte, on ne nous donnera même pas une chambre ! Tourne la tête ! " Tu attends que son regard ne soit plus porté sur toi et tu retires tes vêtements mouillés. Tu enfiles une nouvelle culotte et une combinaison kaki. Tu attaches tes cheveux rapidement. Une paire de tongue aux pieds, puisque tes vans sont mouillées.

Une fois que vous êtes prêts, vous vous dirigez vers l'accueil du moto. Tu ne peux t'empêcher de sonner sur la clochette posée sur comptoir. Le réceptionniste pointe le bout de son nez. " - Bonjour ! On voudrait deux chambres s'il vous plait ! " Il semble des plus blasé, mais qu'importe, tant qu'il y a deux chambres. " - Il n'en reste qu'une, il y a le festival d'art païen, croyez-le ou non, mais le paganisme c'est un truc à la mode et du coup, on est presque complet. Une chambre lit double. " Ce type semble planer... il est déjà dans un autre univers. Tu lances un regard vers Marius, tu hausses les épaules, dans tous les cas, vous pourrez toujours prendre une douche chaude à tour de rôle ? N'est-ce pas. " - Va pour la seule chambre que vous avez " Tu le dis sur un ton un peu trop d'énergie, tu crains de faire peur au réceptionniste. " - C'est 40 dollars, payable d'avance, non remboursable " Tu fronces les sourcils. " - Parce que vous pensez que des hôtels remboursent leurs clients ? " Ce mec est totalement à la ramasse. Il ne répond même pas. Tu sors l'argent sans même réfléchir, il ne reste pas beaucoup d'argent mais peu importe, c'est toi qui a réclamé, toi qui vous a mis dans un tel état. Le réceptionniste te fait glisser la clé avec son numéro. Une vague odeur de marijuana semble embaumer la personne et tu penses comprendre l'état du gars en face de vous. " - Merci ".

Il ne vous faut pas trop de temps pour récupérer des affaires pour la nuit. Tu tournes la clé dans la serrure tu déverrouilles la porte. La chambre n'a rien d'extraordinaire, tu trouverais presque que le van a l'air plus confort, mais qu'importe, il y a de l'eau chaude et cette idée te fait rêver, depuis combien de temps tu n'as pas senti de chaleur couler sur ta peau ? Trop longtemps clairement. Tu déposes tes affaires sur l'un des fauteuils à côté d'une table ronde. Tu quittes tes tongues, tes pieds semblent heureux de caresser une moquette d'une couleur douteuse. Tu ne sais pas si c'est censé être rosé ou beige... Peu importe. " - Parce que je suis une personne en or, je te laisse la douche en premier, mais s'il te plait, laisse-moi un peu d'eau chaude ! " Tu poses tes fesses sur le lit, te laissant tomber en arrière, les bras écartés pour regarder le plafond.

(c) mars.

Marius Acheron
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Sam 28 Mai - 0:35


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@esma el misri

La pluie ne semblait pas vouloir s'arrêter. Je pestais discrètement à l'arrière sur la conduite d'Esma sous une telle météo. Evidemment, j'avais dit oui au motel. Je n'avais pas eu à proposer l'idée moi-même. Une part de moi espérait passer une nuit seul, loin du corps de mon amie. Je l'avais trop vu et touché aujourd'hui pour mon propre bien. J'avais besoin de laver mes pensées et mes souvenirs sous une douche chaude. Et m'effondrer dans un lit vide, froid et probablement inconfortable.

Garés devant le motel, je détournais le regard pour la laisser se changer. J'étais presque étonné qu'elle le demande vu les dernières heures passés ensemble. Mais je m'exécutais sans rien dire, seulement pressé de quitter ces murs trop étroits. Je la laissais réserver nos chambres. Qu'une seule ? répétais-je en entendant le jeune réceptionniste. Je déglutissais. Ce n'était pas ce soir que j'allais regagner un peu d'intimité. Je souriais poliment. Je me concentrais sur la douche. Elle résoudrait tout.

Je suivais Esma jusqu'au van pour récupérer nos affaires. Puis prenais le chemin de la chambre du motel. Home sweet home. L'ironie était palpable. La moquette avait connu de meilleurs jours. Les tapisseries aussi. J'avais mal au dos rien que de voir ce lit. Mais la porte de la salle de bain entrouverte me laissait apercevoir le St Graal. Je voulais lui proposer d'y aller la première. Elle était trempée jusqu'à l'os. Mais au fil des années, j'avais appris qu'il était inutile d'essayer de négocier avec elle. Promis. Elle aurait de l'eau chaude. Elle en avait plus besoin que moi. Je déposais mes affaires dans un coin de la chambre et filais sans plus attendre dans la petite pièce attenante.

Mes vêtements volaient sur le carrelage froid de la salle de bain. Je grimaçais en enlevant mon t-shirt toujours trempé, me demandant encore combien de temps mon épaule me ferait souffrir. Un coup d'oeil dans le miroir pour voir si la marque sur mon flanc gauche était toujours là. Plus discrète, mais bien présente. Je la caressais du bout des doigts, comme s'il y avait quelque chose de rassurant à toucher cette trace.

Je commençais à tirer l'eau, le temps que la chaleur embrume la pièce. Je filais rapidement m'ébouillanter sous la douche. Un gémissement de plaisir et de soulagement sortait de ma gorge. Je n'aurais pas cru avoir tant besoin de ce moment. Mes muscles crispés se décontractaient doucement. Je laissais reposer mon front sur le carrelage face à moi, laissant l'eau ruisseler sur mon dos. J'essayais tant bien que mal de bouger mon bras droit. J'abandonnais rapidement pour laisser ma main gauche prendre le relai. Parcourant mon corps lentement. Le gel douche coulait sur ma peau. Le prétexte parfait pour m'attarder sur certaines zones. J'avais besoin d'oublier. D'extérioriser. J'espérais simplement que la porte ne s'ouvre pas derrière moi comme c'était déjà arrivé. J'avais besoin de ce moment à moi. L'eau de la douche qui effacerait toutes les pensées que je n'aurais jamais cru avoir.

Un long frisson me ramenait à la réalité. Les traces de cet écart effacé par la pression de l'eau. Je sortais quelques minutes après. Lavé de tous mes pêchés. Impossible de me voir dans le miroir embué, c'était peut-être mieux ainsi. J'attrapais une serviette et séchais succinctement mes cheveux avec, puis mon corps. Je la nouais autour de ma taille avant de sortir rejoindre la chambre et le lit sur lequel je m'écroulais presque instantanément. J'enfouissais mon visage dans l'un des oreillers et grommelais dedans. La place est libre. Les vêtements attendraient. Je sentais chaque ressort du lit, mais pour l'instant c'était parfait.
Esma El Misri
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Statut : Célibatairement engagée. Un mariage contracté et oublié. Engagée sans t'en rendre compte dans une relation faîte pour durer.
Logement : Van posé au pied d'une demeure hantée. Quartier de Dovecote Hill, un peu isolée. Et si vous frappez et que personne ne répond, vous la trouverez en train de goûter à la meilleure tarte du Dîner.
Style RP : deuxième personne du singulier ( possible première ) - dialogue en français - accepte ceux en anglais. Moyenne de mots : 600 mots (+/-) - réponses toutes les semaines.
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Sam 28 Mai - 1:36


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Durant toute ton enfance, jamais tu n'as pensé désirer le lit d'une chambre de motel. Jamais tu n'aurais imaginé désiré juste aller dans un motel. Il est de fait connu que c'est plutôt lugubre et peu confortable comme endroit. Ils vont et viennent. Des endroits de passages où les gens ne font attention à rien. Le but étant de payer le moins cher possible. Et encore c'est déjà beaucoup pour le confort rudimentaire qu'offre une telle chambre. Peu importe. Peut-être qu'il aurait fallu deux chambres, peut-être qu'il faudrait un peu d'intimité après cet épisode de la plage. Tu n'as pas conscience de ce qu'il a pu générer. Chez lui, chez toi. Chez toi, tu pourrais, puisque c'est ton corps, mais tu t'obstines ne pas vouloir voir les pulsions et désirs que Marius peut offrir lorsque ses doigts viennent simplement frôler ta peau. Tu ne veux pas voir l'effet qu'il a sur toi, tu préfères rester aveugle, penser que tout est normal, que les choses n'ont pas changé, que son absence n'a pas créé un manque irrémédiable qui t'a fait comprendre combien tu pouvais tenir à lui. Tu ne veux pas te poser plus de questions. Tu n'as jamais été forte pour la suite. Les sentiments, les envies, les désirs. Non, c'est un truc que tu évites. Tu n'as jamais laissé les gens t'aimer. Tu fais tout pour qu'ils te détestent, comment as-tu fait pour que Marius te supporte de la sorte ?

Une chambre. Si tu échanges un regard avec Marius, tu n'as pas conscience que lui, lui il aurait préféré être éloigné de toi. Il aurait préféré faire retomber cette pression monter à bloque. Tu es sans doute meilleur à ce jeu-là. Les faux semblants. Va savoir. Tu tentes de faire comme si cela te convenait, une chambre, c'est toujours mieux que pas de chambre ? Au moins vous aurez de l'eau chaude, n'est-ce pas ? N'était-ce pas là, le but ultime de la manœuvre ? Prendre une douche. Alors, oui, 40$ pour une douche, c'est cher payé, mais l'eau chaude n'a pas de prix quand on vient de prendre une baignade dans de l'eau à 15°c puis une averse carabinée.

