not by the moon (avery)

not by the moon

ft @avery hartford

une matinée comme une autre, n'est-ce pas ? le temps n'est pas le plus clair, mais c'est habituel, et tu ne t'en formalise pas. le soleil saura sans doute se montrer, d'ici quelques heures et sans doute pour un temps limiter. c'est comme ça, à deer creek. te voilà habitué, depuis ta plus tendre enfance.
la colocation est encore silencieuse, pleine du sommeil des habitants des lieux. toi, tu es réveillé depuis quelque temps déjà, morphée semblant te fuir pour la fin de cette nuit. c'est sans doute pour ça, que tu es en train de lacer tes chaussures de sport, histoire d'arrêter de tourner en rond dans ce lit sans doute trop grand. tes pensées ont tendance à voguer vers une vérité que tu n'aimes pas avouer. alors tu veux fuir, fuir cette vérité et la chasser d'un geste ou d'un soupir.

la porte de l'appartement se referme derrière toi et tu frissonnes un peu de la fraîcheur de l'instant, avant de dévaler les escaliers pour rejoindre une des rues principales de la ville. tes doigts glissent jusqu'à tes cheveux bruns, tu observes autour de toi, et te décides finalement à partir en direction de la forêt, au pas de course. tu n'as pas particulièrement d'objectif au travers de cette sortie. tu veux juste aérer tes pensées et ton esprit. profiter du calme du matin, de l'ambiance de la forêt et des lieux. tu as toujours aimer la forêt, après tout. son ambiance si particulière, et si singulière. tu cours tranquillement, tes écouteurs dans les oreilles, tes foulées sur la terre. tu profites du paysage qui s'offre à toi. tu ne t'en lasses pas, même avec les années qui passent.
vingt-deux ans, déjà que tu découvres la ville sans t'en lasser. mais vingt-deux ans, au fond, ce n'est rien. rien sur une vie entière. de l'expérience, tu n'en as quasiment pas, dans ce monde, comparé à certains. mouvement distrait de la tête, pour penser à autre chose, pour profiter de la fin de cette course. tu te sens bien, en forme. tu te sens un peu plus calme qu'avant et un peu plus apaisé aussi. tu penses moins aux éternelles même choses et ça fait du bien.

le chemin du retour est différent. tu empruntes d'autres sentiers, tu as retiré tes écouteurs de tes oreilles et tu marches tranquillement. tu t'apprêtes à bifurquer, à retourner à l'appartement, quand tu entends un son qui attire ton attention. miaulement faible au loin, qui te fait tourner la tête et te diriger vers l'auteur de ces derniers. chat coincé sous de vieux décombres d'une maison qui tombe en ruine. tu fronces les sourcils, le décoinces délicatement. tu ne peux pas le laisser là, n'est-ce pas ? tu fronces un peu les sourcils, lèvres pincées. il se laisse approcher, et tu le récupères délicatement dans tes bras. tu observes tout autour de toi, tu n'es pas si loin du centre-ville. la clinique vétérinaire devrait être ouverte à présent. tu ne réfléchis pas bien longtemps. tu peux bien déranger les révisions que tu avais programmées ce matin pour aider un félin. avec un léger soupir, tu te diriges vers la clinique, en poussant les portes plusieurs minutes plus tard, le chat blessé installé dans tes bras.

