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Zinnia AsteraceaeAlexis Davidson Messages : 6
FC, crédits : hannah pixie snowdon, © AILAHOZ
Pseudo, pronom : gin, elle/iel/il (indifférent)
Pronoms : she/her
Age : vingt-sept ans
Activité : caissière à la pompe à essence, tatoueuse
Statut : maman
Logement : albion heights
Style RP : je rp assez lentement, à la troisième personne, en moyenne 500 mots
Thèmes récurrents : troubles anxieux, drogue, maternité, aiguilles
Zinnia Asteraceae Mar 24 Mai - 19:36 | |
| Concentrée sur son carnet, les pieds repliés contre sa poitrine, Alexis semblait avoir fait abstraction du monde autour d'elle. Sara était chez Isaac, la porte-vitrine de son garage laissait entrevoir l'intérieur du salon de tatouage, mais elle, elle était dans sa bulle. Sur le papier s'accumulait toutes sortes de dessins qu'il lui faudrait remettre au propre. Son truc en ce moment, c'était les bouteilles, les flacons, tout ce qui pourrait contenir des potions concoctées par d'ancestrales jeteuses de sorts. A croire que la brume de mystère qui planait sur Deer Creek avait fini par l'atteindre, elle aussi.
Elle releva un instant la tête, sentant les os de sa nuque craquer, comme un signe de protestation. Il était difficile de dire l'heure qu'il était ; le soleil aurait dû être haut dans le ciel mais il était caché derrière d'épais nuages. Le vent commençait à faire trembler les arbres qui se trouvaient dans l'allée et sa voisine, trois maisons plus loin, rentrait son linge en toute vitesse. Alexis observait un moment ses gestes brouillons qui tentaient de maintenir fermée sa robe de chambre tout en exécutant sa périlleuse mission. Un sourire souleva le coin de sa bouche. Depuis qu'elle était arrivée à Deer Creek, elle avait passé énormément de temps à observer les gens. Elle notait mentalement toutes leurs petites manies, leurs petites habitudes, attendant l'instant où l'événement qui viendrait les chambouler. Cela finissait toujours par arriver. Sauf peut-être pour sa voisine, dont la robe de chambre rose semblait traverser les âges autant que ses savates grises qu'elle n'avait aucune honte à traîner dehors. Alexis reporta alors son attention sur son carnet et s'interrogea : quel genre de tatouage une femme de cet acabit pourrait se faire faire ? C'était toujours la question qu'elle finissait par se poser. Généralement, elle trouvait assez facilement mais concernant sa voisine, le mystère restait entier. On ne lui connaissait ni mari, ni enfant. Elle n'avait pas non plus d'animaux, à croire qu'elle vivait entièrement seule avec sa télévision.
Alexis n'eut pas le temps de réfléchir davantage que la sonnette de la porte retentit, indiquant l'entrée d'un client potentiel. Le son, auquel elle aurait pourtant dû être habituée, la fit sursauter et mit, dans la foulée, en péril tout son espace de travail, du carnet posé sur ses genoux à la tasse de café posée dans un équilibre précaire au bord de son bureau, juste à portée de main. Grâce au ciel, malgré la brève secousse, aucun dégât ne fut à déclarer et, une fois les battements de son coeur calmés, elle put bafouiller un "bi- euh bienvenue" au nouveau venu. |
| | | | Edward Miles Messages : 242
FC, crédits : Henri Cavill, by Faust
Pseudo, pronom : Annab'/Eden - Elle.
Pronoms : He/Il
Age : 33 ans
Activité : Parfumeur, nez et créateur de senteurs
Statut : Se laisse guider par la brume
Logement : Chalet à l'orée de la foret, incluant son laboratoire de préparation. Sa boutique couvre l'angle du centre-ville abritée par l'ombre d'un arbre.
Style RP : Dispo pour rp, une réponse toute les 2 semaines maximum. Pas de méga pavés.
Re: Zinnia Asteraceae Mer 1 Juin - 23:42 | |
| Est-ce que aujourd'hui, c'était le jour J ? Après un sondage auprès de ses meilleurs amis, de sa soeur et, donc, de tous ses proches, Ed s'était finalement décidé. Certes, ils n'étaient pas tous au courant de son projet, et il avait légèrement hâte de voir les réactions de ceux qui ne savaient pas. Ce n'était pas trop dans le caractère d'Ed, après tout, mais il était loin de vouloir un cliché tel qu'un tribal ou une ancre. Un peu de poésie, pas de graffitis, s'il vous plait.
Depuis qu'il avait croisé Alexis dernièrement, tout cela avait un peu tourner dans sa tête, et Ed s'était surpris à chercher des design mentalement, sans vraiment officiellement fouiller le net. Il fallait dire que son insta lui proposait des posts à l'image de son propre contenu : magnifique (oui l'égo y'a quoi) et créatif. De fil en aiguille, il en était venus à admirer des oeuvres aux styles brillants et variés, sur de nombreux thèmes. Les plus récurrents étant la nature, la faune et la flore sauvage, où il se sentait involontairement attiré.
Donc, il était temps de venir collecter le du de son dur labeur : avoir un de ces soirs sortit Alexis d'une cuite atroce comme il en avait l'habitude. Sur ce, elle avait tenter de lui promettre un tatoo de ses soins, pour le remercier. Pendant cette promesse inhibée, une ou deux syllabes s'étaient fait la malle, et le tout avait été suivis de l'entrée dans le monde de morphée, ronflements non inclus. Mais aujourd'hui, il était temps de venir se rappeler au bon souvenir d'Alexis -portefeuille en main évidemment, on est pas comme ça-. Il s'était donc rendu jusqu'à chez elle, où elle tenait son shop. C'était un début d'après-midi nuageux -quelle surprise pour Deer Creek- mais toutefois, avec des rues dépourvues de la brume habituelle. On voyait à plus de 5 mètres devant soi, y comprit ses propres pieds, fait assez rare pour être apprécié. Donc, avant qu'il ne change d'avis, il avait actionné la sonnette pour entrer, armé de deux cafés fumant à emporter du diner, à la qualité douteuse mais addictive. Il entendit un bienvenue peu courageux, qui lui donna le signal pour entrer. Il passa donc le seuil de la porte, avec une expression d'interrogation sur le visage, très facile à lire. Salut Alexis, ça ... va ? T'as l'air d'avoir eu une crise cardiaque. demanda-t-il un sourcil levé. Toujours très fin observateur, ce Ed. Il déposa le deuxième gobelet à coté de la tasse au bord de l'effondrement d'Alexis. Je t'ai apporté ça, mais en fait j'aurais du me douter que t'étais déjà servie. Il prit lui-même une gorgée réconfortante en sortant son téléphone.
J'ai eu une idée ! et il lui tendit son téléphone, ouvert sur le classeur de son board perso, avec ses gribouillis, ses recherches et références réelles. Tu m'en dois bien un, non ? dit-il, tout sourire.
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