La chambre n'offre pas un confort parfait. Elle offre sans doute même moins de confort que le van. Il faut juste penser qu'ici, il y a le chauffage. Et de l'eau chaude. Tu laisses la salle de bains à Marius. Tu n'es pas tout à fait réchauffer mais tu as des vêtements secs, tu peux attendre une quinzaine de minutes. Tu attrapes une serviette sur le portant juste devant la salle de bains pour sécher Poltergeist qui a entreprit une toilette d'enfer. Il est aussi mouillé que toi, alors tu le frictionnes pour l'essorer. Il semble content, sa langue pend, avec son petit air joyeux. Tu attrapes un bol dans l'un des placards, tu le remplis d'eau et tu lui laisses non loin de la porte. Tu positionnes la serviette sur l'un des fauteuils pour qu'il puisse s'y installer sans salir le tissu.

Tu prends de l'eau dans un verre, tu le vides d'un traite. Ta bouche est quelque sèche, sans savoir réellement pourquoi. Tu prépares ta trousse de toilettes, tu commences à démêler tes cheveux devant le miroir de l'entrée. Une galère, vraiment cette tignasse. Evidemment que tu pestes contre elle, elle est indomptable. Il te faut quelques minutes pour réussir à retirer les nœuds laissés par le sel de l'eau iodée.

La salle de bains finit par se libérer. Marius sort en serviette. Tu ne peux t'empêcher de lui lancer un regard de haut en bas. A quel moment il arrive à garder une telle musculature ? Et puis tu te reprends. Tu inspires, éclaircis ta voix. " - Comment va ton épaule ? J'espère que je n'ai pas fait empirer ta blessure " Tu souris légèrement. Tu récupères tes affaires. Tu as pris une tenue confortable, un short plutôt court et une débardeur à manches longues proche du corps. Et le plus important, il ne faut pas oublier le plus important. Les chaussettes en laine qui remontent jusqu'aux genoux.

Peu importe. Tu t'engouffres dans la salle de bains. " - T'as fait quoi là dedans ? Il y a un rôtie qui cuit ? Il fait une chaleur !? " Oh, ce n'est pas comme si cela te déplaisait, il faut bien l'avouer. Même si la chaleur n'a rien de comparable avec celle que tu aimes. Là, c'est une salle de bains chaude et humide. Rien de comparable. Tu t'enfermes dans la salle de bains. Tu accroches des affaires aux portants accrochés à la porte. Et c'est à ton tour de te glisser sous l'eau chaude. Brûlante. Bouillante. C'est l'effet que cela te fait. Ta peau est si froide que l'eau semble si chaude. Un râle de plaisir s'extirpe de tes lèvres. Un soupir de plaisir. Evidemment que c'est plaisant, comme le froid au début sur ta peau lorsque tu as plongé dans l'eau de mer. Tu ne sais pas combien de temps tu restes sous l'eau. Tu fermes les yeux, tu tentes d'oublier les pressions et les ambiguïtés de la journée. Tu finis par attraper du gel douche... puis du shampooing. Une fois rincée, tu t'enroules dans la serviette, puis tu sèches un peu tes cheveux, tu repars pour un démêlage complexe. Tu parviens à voir un reflet flou dans le miroir à cause de toute la buée qui siège dans la pièce. Tu finis par enfiler ce pyjama improvisé pour la fin de journée. Tu tresses ta chevelure le temps qu'elle commence à sécher un peu.

Tu sors enfin de la pièce. L'air est bien moins saturé d'humidité. Tu inspires pleinement. Tu poses le reste de tes affaires dans un coin, sans les plier, l'ordre ce n'est pas tellement ton truc... simplement, dans le van, si on est désordonné, on marche vite sur quelque chose. C'est presque plaisant de ne pas ranger. " - Et bien, je n'ai jamais autant adoré une douche je crois ! " Tu viens t'allonger à ses côtés. " - Tu veux que je te passe un peu d'huile sur ton épaule ? " Tu cherches la télécommande de la petite télé plate accrochée dans un coin de la chambre. Tu la trouves dans le tiroir de ta table de chevet. Tu appuies sur le bouton on et tu commences à zapper. " - Désolée pour aujourd'hui... j'espérais que la pluie nous lâche les baskets un petit moment... apparemment, il faut croire que dans cette ville, la pluie ne lâche personne " Tu te cales un peu contre lui, tout en cherchant un programme convenable. Il semblerait qu'il n'y ait pas grand chose d'intéressant, tu n'es pas réellement étonnée. " - Tu as envie d'un truc sinon ? " Manger, boire, regarder... comme il veut, c'était censé être un peu une journée pour lui, tu te rends compte que c'est un peu raté. Vous terminez votre journée ici.. dans ce motel un peu défraîchi.

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Marius Acheron
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Sam 28 Mai - 14:28


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J'écoutais paisiblement l'eau couler dans la salle de bain, recouvrant le bruit de la pluie qui tombait dehors. Le visage toujours enfoui dans l'oreiller, je luttais pour ne pas succomber à la fatigue. La douche m'avait fait l'effet d'un coup de massue. Je me sentais enfin reposé et décontracter pour le première fois depuis de nombreux jours. Mon bras me faisait toujours mal, mais je supposais qu'une nuit dans plus d'une poignée de mètres carrés me ferait du bien. Même si je devais partager le lit avec Esma, nous avions plus de place que dans le van et c'était ce dont j'avais besoin.

L'eau s'éteignait. Et quelques instants après, je l'entendais revenir dans la pièce principale et me rejoindre sur le lit. Je riais doucement lorqu'elle parlait des bienfaits de ces dernières minutes. A qui le dis tu. Je relevais légèrement le visage pour la voir à côté de moi. Enfin vêtue. Non ça ira merci. Pour une fois, je voulais me passer de ses caresses. Je n'étais pas sûr de pouvoir contenir  encore certaines pulsions. J'ignorais ce qui lui arrivait aujourd'hui. Comme si tout à coup il se réveillait et se rappelait les sensations que procuraient le corps d'une femme contre le mien. La proximité avec Esma n'avait rien de nouveau. Pourtant, il y avait quelque chose de différent. Je sentais sa chaleur contre moi, et elle avait quelque chose d'à la fois rassurant et excitant. T'es pas responsable de la météo, t'en fais pas. Nous avions passé un bon moment, c'est tout ce qui comptait. Et ce n'est pas parce que nous étions désormais dans ce motel miteux que nous ne pouvions pas apprécier l'instant non plus.

Mets nous un truc stupide à la télé. suggérais-je en me retournant non sans mal sur le lit. Je maintenais ma serviette d'une main histoire de ne pas rajouter plus d'exhibitionnisme à cette journée. Je me relevais le temps d'aller chercher quelques choses. Les restes de tarte d'une part. Mon téléphone de l'autre. Je posais le gâteau entre nous sur le lit, facilement accessible pour voler des fraises en regardant ce qu'elle nous avait mis à la télévision. Je m'installais aussi confortablement que possible sur les draps. A la fois trop proche et trop loin d'elle.

Je pianotais quelques instants sur mon téléphone pour chercher quelque chose et lui montrais l'écran peu après. Regarde. La photo d'un van, un écran blanc tiré et un vidéo projecteur qui diffusait je ne sais quelle série télé dont je n'avais jamais entendu parler. Je me disais qu'on pourrait faire ça aussi. Que je pourrais faire ça, pour elle. Je continuerais à faire semblant de m'intéresser à ce qu'elle regardait pour lui faire plaisir. Elle devait savoir que je m'en fichais. J'avais simplement constamment envie d'améliorer notre maison roulante. Peut-être acheter un van plus grand un jour. J'avais vu des gens réaménager des bus aussi. Ce serait un palace pour nous. On pourrait même avoir chacun un lit. Même si quelque chose me disait qu'elle se faufilerait toujours dans le mien. Dans quelques années peut-être. Si j'avais les moyens. Peut-être que ce fameux trésor nous aiderait. Ou peut-être que mes livres fonctionneraient bien mieux que prévu. Il n'était pas interdit de rêver. Il faudrait d'ailleurs que je lui en parle. Un jour.
Esma El Misri
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Sam 28 Mai - 17:10


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L'air de la salle de bains devient saturé en humidité, en chaleur. A croire que deux réacteurs en fusion ont fusionné là-dedans. Tu n'as pas mécontente de quitter la brume de buée qui t'enrobe dans cette toute petite pièce. Un nuage de parfum sucré te suit à la trace. La seule touche de haut de gamme que tu t'autorises, c'est le parfum. Cette eau de toilette que tu affectionnes depuis des années déjà. Un mélange subtile que l'on ne peut pas oublier. Vanille enivrante, amande... jasmin et d'autres fleurs viennent composer ce mélange que tu apprécies tant. Tu ne l'as jamais senti sur une autre personne et tu aimes cette sensation d'être presque unique. C'est l'effet qu'il t'offre de parfum, force et sensualité. Est-ce que Marius est capable de reconnaître ce parfum comme le tien parmi tant d'autres ? Parfois tu y penses, tu aimerais, tu ne sais pas comment il te voit, comment il ressent les choses. Tu ne veux pas tellement le savoir non plus, c'est plutôt personnel et cela déclencherait des introspections complexes en toi. Tu n'es pas prête. Où du moins, tu ne veux pas l'être.