i'll never be sober

with @Dewey Salinger
Tw : blessures animales

Un soupir s'extirpe d'entre tes lèvres. La journée avance doucement sur la ville qui t'a vu grandir. Un regard par la baie vitrée qui donne sur la rue principale de la Deer Creeks. Tu sais que c'est une journée plutôt calme. Une odeur de peinture fraîche encore dans les lieux. Tu visites la pension où deux chiens sont là suite à des opérations et un autre chat. Leurs propriétaires ne devraient pas tarder de venir les récupérer. Il est vraiment temps que tu t'occupes de recruter un.e auxiliaire et un. assistant.e pour l'accueil et toutes les petites choses administratives. La clinique a juste réouvert, elle a dû faire peau neuve après son rachat. Tu t'es occupée de la plupart des travaux des tes amis. Sur un fond de modernisation, dont elle avait largement besoin. Tu es toujours un peu nostalgique lorsque tu te trouves entre les murs de ce bâtiment. C'est là que tu as ressenti la vocation, tes premiers stages, après les cinq années d'école de vétérinaire, c'est là que tu les as fait avant de partir te perfectionner à l'étranger... et avoir ce diplôme tant désiré. Tu savais au fond de toi qu'un jour, c'est ici que ta carrière te mènerait. Tu savais que si Madame Robinson, l'ancienne propriétaire décidait de vendre son cabinet, c'est là que tu t'installerais. Et tout est tombé pile poile. Ton retour suite à cette mission quelque peu remuante... et ton avis de stabilité... et de proximité avec ton meilleur ami.

Meilleur ami... ton esprit revient toujours à lui. Il te manque, terriblement. Presque une semaine que tu n'as pas de nouvelles... seulement par tes proches qui le côtoient. De ton côté c'est silence radio et il a arrêté de t'envoyer des messages ou de tenter de t'appeler. Tu revois cette scène que tu as surpris... celle que tu n'aurais pas vu voir... Alya dans les bras de l'homme que tu aimes. Et lui... lui mal à l'aise, si mal à l'aise que tu ne t'es pas posés la moindre question, il a fauté, c'est foutu de toi. Une bonne excuse pour fuir et ne pas assumer les craintes. Tu attends l'amour de Garrett depuis tellement longtemps que cela t'a d'un coup effrayé... et tu n'es pas remise du Congo... de la mort de plusieurs collègues... de l'accident... non, tu ne dois pas y repenser... La clochette de l'entrée de sort de tes pensées. Tu quittes la pension en tenue bleue claire pour te diriger vers l'entrée. Un jeune homme que tu connais bien se trouve-là. Dewey, tu l'as presque vu grandir. Tu souris, surprise de le croiser par ici. C'est en avançant que tu comprends ce qui l'emmène. Il tient une petite bête dans ses bras, ton regard n'a d'autre but que voir d'où vient le problème, si problème il y a. " - Dewey ? Que se passe-t-il avec ce chat ? " Tu lui ouvres le portillon en bois pour qu'il se rende en salle d'examen. " - Pose-le doucement là, vas-y, on va regarder ce qui ne va pas " Tu enfiles une pair de gant en latex et tu t'approches du chaton pour l'ausculter.

(c) mars.

not by the moon

ft @avery hartford

lèvres pincées, bête calée dans tes bras. tu ne sais pas quoi faire avec cet animal. tu n'en as jamais eu, des animaux, après tout. tu les aiment bien, mais c'est comme ça. tu soupires un peu, te diriges vers la clinique vétérinaire. tu te fiches bien d'être en tenue de sport, les cheveux encore humides de ton jogging. ça prouve que tu tiens à rester en forme, non ? tu n'en sais trop rien. tu ressembles sans doute à un fou, à errer comme ça dans les rues de la ville. tu secoues la tête délicatement, tu pousses les portes de la clinique quelques minutes plus tard.
avery - la vétérinaire, tu la connais depuis quelques temps déjà. pour ses passages réguliers au diner premièrement. et puis, parce qu'ici, à deer creek, tout le monde se connaît, à force. tu te pinces les lèvres un instant. dewey ? que se passe-t-il avec ce chat ? tu souris un peu. je sais pas trop, justement. tu réponds en haussant un peu les épaules. tu la suis simplement vers l'arrière boutique, en direction d'une des salles d'examens de la clinique. tu glisses une main dans ta nuque un instant, et tu attends les ordres d'avery. pose-le doucement là, vas-y on va regarder ce qui ne va pas. tu déposes délicatement la petite bête sur la table d'auscultation et tu glisses tes doigts dans tes bouclettes pour les éloigner de ton crâne.

