trigger warnings
maladie, mention de harcèlement.

identité; — Higareda, huit lettres placardées un peu partout en ville et tout autour, aussi. Famille de la classe moyenne supérieure, mains tendues hypocrites ; les gamines ressemblent aux parents — on les aime autant qu'on les déteste. age, date et lieu de naissance; — rejeton de Deer Creek étouffé par la chaleur du mois d'août, elle est née le cinq du mois et on pourrait pas faire plus Leo qu'ça (ascendant en taureau et lunaire en scorpion, qu'elle a tendance à rajouter). nationalité; — Américaine, abuela lui a rempli la caboche de Villahermosa, tout au sud du Mexique, où elle était, disait-elle, tombée amoureuse d'abuelo Fernando. situation familiale; — Deux parents dans la maison à quatre façades, deux soeurs à l'université et la dernière qui termine le lycée, y'en a pas une qui a intérêt à se planter. emploi; — Agent immobilier, elle travaille pour Aspen depuis qu'elle est revenue au bercail et elle ne sait toujours pas ce qu'elle pense vraiment de la situation — c'est qu'elle était persuadée que ses soeurs et elle hériteraient de l'agence maternelle. Elle vend bien en tout cas, avec son joli sourire et sa capacité à cerner facilement ce que les clients attendent, mais ce qui se vend le mieux, c'est le trousseau de clés qu'elle confie le temps d'une nuit aux ploucs persuadés que certains lieux sont hantés. situation financière; — Elle a pris le pli de faire comme ses parents et élude toutes conversations indiscrètes en la matière ; ils sont confortables, ni plus, ni moins. Les factures qui tombent depuis que sa mère se rend fréquemment à l'hôpital ralentissent un peu leur train de vie, mais ils sont doués pour fermer les yeux ou regarder dans la direction opposée. situation amoureuse et orientation sexuelle; — Il lui a fallu la côte est et une soirée à la Barnard pour commencer à accepter que peut-être les filles lui plaisaient autant que les garçons. Elle s'en doutait déjà, mais c'était resté dans un coin de sa tête, hermétique à toute reflexion. Elle range ses sentiments dans le même coin, à la portée de personne. signes distinctifs; — les traits du visage chiffonnés en une moue dédaigneuse qu'on lui associe automatiquement, une cicatrice au genou après avoir voulu prouver à Misty qu'elle savait comment faire du skate quand elles avaient douze ans et qu'c'était pas juste pour impressionner Carter (elle savait clairement pas en faire et s'est bien vautrée). caractère; — ambitieuse, déterminée, arrogante, égoïste, narcissique, éloquente, pragmatique, versatile, vaniteuse, enthousiaste.

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livre préféré : du genre à traîner sur booktok et à changer d'avis toutes les semaines, mais elle brûlerait la ville pour the 7 husbands of Evelyn Hugo.
film préféré : Ocean's 8 parce que Paulson et Rihanna, parce que Bullock et Blanchet.
dernière chanson jouée : Rumors, Lizzo ft. Cardi B chantée à pleins poumons ce matin dans la voiture.
dernier sms envoyé : "can't sleep" — "i can, night".
dernier repas : une part de pastel tres leches fait par sa soeur.
personne à contacter en cas d'urgence : Sa mère. Son père. Aspen, les deux premiers sont suffisamment occupés comme ça.
commande typique au diner du coin : Un burger, des frites et un Coca. Plutôt salé que sucré.
contenus de son sac : Un trousseau de clés, un porte-cartes Kate Spade, son iPhone, un carnet Moleskine vert et un bic de l'agence, un vieux Polaroïd de Misty et elle, un autre de sa famille pour les dix ans de Livie qu'elle traîne partout avec elle, les jeux de clés des maisons à visiter, un sachet de pom-bear, un crayon à lèvres, des écouteurs.
contenus de sa table de chevet : Une bougie à la cannelle, It de Stephen King, page 462 cornée, une crème de nuit, un bloc de post-it, du vernis.
endroits fréquemment visités : Y'a pas mal de voyages entre la maison et l'agence, les quelques quartiers résidentiels de Deer Creek et ses environs, l'hôpital aussi. Elle a pas le temps de faire beaucoup plus. Elle évite soigneusement le 7-eleven.
endroit préféré : La maison familiale, c'est tout simple. Point bonus s'ils sont tous réunis.
quel genre d'ami.e c'est : Paradoxale. Tantôt attentive, tantôt débonnaire, le genre à poignarder avant d'être poignardée, aussi, parce que c'est comme ça que le monde tourne.
un porte-bonheur : La chaîne en or offerte par abuela, toujours autour de son cou et qu'elle triture en cas d'incertitude.
un rituel/une tradition : Le facetime du jeudi soir avec Dinah, Juliet et Livie depuis qu'elles ont presque toutes quitté la maison pour la fac.
un rêve : Être en paix avec elle-même ou un bond dans le temps pour diverses raisons.
une peur : L'échec et tout ce qui gravite étroitement autour ; l'attachement, par extension.
un souvenir : Un dimanche matin, senior au lycée — y'avait tout le monde, même Misty. Ça chahutait beaucoup, ça rigolait fort.