Tu reviens dans la réalité de cette chambre de motel. Tu retrouves Marius aussi peu vêtu que vous allez devoir partager. Le fait-il exprès ? Pourquoi le peu de vêtement qu'il porte ou même l'absence de vêtement, te fait-il tant d'effet, te dérange-t-il ? Tu as déjà vu Marius les fesses à l'air, au détour d'une douche mais cela semble quelque chose de différent. Un appel plus lointain en toi, un écho étonnant, nouveau que tu ne maîtrises pas. Tu tentes de faire abstraction. Pourquoi tes yeux semblent attirés irrévocablement vers ses abdominaux bien dessinés ? Comment fait-il pour avoir quelque chose de si bien dessiné d'ailleurs ? Ce n'est pourtant pas la nourriture diététique qui inonde vos placards. S'il te laissait faire tout le temps les courses, évidemment que vous auriez pris une dizaine de kilo et que le van ne pourrait plus rouler sous votre poids.

La massage semble être une idée, parce que tu sais que son épaule le fait souffrir. Il y a une part de culpabilité, c'est vrai. Il décline et c'est peut-être mieux ainsi. Aurais-tu sincèrement réussi à passer tes doigts sur sa peau dénudée ? Pas sûr. C'est peut-être plus sûr de ne pas se lancer dans ce genre d'aventure. Tu prends place sur le lit, t'excusant sans savoir pourquoi pour la météo. N'est-ce pas une phrase comme les autres. Parler du beau temps, enfin là, en l'occurrence, du mauvais temps. Tu hausses les épaules, évidemment, ce n'est pas ta faute mais tu te sens obligée de t'excuser. Tu es à l'origine de l'excursion qui vous amené ici après tout. Tu trouves la télécommande, tu allumes la télé et tu commences à zapper. Il n'y a pas Netflix et compagnie ici. Alors tu devras faire avec les chaînes que le commun des mortels regardent. Un truc stupide. Tu hausses à nouveau les épaules. Stupides, est-ce qu'il qualifie de stupide toutes les séries et films que tu regardes ? Tu as cette impression parfois qu'il regarde ce que tu veux lui montrer simplement par politesse ou pour te faire plaisir. Tu en profites allégrement. C'est toujours plus agréable de regarder quelque chose et de le partage avec quelqu'un. Tu en sais quelque chose. Huit mois à commenter les nouvelles séries dans le vide ! Poltergeist a cru devenir dingue, tu en es certaine.

Tu regardes Marius se redresse sur le lit, tenir sa serviette à bout de main. Tu souris. Tu meurs d'envie de lui tirer dessus juste pour l'embêter mais on en revient à cette question ambiguë, pas sûr que ce soit une bonne idée de le voir nu. Si avant cette idée ne te dérangeait pas... maintenant... c'est plutôt que tu ne veux pas déclencher quelque chose que tu ne maîtriserais pas. Tu le regardes alors revenir avec son téléphone et bien sûr les restes de tartes qu'il pose sur le lit. Tu souris encore alors picore une fraise. Tu l'imites et tu finis par laisser une série pas si stupide que cela, big band theory. C'est humoristique évidemment, mais tu aimes bien, même acabit que friends si l'on veut. Tu délaisses la télécommande pour ton portable également. Tu t'apprêtes à aller récupérer ton ordinateur pour transférer les photos prises aux archives histoire de les avoir en plus grand. Seulement Marius t'interpelle avant. Il te montre son écran avec une photo de van aménagé. Dans le fond, il ressemble presque au vôtre. Au sien. Tu ne sais toujours pas pourquoi il te l'a laissé ces derniers mois. Et si c'était le van qu'il était venu récupérer et pas toi ? Si c'était cette cabane roulante qu'il voulait et pas toi ? C'est lui qui l'a bâti de ses propres mains, il serait normal que ce soit cet engin qui lui manque et pas tout à fait toi ?

Tu prends le téléphone dans les mains pour mieux voir, tu n'as pas mis tes lunettes. Tu fronces un peu les yeux. Tu zoomes, dézoomes. " - Tu voudrais regarder Bridgerton ? " Tu souris, parce que tu le taquines. " - Non, parce que je ne suis pas convaincue que cela te plairait, tu n'as pas franchement aimé Orgueil & Préjugés quand j'ai voulu te le montrer et là, c'est du même genre avec du sexe en veux tu en voilà. " Tu croques dans une fraise. " - Je l'ai regardé pendant que tu étais parti, Poltergeist a rougi sur certaines scènes...vraiment " Tu ris un peu. Tu lui rends son téléphone. " - J'ai compris, l'écran avec le projecteur, ça serait vraiment une super idée ! Tu crois qu'on peut faire ça dans le scooby-van ? " Tu t'éloignes un peu de lui, si peu vêtu, un regard perdu sur son torse. Une inspiration pour te calmer les nerfs. Une chambre c'est toujours mieux que cette tension dans le van, après tout, il exploserait le van. Tu récupères ton ordinateur et tu branches ton portable dessus. Il y a le carnet à lire, les papiers laissés, délaissés même par les Stewart lors de votre dernière visite. Et puis il y a cette question qui revient, parce que tu as finalement besoin de savoir, même si tu crains les réponses. Huit mois, pour toi, c'est quasi une vie. " - Je... je me demandais Marius, tu as fait quoi pendant les huit mois où tu es parti ? " Première interrogation dans ton cerveau tordu. As-tu vu d'autres femmes ? As-tu tenté de me remplacer ? Pourquoi cela importait-il ?
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Marius Acheron
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Sam 28 Mai - 19:51


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Elle faisait exprès. Je savais qu'elle faisait exprès de ne pas comprendre. Je haussais les sourcils en attendant qu'elle termine sa tirade. Elle jouait les idiotes, je pouvais le faire moi aussi. Il y a du sexe et tu m'as pas attendu pour regarder ? Pas cool Esma. J'exagérais chaque mot. Je n'avais absolument aucune envie de voir cette série. J'avais toléré Orgueil et préjuges pour l'aspect historique. J'aimais me plonger dans les univers d'une autre époque. Mais l'histoire, la relation entre les personnages... je pouvais me forcer mais j'y trouvais jamais le moindre intérêt. Et ce n'était pas les scènes a priori érotique de sa série qui me donnait plus envie. Je n'avais pas besoin de ça, surtout aujourd'hui.

J'attrapais une fraise tandis qu'elle comprenait enfin le sens de la photo que je lui montrais. Bien sûr qu'on peut. J'avais prouvé à tout le monde que je pouvais vivre dedans à l'époque. Mes parents m'avaient dit que j'étais fou. Elsa avait dit qu'il n'y avait que moi pour faire ça. Aujourd'hui, j'avais trouvé quelqu'un d'encore plus étrange pour accepter de vivre dedans pendant des années. On était peut-être véritablement fous, après tout. Je la voyais s'éloigner et récupérer ses affaires. Les photos prises quelques jours plus tôt apparaissaient à l'écran. Ce serait pratique pour ça aussi, on les verrait en plus grand. Je me laissais retomber sur les oreillers. Le visage à peu surélevé pour observer la télévision un peu plus loin. Qu'est-ce que c'était encore que ce truc bizarre.

Je m'attendais pas à la question qui suivait. A croire qu'elle lisait dans mes pensées. Je pensais qu'elle n'oserait jamais le demander, que le sujet était trop tabou pour ça. Je tournais le regard vers elle. Hm, j'étais chez mes parents, je te l'ai dit. Sauf que je n'avais rien dit de plus. Et c'était sûrement ça qu'elle attendait comme réponse. Je savais ce qu'elle voudrait savoir. Mais je n'avais pas envie d'en parler maintenant. Je n'étais pas prêt à lui faire lire mes livres. Pas prêt à affronter son regard et son avis. C'était trop tôt. Pas grand chose à en raconter. Ce n'était pas complètement faux. Je n'avais rien fait de passionnant à part ça ces derniers mois. J'ai passé du temps avec eux. J'ai aidé mon père à refaire des travaux dans la maison. Une nouvelle fraise pour me donner du courage de repenser à cette période. J'ai été campé quelques fois, le confort de chez eux c'était pas trop mon truc je crois. Un rire forcé. C'est vrai que j'avais eu du mal à rester enfermé chez eux. J'avais souvent emprunté leur tente et été camper quelques jours dans les forêts avoisinantes. Je devais être le seul homme à se lasser du confort. J'ai pu reprendre le piano, ça c'était... cool. Et, voilà. Je haussais les épaules par réflexe. Une nouvelle grimace. La douleur. Et surtout, je n'appréciais pas particulièrement lui mentir. Mais est-ce que c'était réellement un mensonge de retenir certaines informations ? Je doutais que c'était ce qu'elle espérait (ou redoutait) entendre de toute façon.
Esma El Misri
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Activité : Un flot d'intitulés pour te dénommer. Parfois menteuse, parfois folle. parfois bénédiction. On appelle ta profession, chasseur de fantôme, ghostbuster. Un peu médium aussi, même si tu le refoules au plus profond de toi.
Statut : Célibatairement engagée. Un mariage contracté et oublié. Engagée sans t'en rendre compte dans une relation faîte pour durer.
Logement : Van posé au pied d'une demeure hantée. Quartier de Dovecote Hill, un peu isolée. Et si vous frappez et que personne ne répond, vous la trouverez en train de goûter à la meilleure tarte du Dîner.
Style RP : deuxième personne du singulier ( possible première ) - dialogue en français - accepte ceux en anglais. Moyenne de mots : 600 mots (+/-) - réponses toutes les semaines.
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Sam 28 Mai - 23:43


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Tu vois déjà la scène d'ici. Marius. Poltergeist. Toi. Le Duc de Hastings. La Vicomtesse Bridgerton. Des scènes de cul et de tension sexuelle. Tout cela dans un van qui ne fait pas plu de 9m² et tu es gentille... Vraiment est-ce une bonne idée ? Evidemment, tu fais mine de ne pas avoir compris où voulait en venir ton cher Marius. Mai cette idée de lui expliquer un peu ce qu'est cette série qui apparaît sur l'écran blanc avec le projecteur, c'est plus fort que toi. Clairement pas une série qu'il aurait aimé regarder. Aurais-tu apprécié qu'il soit tout près de toi pendant les scènes de hautes tensions entre Daphnée et Simon ? Pas sûr. Tu en as toi-même rougi toute seule alors il est possible que l'absence de Marius à ce moment-là ait été bénie. Cela étant, tu lui as fait voir Game of Thrones. Pour le final, tu lui as tout fait revoir... et cette série, il est vrai que la nudité est relativement présente. Sans pour étant avoir une tension telle que l'on retrouve chez les protagonistes de Bridgerton. Peu importe, tu t'éloignes du sujet. " - Ne me tente pas trop, ils sont sur Netflix et j'ai un ordinateur " Tu sais qu'il ne voudra pas aller plus loin. Tu espères.