j'suis sortit courir un peu ce matin. en revenant j'suis passée vers les maisons qui tombent en ruine pas trop loin d'la forêt. je l'ai trouvé dans des décombres, je sais pas ce qu'il s'est passé. tu souffles avec une petite moue sur les lèvres. tu penches un peu la tête sur le côté et tu hausses un peu les épaules. tu espères qu'elle ne t'en voudras pas trop d'être dans un état peu présentable. tu soupires tout bas. tu frottes tes bras du bout des doigts. j'y connais pas grand chose, mais ... j'me suis dis que c'était mieux pour lui de vous l'amener. tu ajoutes avec une petite moue sur les lèvres, te balançant d'un pied à l'autre. je veux dire ... au moins savoir ce qu'il a et ... si c'est grave. tu ajoutes, retenant un faible soupir. suivant les soins nécessaires, tu ne sais pas si tu pourras les offrir à cette petite bête. tu ne roules pas sur l'or, après tout. mais tu veux l'aider, ce chat. tu retiens un petit soupir.

i'll never be sober

with @Dewey Salinger
Tw : blessures animales

Un petit chat. Ton coeur s'accélère toujours. Une petite montée de stresse. Tu as toujours du mal à la voir les bêtes souffrir. Certes c'est essentiel d'être capable de le supporter mais tu as toujours cette pression dans la poitrine. Tu dois comprendre, tu dois l'aider, le soigner. Impossible de laisser un animal dans la souffrance. Alors voir ce petit animal dans le bras du jeune serveur du dinner de la ville, cela te fait quelque chose. Que ce soit un chat, un chien ou autre... La réaction aurait été la même. Wolfgang est dans la pension, il va bien, mais tu sais que tu ne pourrais pas supporter qui lui arrive quoique se soit. Ce chien c'est un peu ton bébé, l'enfant que tu n'as pas. Et vu l'état de ta relation avec Garrett, que tu n'auras jamais sans doute. Est-ce que tu tiens réellement à porter la vie un jour ? Tu ne t'es jamais posée la question. Tu ne sembles pas en ressentir le besoin pour le moment... mais il te reste encore quelques années avant de pouvoir dire au revoir à cette hypothèse de vie. Peu importe, ce n'est pas tellement le sujet.

Tu fais pénétrer Dewey dans la salle d'auscultation à l'arrière. Tu lui demandes s'il sait ce qu'il s'est passé. Seulement, il n'a pas d'informations. Tu le laisses poser l'animal sur la tablette. TU enfiles une paire de gant en latex blanc. Dewey tente de refaire la situation. Il provient d'une maison abandonnée. Elles sont en bois et la pluie régulière sur le comté rend les planches de bois instables, une mauvaise chute peut-être. Il est jeune, ses os sont encore fragiles. Tu commences à le manipuler. La petite bête grogne, signe évident de douleur. " - Oh, petit père, attend, on va te soulager tout ça " Tu te tournes vers tes tiroirs. Tu sors une seringue, tu prends dans le frigo un antalgique que tu doses. Tu estimes le poids de la bête, tu lui injectes dans la nuque une faible dose pour le détendre, cela te pénétra de voir ce qui se passe. " - Voilà qui devrait le soulager " Tu le caresses, derrière l'oreille, sous la gueule. On est sur un déclenchement de ronronnement. Satisfaisant. Tu souris. " - Ne t'inquiète pas, on va trouver qui se cloche " Tu souris au sauveur d'animal. " - Je vais devoir lui faire une radio, tu veux venir ? " Tu n'as pas ton assistant aujourd'hui, tu te retrouves seule dans ta petite clinique. Pas que pour une radio, un assistant soit de mise mais cela serait plus confortable. " - Il a peut-être une patte de cassée, ou une vertèbre déplacée, s'il a fait une mauvaise chute. " Tu remontes les babines de la petite bête pour regarder sa dentition. " - Il est tout jeune, pas plus de six mois, il a encore quelques dents de lait, regard " Tu lui montres les petites dents qu'il a. " - Petites mais je t'assure qu'elles peuvent faire mal, je t'épargne les marques que j'ai sur les bras " Tu ris un peu. " - Allez, petit bonhomme, on va te prendre en photo " Tu prends la petit bête doucement, il ne grogne plus, un peu agar avec l'antalgique. Tu vas en salle de radio et tu le poses sur la zone. " - Tiens, Dewey, écarte toi un peu de l'appareil " Le cliché est rapide. Alors l'image arrive sur l'ordinateur. " - Tu peux le reprendre doucement, c'est une patte cassée, à deux endroits, monsieur a fait une très mauvaise chute, on va devoir l'endormir pour le plâtrer " Tu souris. " - Tu as sauvé un petit être, tu peux être fier "