endlessness runs in you like leaves on the tree of night


Having friends is cool, but have you ever cut everyone off and disappeared for like 6 months ? ; hit it until it breaks ; arrogant & selfish ; can ruin your life with a screenshot, has already done it ; caring too much or not at all, no in between ; seems mean, is mean ; nap queen ; not a fan of romance unless it's fictional ; "ok, but i'm not mean, i'm just being honest" ; plays with your hair and your emotions ; may want you but doesn't need you ; reads messages and forgets to reply ; wealthy ; "wow, we really are bitches" ; the scream franchise ; highly selective ; academic validation ; "i'll be nicer if you'll be smarter" ; respects bees more than white men in positions of power ; i just did a tarot reading, it said ur a bitch ; "please, my iq is higher than your heels" ; golden girl ; it may seem like I’m a sarcastic asshole 24/7, but I’m actually only a sarcastic asshole 18/7 because at night I actually have feelings ; spoiled brat.

(misc.) C’est une grande lectrice, de celles à posséder une page Goodreads, à suivre méticuleusement les propositions du Reese’s Book Club et à être rapidement tombée dans le booktok side — Sous ses airs toujours très lisses et son dédain pour le paranormal qu'elle trouve plus racoleur qu'autre chose, Rachel est une grande amatrice de l’horreur sous toutes ses coutures. Films, séries, livres et podcasts, tout ce qui lui fout la trouille la ravit. Elle aime d'ailleurs particulièrement les slashers — D’idle teen à prom queen, Rachel c’est the ultimate guide to being that girl. Les cheveux toujours bien coiffés et jamais vraiment passée par la case acné ; toujours tirée à quatre épingles et le sourire pédant des privilégiés, elle entre parfaitement dans la case de ce que sa mère nomme people like us — Rachel est un social butterfly, professionnelle du small talk et du superflu qui empêche une véritable proximité de s'installer. C'est elle qui décide quand elle laisse quelqu'un entrer dans son cercle, jamais l'inverse — Rachel est l'aînée des Higareda et s'est toujours comportée en tant que telle : dure, sévère et tranchante. She's the mean one, même à la maison, mais pas par plaisir, juste pour leur bien. Elle s'est laissée formater pour devenir l'inflexible frangine qui toise ses cadettes au moindre faux pas — Elles étaient en plein facetime quand ça a vraiment déraillé. Les médecins, par la suite, ont nommé ça des troubles de l'élocution et à la maison, Livie et papa ont géré comme ils ont pu, comme des chefs. Ils ont pas voulu que les filles reviennent à Deer Creek, mais Rachel n'les a écoutés qu'à moitié ; elle a passé ses examens finaux et est revenue pour s'occuper de mamá après sa dernière opération. Elle en avait fini avec la côte est, de toute façon, c'est ce qu'elle répond quand on lui pose la question, parce que c'est plus facile que d'admettre qu'elle arrive plus à s'éloigner sans avoir peur d'une rechute — Elle a jamais compris qu'on puisse lui faire confiance. En dehors du cercle familial, peu de choses comptent vraiment, tout est éphémère — Ancienne bully qui a encore tendance à regarder de travers certains tocards du coin. Elle a l'impression que tout tourne au ralenti ici — Misty l'a pas forcément remarqué à l'époque, mais Rachel a toujours posé sur elle le regard protecteur de ceux qui savent que, quand les adultes fautent, ce sont leurs gosses qui trinquent. Y'avait aussi un regard un peu trop lascif pour n'être que l'affection qu'elle prétendait éprouver, mais ça non plus, elle l'a pas remarqué.