L'idée est excellente, tu ne peux pas le nier. Tu te vois déjà avec ton saladier de pop corn sucré à regarder un film, peu importe lequel, les fenêtres du van ouvertes, l'air s'y engouffrant pour faire baisser un peu la température car l'été, on ne peut pas dire qu'il fasse froid à l'intérieur de votre maison roulante. Marius est capable de faire cet exploit, il est capable de faire pas mal de miracles avec ses mains. Si on lui donnait une maison, il en ferait un palace, tu t'es toujours faite la réflexion. Il note aussi que le projecteur pourrait être intéressant aussi pour les photos que tu télécharges sur ton ordinateur, justement pour mieux les voir. Tes yeux pourraient te remercier de voir en plus grand. D'ailleurs, il te faut tes lunettes. Tu sens que la fatigue te rattrape et tu ne vois plus très bien. Tu fouines dans ton sac qui se trouve au bord du lit pour les attraper et les fixer sur ton nez. " - Tu crois que ça coûte cher un projecteur ? Combien de trésor faudra-t-il que l'on trouve pour s'offrir un tel luxe ? " Parce que tout se calcule quand on vit au jour le jour avec des salaires qui ne sont pas fixes. Il faut faire attention au moindre dollars et si tu avais su, tu n'aurais sans doute pas dépenser tout le fric gagné à Las Vegas il y a quelques années. Volé serait d'ailleurs sans doute le bon terme. Puisque techniquement vous étiez deux à l'avoir gagné et que tu n'as pas demandé si Liam était intéressé pour en avoir une part. Non, tu as tout pris. 50 000$. Une moitié pour le foyer dans lequel tu as fini de grandir, en espérant que les enfants puissent en profiter. L'autre parti, quasiment épuisée. Quelques dollars dans une chaussette planquée dans ta valise mais rien de plus. Peut-être de quoi vous offrir ce matériel mais plus rien s'il devait vous arrivez un coup dur. Marius n'est pas au courant pour cet argent, parce qu'il volait et qu'il ne voudrait sans doute pas s'en servir. Après tout, ce n'est pas tout à fait voler. Tu l'as gagné aussi... mais tu n'étais pas en droit de prendre tout le gain. Etonnant que Liam n'est jamais cherché à récupérer le magot... et avec cette histoire de divorce, tu t'étonnes qu'il ne le réclame pas. Peut-être que tu vas devoir t'attendre à une sacrée surprise... l'absence de réponse n'est-elle pas une réponse en soi ? Il faudra peut-être que tu harcèles monsieur pour qu'il te renvoie les documents signés. Pas question de rester affilié à ce type. Quelle idée de faire des mariages express dans une ville ou tout le monde est là pour oublier, pour faire la fête. Rah, tu détestes l'idée d'être liée à quelqu'un, de peut-être lui devoir quelque chose, que cette situation se déroule sans accroc, que Marius ne l'apprenne jamais et que tout reparte comme avant... amen ? Parce que même si tu n'es pas croyante, cela ressemble presque à une prière. Tu crains simplement que ton passé vienne heurter ce présent qui semble enfin prendre un tournant intéressant. Tu ne veux pas tout gâcher, tu ne veux pas décevoir encore Marius. Tu ne veux pas qu'il te tourne le dos pour des erreurs que tu as fait il y a plusieurs années... tu étais une autre personne à l'époque... et c'est grâce à lui, un peu, si aujourd'hui tu es presque rentrée dans le droit chemin.

Et puis tu la poses la question à laquelle tu craignais de te confronter. Les huit mois. Qu'a-t-il fait ? Tu crains une réponse, une seule, c'est bête, tu ne devrais pas mais oui, tu crains qu'il ait tenté de te remplacer. Ses mots résonnent dans la pièce... tu écoutes, tu fais mine de ne pas être si intéressée que cela alors que tu es captivée par des activités qui n'ont rien d'extraordinaires. " - Une vie palpitante on dirait Acheron, tu m'étonnes que tu sois revenue, je te manquais bien trop ! " Tu le taquines, tu rends la chose presque simple. Tu ne montres pas les craintes, rien. Tu peux être douée à ce jeu-là, pourtant, on sait que tu n'es pas la meilleure des menteuse quand tu te trouves en face d'une personne que tu connais. " - Cela fait longtemps que je ne t'ai pas entendu joué du piano... il m'a arrivé d'en écouter " Tu ne dis pas pensant à toi... mais c'est presque sorti de ta bouche. Tu picores des fraises sur la tarte. Sa vie semble presque trop simple, toi tu as sillonné une partie du pays en tentant de trouver des missions et un peu d'argent pour nourrir votre chien. Peu importe, le sujet semble clos pour lui. Tu ne sais pas si tu dois insister. Tu parcours les photos sur ton ordinateurs, comme si tu encaissais cette vie de folie que Marius Acheron, ton partenaire, avait vécu lors de votre séparation. Tu es forcée de constater que tu n'arrives pas à te concentrer sur ce que tes yeux voient. Tu recules finalement, ta tête vient cogner doucement le mur, dos s'appuie dessus. Tu retires tes lunettes et tu te frottes les yeux. Tu tournes la tête vers Marius. Toujours aussi peu vétu. Tu souris légèrement, tu détournes les yeux, ils s'attardent toujours une seconde de trop sur ton torse... bon sang Esma... " - J'ai un peu de mal à me concentrer... Ton épaule, comment elle va ? " Tu ne l'as pas vu avaler de comprimés de la journée, tu espères qu'elle se porte un peu mieux.



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Marius Acheron
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Dim 29 Mai - 0:25


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Il y avait une question qu'elle ne posait pas. Je l'entendais entre les mots, entre les lignes. Un silence que je ne comprenais pas complètement. J'espérais qu'elle irait aux fonds de ses pensées. Comprendre ce qu'elle voulait réellement savoir. Mais elle préférait blaguer, comme toujours. C'est ça. Evidemment qu'elle m'avait manqué. C'était peut-être ça la vraie raison de mon retour, elle avait raison. La peur n'avait été que l'élément déclencheur. Mais dans le fond, est-ce que je n'aurais pas fini par revenir ? La vie monotone de l'Illinois aurait eu raison de moi. La publication de mes livres arrondissait les fins de moi mais ne m'aurait pas permis de vivre. Elle permettrait cependant d'offrir ce vidéoprojecteur à Esma sans trop se poser de question. En tout cas, je me voyais mal reprendre la retour sans elle et Poltergeist. Il aurait manqué quelque chose. Sa vision des choses. Son humour. Je savais que j'étais meilleur avec elle.

Il y a pas un vieux piano caché dans cette fichue baraque ? demandais-je alors que je voyais justement les plans apparaitre à l'écran. C'était bien ce qui me manquait dans le van. Il avait fallu que mes parents me fassent pianoter quand j'étais jeune. Ils n'auraient pas pu m'inviter à jouer d'un instrument moins encombrant ? Est-ce que ça aurait vraiment eu le même effet sur moi ? J'en doutais. Pendant des mois, je n'avais su m'exprimer qu'ainsi. Les mots m'avaient quitté. Les notes avaient remplacé mes cordes vocales. La passion était restée. Et j'aurais voulu pouvoir joué chaque jour où j'étais en vie. Je jouerais pour toi si je pouvais. Je savais qu'elle aimait m'écouter. Je me rappelais la surprise et l'admiration dans son regard lorsqu'elle l'avait découvert. Il n'avait jamais réellement changé, même si elle pouvait avoir l'habitude.

Je me redressais sur le lit également, une main sur la serviette qui essayait de se faire la malle. J'ai mal. Inutile de tourner autour du pot ou de cacher la vérité dans un élan de fierté. J'avais essayé de tenir la journée sans rien prendre mais il était surement trop tôt pour ça. Je passais ma main sur mon visage, frottant légèrement ma tempe dans un geste que nous connaissions que trop bien tous les deux. Je quittais le lit pour retrouver mon sac plein de mes affaires que je n'avais jamais vraiment défait. Je fouillais pour y attraper les cachets. Je les avalais avec une gorgée du jus de pomme qui trainait encore par là. Je profitais d'avoir les mains dans mon sac pour en sortir un boxer. Sans vraiment y réfléchir, je faisais voler la serviette sur le fauteuil un peu plus loin. Je ne lui demandais pas de fermer les yeux. J'ignorais même si elle regardait. Elle avait déjà vu mon corps après tout. J'enfilais le court vêtement avant de me retourner pour retrouver le lit.

La place était encore chaude. J'appréciais cette chaleur. Je débarrassais les couvertures de la tarte et me contorsionnais par dessus Esma pour la mettre sur la table de chevet de son côté. J'avais la tête qui tournait légèrement. Je me laissais retomber sur l'oreiller. Je me mettais sur le flanc pour la regarder, mon bras blessé retombant contre mon torse. Je le tenais contre moi. Comme pour éviter de lui faire encore plus de mal. Tu crois qu'on aura un jour une vie normale, toi et moi ? Loin des fantômes. Loin des blessures. Une vie où nous ne devions pas nous replier sur une chambre miteuse pour espérer de l'eau chaude. Je veux pas... Mon esprit commençait déjà à s'embrouiller. une vie, complètement banale mais... Je gigotais pour essayer de trouver une position plus confortable. genre, un vrai lit. Une salle de bain ? De la place pour un piano ? Plus de quatre murs de taule pour nous protéger du reste du monde.
Esma El Misri
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Dim 29 Mai - 1:29


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Un vieux piano ? Tu ne te souviens pas en avoir vu un. Peut-être dans les endroits que tu n'as pas exploré. Comme le grenier... la cave ? Qui sait ? Peut-être qu'il a été un piano... C'est une mission que de finir d'explorer cette demeure de malheur. Il faut avouer que les seules fois où tu y es allée, quelque chose s'est produit et tu n'as pas demandé ton reste pour quitter les lieux. La dernière fois, c'est même Marius qui en a pâti... cela te retourne un peu le ventre rien que d'y repenser. Cette demeure est habituée par quelque chose qui te fait peur, c'est plutôt une première... " - Je n'en ai pas vu, mais il y en a peut-être qu'il est bien caché. Je ne me suis pas aventurée partout. " Tu hausses les épaules, mais il est vrai que tu aimerais l'entendre jouer. Tu te souviens encore de l'effet que cela t'a fait. Les frissons qui ont parcouru ton corps, les larmes qui te sont montées aux yeux. Des notes parfaites, pleine de douceur. Tu n'as pas pu t'empêcher de penser à ta mère. Tu la revus jouer. Elle le faisait si bien. Evidemment qu'elle te manque, évidemment que tu aimerais l'entendre jouer à nouveau... te réveiller avec les mélodies d'un piano qu'elle ferait chanter, seulement cela fait des décennies que ce n'est plus possible... Marius t'a offert ce rêve, ce besoin. Il joue bien, pas assez souvent à ton goût mais bien, pas forcément très évident dans un van, un piano... il paraît que cela prend de la place, alors bon... Tu le regardes en souriant. Evitant au mieux son corps qui manque cruellement de vêtement. " - Cela me manque de ne pas t'entendre jouer... je ne comprends pas qu'on n'est pas un piano dans ce van " Tu ironises toujours, dès que le sentimental apparaît, tu ne peux t'empêcher d'y ajouter une touche de plaisanterie. Comme si être sérieuse allait t'attirer des ennuis. Ce n'est pas forcément le cas, mais tu te sens comme maudite, tu n'as pas envie qu'il disparaisse pour quelque chose que tu pourrais avoir dit.

Assez parlé du piano qui te manque, tu lui demandes comment va son épaule. Tu sais qu'il ne le dira pas si tu ne demandes pas. Le massage étant laissé de côté, tu veux être sûr qu'il se sente correctement. Et il ne te ménage pas. Tu repousses un peu l'ordinateur pour te tourner un peu vers lui, prête à l'aider pour quelque chose. Il a mal. Evidemment qu'il a mal, vous avez dansé sur la plage... pas qu'il ait fait de mouvements brusques ou quoique se soit... juste... il aurait dû rester au calme et pas sous la pluie. Tu grimaces un peu, tu t'en veux. Dans ce genre de moment, tu aimerais que les bisous magiques soient réellement magiques. Un truc miraculeux qui enlève les douleurs. Tu n'aimes pas savoir qu'il n'est pas au mieux de sa forme. C'est une empathie que tu as, tu n'as jamais apprécié voir les personnes qui t'entourent dans le mal. Il faudrait sans doute être un peu étrange pour apprécier cela.

Il se lève. Tu détournes les yeux un instant de peur que la serviette ne s'échappe pendant qu'il fouille dans ses affaires. Tu comprends qu'il prend un comprimé d'antalgique. Un truc qui a tendance à le faire dormir un peu trop... tu ne serais pas étonnée d'y trouver des opiacés dedans. Tant que cela l'aide à se remettre, peu importe ce qui se trouve dans ce fichu comprimé. Tu picores encore une fraise, la pauvre tarte en est dépouillée. Sauf que tu manques de t'étouffer lorsque la serviette prend son envol et que les fesses de Marius t'apparaissent, là, juste sous tes yeux. Fut un temps, cela ne t'aurait rien fait, tu aurais sans doute détourné le regard par politesse, mais clairement pas là. Tes yeux ne parviennes pas à s'en défaire et des sentiments, des sensations totalement étonnantes naissent en toi. Tu racles un peu ta gorge pour te reprendre et remettre le morceau de fraise dans la bonne direction. Tu as juste le temps de tourner la tête avant que Marius ne se retourne habillé d'un caleçon. Est-ce mieux que la serviette ? Tu ne sais pas tellement. Il récupère le reste de tarte qu'il pose de ton côté, vos corps se frôlant à nouveau. Tu te pinces les lèvres. A-t-on déjà dit que tu faisais preuve d'un sacré self contrôle ? Tu te le dis toi-même, peu importe. Vraiment. Tu fermes ton ordinateur que tu poses au sol de ton côté. Tu t'allonges sur ta place, sur le côté pour lui faire face, tes cuisses se glissant sous les draps. Tu viens faire rencontrer tes pieds habillés de chaussettes vers les siens, doucement. Tu as envie de lui dire de se reposer un peu. Il ne fait pas nuit mais vous êtes déjà calés tous les deux dans le lit. Qu'importe ? Personne ne viendra voir ce que vous êtes en train de faire.

Tu souris à la question qu'il pose. C'est sans doute plus une réflexion, une envie, une pensée qui lui traverse l'esprit. Tu ne peux t'empêcher d'imaginer votre vie, dans une maison que Marius aurait retapé, lui qui joue du piano, Poltergeist qui dort sur un doux tapis près d'une cheminée. Une vie de rêve, qui pourrait te faire envie. Tu ne sais pas vraiment. " - Une salle de cinéma pour regarder Bridgerton ? " Tu ajoutes pour l'embêter faisant référence à tout à l'heure. Tu tends une main vers l'une des siennes, le doigts de tes doigts viennent jouer avec les siens, ton regard posé sur ce contact. " - Tu me ferais une place dans cette maison avec salle de bains et pièce pour un piano ? " Sans être sûre que cette envie t'inclue. Tu le regardes lui. " - Je ne veux pas non plus d'une vie banale, pas sûre que le profil mère au foyer soit un jour pour moi... déjà parce que je fais brûler tous les trucs que je cuisine " Tu ris un peu, secouant un peu le lit. " - Dans un sens, j'aime notre vie, si peu ordinaire. Digne d'un roman, comme deux sherlock du paranormal. Finalement, dans le van ou ailleurs, je crois que ce n'est pas tellement l'endroit qui compte mais les personnes avec qui on vit les aventures... " Tu vois Esma que tu es capable de dire des choses intéressantes. Est-ce le contre coup de cette drôle de journée ? Possible.
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Marius Acheron
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Dim 29 Mai - 17:47


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@esma el misri

Mon esprit divaguait. Je repensais malgré moi aux plans de la maison. Je la revoyais à l'époque de sa splendeur. Les matériaux d'époque remis au goût du jour. Des pièces fonctionnelles. Le piano dans cette grand pièce de vie. Un cinéma si ça lui faisait plaisir. Je riais à l'idée. Elle s'y sentirait bien seule. Pas sûr que je la suivrais dans ses longues séances si je n'y étais pas obligé comme maintenant. Je resterais le temps d'un bol de popcorn peut-être. Et repartirais m'occuper du jardin. Aménager un peu plus la terrasse pour les barbecues. Ranger le garage pour y accueillir le van qui se reposerait entre deux missions.

Bien sûr que tu aurais ta place. confirmais-je à moitié endormi. Je sentais ses doigts entre les miens. Je me laissais guider. Comme si les médicaments m'empêchaient d'être maitre de mes gestes et de mes pensées. Je te ferai un petit studio au dessus du garage. Je riais bêtement. Je rigole. Tu vivras avec moi. C'est dans ma cuisine que je voulais qu'elle brûle ses repas. Dans ma salle de bain que je voulais qu'elle laisse traîner ses longs cheveux. Je l'écoutais parler. Ses mots me réconfortaient. C'était comme si elle mettait des mots sur mes idée floues. J'avais longtemps abandonné l'idée de rencontrer quelqu'un avec les mêmes envies farfelues. Je me plaisais à rêver d'une maison, du confort. Mais c'était sûrement la fatigue et la douleur qui créaient ces envies. La vérité c'était que j'avais juste besoin de pouvoir faire ce que je voulais. Avec qui je le voulais.

Mes doigts quittaient les siens un instant pour caresser son visage. Ses cheveux. Quelques mèches sortaient de sa tresse, je les remettais derrière son oreille. Esma ? Je voulais attirer son attention un instant, reporter son regard sur moi. Tu sais que je t'aime, pas vrai ? Ce genre d'amour inconditionnel et inexpliqué, qui se développe doucement au fil des années passé l'un avec l'autre. Je ne saurais mieux qualifier le tumulte de sentiment que j'avais pour elle. De l'énervement, à l'affection, à l'exaspération, à la tendresse. Ces derniers mois sont pas la meilleure des preuves j'en ai conscience. Pourtant c'était justement parce que je tenais tant à elle que ses mots m'avaient tant blessé. Mais t'es la personne la plus importante de ma vie, j'ai besoin que tu le saches. Je râlais parfois. Ok, souvent. Mais je bénissais l'univers de l'avoir mis sur ma route ce jour-là. Je n'étais pas sûr que j'aurais été capable de survivre à la solitude pendant tout ce temps. J'essayais de prouver que je n'étais pas fou, mais chasser les fantômes seul au quotidien aurait sûrement fini de m'atteindre.

Je déposais un baiser sur sa joue. Peut-être un peu trop près de ses lèvres. Je perdais la notion des distances. Ma main toujours sur son visage. Je caressais sa peau d'un léger mouvement de pouce. Cette proximité ne me gênait plus. Au contraire. Je sentais ma conscience partir et sa présence me rassurait. Comme si je savais qu'il ne pourrait rien m'arriver tant qu'elle était là. Je fermais juste un instant les yeux.
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Dim 29 Mai - 20:42


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Cette fin de journée pourrait être douce. Elle est douce. Tranquille. Paisible. Paradoxalement, vous trouvez un certain réconfort dans cette chambre de motel. Ce n'est pas le grand luxe mais êtes vous du genre à désirer une chambre luxueuse ? Peut-être une fois pour tester, rigoler, vous prendre au jeu, mais sinon, ce n'est pas vous. Cette chambre, dans un sens c'est tout ce qui vous définie. Combien de fois en avez-vous partagez une ? Combien de fois, un motel c'est retrouvé être un refuge pas si terrible que cela ? C'est un peu comme cela que tu vois cette chambre, un refuge, un cocon, juste vous deux... encore... et le reste du monde à part. C'est facile de penser qu'il ne reste que vous au monde et que vous chassez les spectres d'un passé terrible. Tu as cette envie parfois. Qu'il ne reste que vous deux. Te laisserais-tu de Marius ? Autrefois, tu pensais que oui, que vos différences vous séparerez... qu'une dispute éclaterait et que plus rien. Les jours ont passé, les semaines... mois... années et finalement elle est arrivée cette dispute, tes mots sont sortis d'entre tes lèvres, ils ont été dures, acerbes, maladroits. Tu les as regret tout de suite, voyant un regard que tu ne voulais pas voir. Marius blessé, la dernière personne à qui tu aurais voulu faire du mal. Cette séparation que tu pensais arriver tôt ou tard, finalement, tu n'y étais pas préparée. Elle t'a brisé. Elle t'a fait regarder à l'intérieur de toi. Tu n'as pas aimé voir ce que tu étais, voir ce que tu as été. Si Marius t'a ramené dans une réalité saine... il n'empêche qu'il y a ce passé, qu'il est là... et que parfois il ressort, que tu ne peux pas toujours être une bonne personne. Qui est toujours bon ? Qui peut définitivement dire qu'il n'a jamais fait quelque chose de mal ? C'est une pression sociale qui ne te convient pas. Que diraient tes parents s'ils te voyaient ? Est-ce qu'ils seraient fiers ? Est-ce qu'ils seraient déçus ? Ton cerveau d'hypersensible t'envoie des informations si contradictoires. Tu es persuadée qu'aucun d'eux ne pourraient apprécier ton mode de vie. Que ton père serait déçu que tu n'aies jamais terminé tes études. Milles choses te viennent. Milles choses te reviennent dans cette chambre de motel.

L'idée d'une vie avec Marius pourrait être plaisante, parfois tu t'autorises à y penser. Tu ne sais pas si c'est bien. Vous deux dans une maison avec votre chien. Tu y as déjà pensé, tu ne peux pas le nier. Et savoir qu'il y songe aussi est agréable plaisant. Tu souris à sa petite blague. Est-ce que tu pourrais te satisfaire d'un studio au dessus d'un garage ? Sans doute pas, surtout s'il était à côté. Une vieille habitude que de dormir à ses côtés, de sentir son odeur sur son oreiller... l'entendre râler. Durant son absence, ses défauts t'ont manqué. Ne pas l'entendre bougonner, ne pas le voir lever les yeux au ciel... tout ce qui te rendait folle... t'a réellement manqué. Comment le manque peut faire naître de tels sentiments ? Comment une absence peut-elle être la source de telles révélations ? Tu es perdue, perdue dans tes envies, dans tes désirs. Que ressens-tu ? Pour lui là tout de suite ? Si on devait te poser la question, tu ne saurais pas quoi répondre. La peur paralysant tes mots.

Vos doigts jouent ensemble. Tu sens qu'il s'évade, il est rarement aussi loquasse, aussi expansif. Pourtant, tu sais aussi que c'est dans ce genre de moments que l'on est le plus honnête. Un sourire doux sur ton visage, tes yeux sur vos mains, tu as envie de te fondre dans ses bras, juste de profiter d'un moment de douceur. Oublier la maison, les fantômes, la douleur à son épaule, te laisser aller. " - J'aime bien cette idée ! " De vivre avec lui, même si tu ne te vois pas dans un rôle de femme au foyer. Encore moins dans le rôle de mère au foyer, quelle horreur. Impossible de t'imaginer avec un ventre arrondi, des nausées et pires des hémorroïdes. Bordel, ce que la grossesse te dégoute. Tu serais sans doute une mère égoïste, il vaudrait mieux pour le fœtus qu'il ne voit jamais ça.

Tu lui expliques cette vie que tu imagines un peu. Votre vie pourrait être un roman largement intéressant. Cette idée te fait toujours sourire. Est-ce que le public lirait vraiment cela ? Peu importe. Tu te concentres sur vos doigts, te rapproche un peu de lui, sans même t'en rendre compte. Puis il t'attire ton attention, tu redresses le menton, le regard en souriant. Les mots te chamboulent plus que tu ne voudrais. Tu déglutis, te pince les lèvres. Ton coeur bat vite, trop vite. Tu ne sais pas vraiment comment tu dois l'interpréter. Amour ? Amour ? Ou un amour filial ? Tu n'es sûre de rien, il est là le problème. Tu baisses à nouveau les yeux sur vos mains. Il te rappelle cette absence longue, trop longue. Celle qui t'a fait mal, si mal. Tu te confortes dans l'idée que c'était mérité, tu as blessé la seule personne qui comptait. Compte. Tu souris, tentes de ne pas te laisser dépasser par tes émotions. Tu regardes ses doigts, c'est plus simple que de plonger ton regard dans ses yeux azurs. " - C'est drôle que tu me dises cela... avant ton départ, j'ai mis à jour la personne à contacter en cas d'urgence, sache que c'est toi... ne soit pas trop étonné d'avoir l'appel d'un urgentiste un jour... " Tu tentes de le dire sur le ton de l'humour. C'est pourtant très sérieux. " - C'était mes parents depuis des années... décennies... je n'avais jamais changé... parce que je ne considérais personne comme ma famille... avant toi " Tu sais qu'il est sous l'effet d'un cachet, tu le sais mais cela semble si simple de lui parler un peu de tes sentiments. Tu te pinces lèvres, mordilles celle inférieure. " - Ne me quitte plus... " Tu souffles. " - Je ne te laisserais plus partir " Tu rajoutes. Parce que tu veux faire bien les choses, être la meilleure personne possible pour lui. Dingue n'est-ce pas ? Tu sens ses doigts sur ton visage, tu fermes les yeux un moment. Tu frissonnes... ses lèvres sur ta joue... presque sur tes lèvres... tu ouvres les yeux... c'est lui qui les ferme, est-il fatigué ? Est-ce l'antalgique ? Tu attends qu'il les réouvre, tu souris à nouveau, te rapproche... tu vas faire une bêtise. Tu le sais... tes yeux oscillent entre son regard clair et ses lèvres. Vous êtes proches, tu sens presque son souffle sur ta peau... Tu t'approches, ton nez vient frotter le sien, tu souris encore, tes lèvres cherchent les siennes... tu hésites... tu t'arrêtes là... de peur d'être allée trop loin... Tu ne t'éloignes pas pourtant... tes doigts passent tendrement dans ses cheveux décoiffés, encore humides. " - Tu devrais te reposer peut-être... " Tu murmures... avec une vague envie de continuer sur cette note là... de flirte tendre... mais où est-ce que cela vous mènera-t-il ?
(c) mars.

Marius Acheron
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Lun 30 Mai - 1:03


the beach, at lunch
@esma el misri

C'était rare de parler de sujet si sérieux, elle et moi. Elle parlait beaucoup, mais rarement pour dire ce qu'elle avait au fond du coeur. Je reconnaissais les efforts qu'elle faisait et souriais en l'entendant me confier tout ça. Je savais que je comptais pour elle. J'en avais peut-être douté avec les échanges d'il y a huit mois. Mais au fond je savais que j'étais sa famille et qu'elle était la mienne. Peut-être plus que mes parents. Ou, différemment. C'était elle que j'aurais voulu à mon chevet aussi s'il devait m'arriver quoi que ce soit. Je n'avais peut-être jamais officialisé ce genre d'information comme elle l'avait fait, mais l'envie restait inchangée. J'ai pas l'intention de partir. murmurais-je lorsqu'elle me demandait de ne plus la quitter. Ce n'était simplement pas complètement dépendant de moi. Elle avait su me faire fuir. Peut-être que mon égo avait trop vite réagi. Trop radicalement. Mais je n'avais pas plus eu envie de partir l'année dernière. Est-ce que je reprendrais plus aussi vite la fuite si quelque chose devait arriver ? Au fond de moi, j'en doutais. Je n'étais pas sûr d'avoir à nouveau le courage de m'éloigner d'elle. Pas si longtemps.

Mes yeux se rouvraient enfin. Je sentais le regard d'Esma sur moi. Une étincelle que je lui avais rarement vu au fond de la pupille. Son souffle se rapprochait. Son nez frôlait le mien. J'accompagnais le mouvement. Machinalement. Un soupire de plaisir lorsque ses doigts glissaient dans mes cheveux. Un frisson qui me parcourait l'échine. Je souriais contre elle. Conscient de la proximité de ses lèvres. Des quelques millimètres qui nous séparaient. Peut-être. Un murmure. Ce n'était pas de repos dont j'avais réellement envie maintenant. Sa présence était mon meilleur remède. Ses caresses sur mon crâne. Son souffle chaud contre ma peau. Ses mèches qui chatouillaient mon visage. Ma main venait glisser dans sa nuque. Doucement. Mon pouce sur sa mâchoire. Sur sa lèvre inférieure que je venais caresser. Avant d'y poser un baiser.

Mes lèvres venaient chercher les siennes naturellement. Une tendresse que je connais peu entre nous. A peine quelques secondes. Simplement le temps de goûter le parfum de fraise sur sa bouche. Je relâchais légèrement ma prise dans sa nuque, lui laissant tout le temps de fuir ou au contraire de rester contre moi. Mon regard papillonnait entre ses yeux et ses lèvres que j'aurais voulu apprécier un peu plus longtemps. Mon nez caressait lentement le sien. Ma bouche parcourait sa peau chaude. La frôlait à peine. En quête d'une autorisation. D'une invitation. Le besoin de la sentir toujours plus proche de moi. De l'enlacer. De l'embrasser.
Esma El Misri
Esma El Misri
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Activité : Un flot d'intitulés pour te dénommer. Parfois menteuse, parfois folle. parfois bénédiction. On appelle ta profession, chasseur de fantôme, ghostbuster. Un peu médium aussi, même si tu le refoules au plus profond de toi.
Statut : Célibatairement engagée. Un mariage contracté et oublié. Engagée sans t'en rendre compte dans une relation faîte pour durer.
Logement : Van posé au pied d'une demeure hantée. Quartier de Dovecote Hill, un peu isolée. Et si vous frappez et que personne ne répond, vous la trouverez en train de goûter à la meilleure tarte du Dîner.
Style RP : deuxième personne du singulier ( possible première ) - dialogue en français - accepte ceux en anglais. Moyenne de mots : 600 mots (+/-) - réponses toutes les semaines.
Thèmes récurrents : perte proche - paranormal - fantôme - médiumnité - horreur


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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Lun 30 Mai - 13:19


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Non, tu ne veux pas qu'il parte. Tu ne veux plus qu'il s'en aille. Tu n'es pas sûre de supporter une absence telle que les huit derniers mois. Il y a eu clairement un manque, un manque qui s'est fait sentir et qui a brisé votre quotidien si bien rôdé. Impossible de savoir que Marius te manquerait autant, vous étiez toujours ensemble, naturellement bien l'un avec l'autre, vous satisfaisant d'une relation dans toute sa simplicité. Il est parti et tout a changé, tout a explosé. Boum. Le manque s'est fait sentir, les sentiments se sont manifestés et tu n'étais pas prête, pas prête à ressentir tant de choses pour l'homme qui se trouve à côté de toi. Il n'a pas l'intention de partir, parfait, tu n'as pas l'intention de le laisser disparaître à nouveau de ta vie. Comme ça, vous êtes d'accord tous les deux.

Tu t'approches, doucement, comme une biche effarouchée par la vie. Tu avances prudemment, parce que ce n'est pas dans tes habitudes de céder à de telles pulsions, de telles envies. Jamais cela est arrivé avec Marius, c'est tout nouveau. Une ambiguïté naissante mais si plaisante. Pas de retour en arrière possible... pas pour toi. Ton coeur bat trop fort dans ta poitrine. Tu n'as jamais dit je t'aime à une personne. Mots complexes pour toi, peur irrévocable de sentiments inavoués. Peur de le perdre et de souffrir, peur tout simplement. Tu n'as peut-être jamais aimé aussi. Pas peut-être, c'est certain. La passion, la vraie, tu ne l'as jamais vécu. Elle arrive aujourd'hui et vient bouleverser toutes tes certitudes.

Ton nez se frotte au sien. Une envie de poser tes lèvres sur les siennes, tu cherches, tu essaies, tu crains. Son souffle caresse son visage, tu sens la chaleur de son corps. Tu ne peux t'empêcher de penser que le cachet joue un rôle dans cette tirade de révélations. Aurait-il dit la même chose s'il n'était pas sous antalgiques ? Tu l'ignores et jamais tu ne pourras le savoir maintenant. Impossible de comprendre, impossible de savoir. Tu frôles ses lèvres, une envie d'y mettre plus de vigueur et de passion... Sa main passe dans ta nuque, tu frissonnes. A-t-il toujours eu cet effet sur toi ? Tu ne sais plus. Tu ne sais même plus comment tu t'appelles... notamment lorsque ses lèvres viennent à la rencontre des siennes. Un baiser. Trop peu pour te satisfaire. Trop plaisant pour ne pas continuer et pourtant, il te laisse décider de ce que tu veux, si tu veux continuer. Tu gardes un instant les yeux fermés, le coeur menaçant d'exploser. Tu sens ce contact avec lui, intime, excitant... exaltant.

C'est toi qui rompt la distance infime. Ce sont tes lèvres qui viennent se reposer sur les siennes. Plus de passion, d'ardeur, d'envie. Ton corps qui vient se coller contre le sien sous les draps du lit. Ta main qui s'accroche à sa nuque. Il a toutes les autorisations du monde. Tu lui appartiens pour les minutes qui suivent, incapable de le repousser. Tu veux qu'il continuer, tu veux continuer. Tu fais attention à son épaule, ne pas le blesser plus. Un sourire malicieux sur ta lèvre qui parcourt son cou avant de retrouver sa bouche. Les pressions de ton corps contre le sien, deux aimants qui se retrouvent, qui sont faits pour être l'un contre l'autre. Ce qui est le plus déroutant, c'est à quel point tout te semble naturel... Comment ne pas avoir cédé avant ? Comment ne pas y avoir pensé ? Comment est-ce possible de ressentir tout ça en même temps ? Une te des mains parcourt son corps, son dos nu, elle arrête sur son boxer au niveau de ses fesses musclées... Tu l'attires contre toi, priant pour que le temps s'arrête et que tu puisses profiter de son contact à l'infini... encore quelques minutes.
(c) mars.

Marius Acheron
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Mar 31 Mai - 21:16


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@esma el misri

Il y avait quelques choses d'à la fois si nouveau et si naturel à sentir le corps d'Esma contre moi. Je cherchais son contact un peu plus. Sa peau contre la mienne. Son souffle qui se mélangeait au mien. Ma bouche qui brûlait d'envie de goûter la sienne à nouveau. C'est elle qui réduisait l'écart. Peut-être trop intensément. Peut-être trop violemment. Je l'acceptais avec plaisir. Oubliant la douleur et la fatigue au profit du plaisir qu'elle me procurait. Mon bras valide s'enroulait autour d'elle, comme pour la sentir toujours un peu plus. J'appréciais ses doigts sur ma peau, parcourant des zones qu'elle n'avait jamais touché auparavant. Je gémissais légèrement. Un soupire de satisfaction.

Les minutes étaient longues et courtes à la fois. J'oubliais parfois de respirer. Cherchais son visage. Ses lèvres. Je m'éloignais un instant pour nous laisser reprendre notre souffle. Mes doigts parcouraient à nouveau sa joue. Ses lèvres. Je souriais. Bêtement. Sereinement. Je déposais un baiser sur sa bouche. Bref. Tendre. Comme le premier. Je serrais mes deux bras autour d'elle malgré la douleur, guidant son visage dans mon cou. Je voulais l'enlacer doucement. Oublier ces derniers jours. Ces derniers mois. Juste profiter d'elle et de la normalité de ce moment. Ne pas précipiter quoi que ce soit. Je ne voulais pas ruiner cinq ans de relation en un bête instant de pulsion. Si tout paraissait naturel maintenant, ça le serait aussi dans plusieurs minutes. Plusieurs heures. Plusieurs jours. Dors contre moi. murmurais-je contre le sommet de son crâne.

Le sommeil et les médicaments prenaient le dessus. Et quelque chose me disait que cette sieste serait bien plus réparatrice que n'importe quelle autre. Je m'installais un peu plus confortement sur le lit et contre elle, la tenant toujours contre moi. Ce n'était pas la première fois que nous dormions ainsi. Mais c'était la première fois que je m'endormais avec le goût de ses lèvres sur les miennes.

***

La réalité se rappelait à nous le lendemain matin. Un retour sur le terrain de la maison qui nous hantait nous et cette ville depuis trop longtemps. Les baisers, les caresses et les stupides émissions à la télévision restaient dans la chambre du motel pour l'instant. Je n'oubliais rien. Curieux de découvrir la suite. Patient. Je me souvenais de tout. Ni regret ni peur. Simplement un retour à des choses plus grandes que nous. Nous ne rentrions pas dans la demeure ce jour-là. Nous profitions simplement de l'accalmie de la météo pour observer les extérieurs et l'orée des bois avoisinants. Je sirotais le café dans ma main gauche. Un bâillement bruyant. Rien d'anormal sur le terrain malgré une matinée complète d'exploration. Les lieux paraissaient presque ordinaires. Je suis presque déçu. J'avais espéré des traces de cimetière secret. Des ossements étranges. Même en observant le puis, rien de si étrange d'en ressortait. Ça va ? Une question innocente en retrouvant Esma quelques mètres plus loin. Un froncement de sourcil fermait son visage. L'air presque sévère. Trop sérieuse. T'as trouvé quelque chose ? Je finissais mon café froid en attendant sa réponse, mon regard observant les environs. Rien n'anormal non plus en observant les vitres de la bâtisse. Je baillais à nouveau.
Esma El Misri
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Logement : Van posé au pied d'une demeure hantée. Quartier de Dovecote Hill, un peu isolée. Et si vous frappez et que personne ne répond, vous la trouverez en train de goûter à la meilleure tarte du Dîner.
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  Re: Are we dancing like we're burning in paradise ? - ft marius     Mar 31 Mai - 23:02


Are we dancing like we're burning in paradise



Douceur et tendresse. Est-ce réellement dans vos habitudes ? Non. Clairement pas. Tu ne sais pas depuis quand vous avez fait évoluer votre relation tel un pokémon. Un level up plutôt intéressant. Plaisant. Excitant. Exaltant. Clairement, un tas d'adverbes. Tu ne sais pas vraiment quoi en penser, parce que tu n'as jamais pensé que cela pourrait arriver, que cela pourrait devenir une réalité. Un fantasme peut-être et encore. Depuis combien de temps n'avais-tu pas ressenti du désir pour une personne ? N'avais-tu pas eu envie de sentir un corps venir se caler contre le tien ? Des années. Des siècles enfaîte. Tu n'as jamais ressenti ce besoin, cette envie. Le sexe n'est pas une priorité, tu n'es pas le genre de femme qui couche avec le premier venu juste pour le plaisir. Ce qui te fait vibrer c'est l'échange qu'il y a. Une forme de connection importante. Et on peut dire qu'avec Marius, une connexion, il y en a une. Grande, forte. Tu l'as cru rompu pendant plusieurs mois, forcée de constater qu'il est revenu que le lien est toujours là, que le destin n'en a pas terminé avec vous. Tu aimes penser qu'il fait partie du dessein que l'on t'a offert, qu'il est la personne qui te suivra longtemps. Celle qui marquera ta vie et qui te guidera. N'est-ce pas ce que Marius a fait ? Sans savoir qu'il détenait ce rôle... il t'a guidé dans la lumière. Il t'a sauvé de tes propres ténèbres qui étaient prêts à t'engloutir définitivement.

La fougue est naturelle chez toi, elle fait partie de toi. Tu es passionnée, pleine de vie, tu ne fais jamais les choses à moitié. Cette relation, comment la veux-tu Esma ? Tu ne sais pas, ton cerveau commence déjà à se faire des nœuds, parce que c'est plus fort que toi, tant que ce n'est pas clair, tu te tortures l'esprit. Oublie. Profite. Juste l'instant présent. Ses lèvres contre les siennes, ses mains sur ta peau, son souffle qui te caresse. Divin. Encore. Encore, voilà ce que tu veux. Toujours plus. Tout en douceur, sans vous brusquer. Sans vous arrêter. Tu te laisses aller. Dans ses bras, pas forcément fatiguée, mais tu sais que lui oui. Son épaule, cette blessure que tu aimerais soigner avec agilité, mais tu n'es pas magicienne, pas sorcière. Tout cela serait plus simple si un bisou pouvait guérir tous les maux du monde. On n'a pas encore découvert cette faculté, malheureusement. Alors oui, tu te laisses aller contre lui, volontiers, son odeur vient caresser tes narines, un léger sourire se dessine sur ton visage, de la béatitude. Tu attends t'entendre sa respiration s'apaiser, il dort... alors tu fermes les yeux et tu le rejoins au pays des songes.

Sans doute que pour toi, ce retour à la réalité est plus difficile. Un lendemain normal, comme si cette aparté passionnée n'avait pas existé. Tu ne sais pas quoi en penser. Les nœuds de ton cerveaux continuent à se tordre dans tous les sens, sans savoir ce que cela veut dire. Tu ne dis rien, peut-être qu'il ne se rappelle pas vraiment de ce qui s'est passé, pourtant... après votre première sieste, les caresses, les baisers, ils ont repris, tendrement, comme deux adolescents qui se découvrent. La nuit vous a rattrapé le sommeil aussi, à nouveau.

Mais ce matin, Marius semble avoir oublié avoir été tendre avec toi, il semble oublier cette intimité nouvelle. Il s'est levé pour aller se doucher, normalement, comme si votre vie n'avait pas été bouleversée hier. Un changement radical que semble ne pas empêcher Marius de boire une tasse de café.

Vous avez quitté le motel, retrouvé le terrain de la maison. Tu la regardes avec un sale regard, comme si tu avais des éclairs à la place des pupilles. Elle t'effraie, elle a fait mal à Marius... mais elle te l'a aussi ramené. Si tout semble être négatif, ta crainte de cette barraque a réussi à faire revenir Marius. Tu le regardes, Marius justement, qui regard les murs abîmés de la demeure. Tu détournes le regard lorsqu'il se tourne vers toi. Tu fais mine de regarder l'ordinateur portable que tu tiens dans tes mains. Tu tentes de te repérer avec les plans originaux de la maison, voir s'il n'y a pas quelque chose en plus... Tu te concentres sur les tracés anciens pour ne pas torturer ton esprit, ne pas le harceler de mille questions sur la veille. " - Déçu de ne pas avoir l'autre épaule abîmée, wouha, je ne comprends vraiment pas pourquoi " Tu lui réponds sans le regard, le nez rivé sur l'écran. Le ton n'est pas des plus agréable, peut-être un peu agacé, tu ne sais pas faire semblant, tes émotions te rendent dingues littéralement. Tu ne réponds pas lorsqu'il te demande si tu vas bien. Tu viens de voir quelque chose d'intéressant. Vous vous étiez concentrés sur l'intérieur de la maison, sans penser qu'un trésor pouvait juste être sur le terrain. Dans le jardin de la maison. Marius semble comprendre que tu tiens quelque chose. Tu retires tes lunettes pour les positionner sur ta tête. " - Il y a un puit dans le jardin, pourquoi on ne l'avait pas vu avant ? " Tu tournes l'ordinateur dans sa direction, le zoom sur le plan montre qu'à l'arrière de la maison, au fond du jardin, il y a un puit, enfin, une croix sur le plan mais tu sais que souvent cela symbolique un puit. Tu attends que Marius ait regardé pour fermer l'écran et le glisser sous ton bras. Tu te diriges vers l'endroit qu'indique la carte. Il y a un vieux puit en pierre. Il est camouflé par du lierre grimpant. Tu poses ton ordinateur dans l'herbe à l'abri et tu commences à tirer sur les plantes. Tu arrives à entrevoir la forme du puit. Tu te penches, le fond te semble accessible avec une corde. " - Tu ne crois pas que c'est une excellente cachette pour un trésor ? " Tu sembles sûre de toi. Il y a un fond d'eau, il est peut-être au fond ? " - Je vais descendre, il faut qu'on en ait le coeur net " Une légère boule au ventre à l'idée de descendre là-dedans mais Marius ne peut pas y aller avec son épaule. Cela ne va pas mettre longtemps, tu sais plutôt bien escalader, étonnamment, un truc que tu tiens d'où on ne sait. " - On a ce qu'il faut dans le van, je reviens " Tu files en courant, le laissant là. Pas la peine de parler de la veille apparemment. Tu fuis un peu son regard, quelque peu distante, merde quoi, tu ne sais pas comment tu dois te comporter, tu n'es pas sûre de comprendre ce qui s'est passé hier. Tu grimpes sur le toit du van, tu ouvres le coffre qui vous sert presque de grenier avec ce genre de matériel. Cela a dû vous servir, une... deux fois ? Tu ne sais même plus. Tu récupère une corde et un baudrier et tu reprends le chemin du puit. Tu te prépares sans dire un mot, attache les cordes au toit du puit, tu espères que le tout soit solide. Pas un mot. Toujours pas. Tu inspires. " - Okay, quand faut y aller " Tu lui lances un regard un peu perplexe mais tu montes sur le rebord. Tu es capable de t'assurer toute seule, même si cela aurait sans doute été plus simple que Marius le fasse. Tu te lances doucement, tu ne peux t'empêcher de lui lancer un regard, moins distant cette fois... parce que même si tu es perdue, paumée, tu ne peux pas lui en vouloir... peut-être qu'il s'est trompé hier... Peut-être qu'il regrette, il aurait le droit... pas que cela te fasse plaisir... Tu descends doucement... doucement... les parois sont glissantes... et tu n'as pas le temps de réagir. Un bruit de craquement... tu tombes, la chute n'est pas haute... mais tes fesses finissent dans l'eau croupie. " - Putain, fais chier, merde ! " Tu t'énerves sans doute un peu trop pour si peu. " - Je déteste cette putain de barraque " tu maugréais. La corde est retombée avec toi et Marius se trouve à au moins six mètres au dessus de toi.
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