(c) mars.

not by the moon

ft @avery hartford

la clinique vétérinaire, c'est le seul endroit qui te paraît approprié pour apporter ce petit chat blessé. tu te pinces les lèvres, observant avery un instant, alors que tu la suis en direction d'une des salles d'auscultations. tu te pinces brièvement les lèvres, déposant avec délicatesse la petite bête sur la table. tu t'éloignes un peu, les mains dans les poches de ton sweat, et tu observes la vétérinaire enfiler des gants pour commencer à examiner l'animal. tu fronces un peu les sourcils en entendant la petite bête grogner de douleur. oh, petit père, attend, on va te soulager tout ça. tu ne fais rien, lui expliquant simplement la situation, comment tu as trouvé le chaton sans avoir réellement vu ce qu'il s'est passé. tu glisses une main dans tes mèches, soupirant un peu. voilà qui devrait te soulager. ne t'inquiètes pas, on va trouver ce qui cloche. tu l'observes faire. tu as toujours aimé les animaux. mais toi, tu ne pourrais sans doute pas travailler avec eux. tu n'es pas assez doué pour ça, et puis ... tu ne sais pas si tu pourrais les voir souffrir. tu te mords l'intérieur de la joue un instant. je vais devoir lui faire une radio, tu veux venir ? tu observes avery, avant de hocher un peu la tête, t'avançant de nouveau vers la petite table d'auscultation. avec plaisir. tu souffles avec un petit sourire malgré tout.
il a peut-être une patte de cassée, ou une vertèbre déplacée, s'il a fait une mauvaise chute. tu fronces un peu les sourcils, un peu inquiet à présent, mais tu ne dis rien. il est tout jeune, pas plus de six mois, il a encore quelques dents de lait, regarde. tu fronces un peu les sourcils, tu te penches un peu sur l'animal pour voir les dents en question, intéressé. elles sont vraiment minuscules. tu souffles avec une moue sur les lèvres. petites, mais je t'assure qu'elles peuvent faire mal. je t'épargne les maisons que j'ai sur les bras. tu ris un peu à ses mots, hochant la tête. tu veux bien la croire ... tu te grattes la joue du bout des doigts, avant de laisser avery récupérer l'animal dans ses bras. tu la suis simplement à travers les couloirs.

tiens, dewey, écarte toi un peu de l'appareil. tu hoches la tête à ses mots, la laissant prendre une radio de l'animal. tu t'approches ensuite de son ordinateur, curieux de voir ce qu'il va s'afficher. tu fronces un peu les sourcils face à l'image en question. tu peux le reprendre doucement, c'est une patte cassée, à deux endroits, monsieur a faire un très mauvaise chute, on va devoir l'endormir pour le plâtrer. tu as sauvé un petit être, tu peux être fier. tu souris un peu, récupérant l'animal. tu t'y attaches déjà. est-ce que tu fais bien ? tu ne sais pas. il va s'en sortir ? tu demandes simplement à avery, la bête ronronnant tout doucement dans tes bras, tandis que tu la caresses tout doucement en faisant attention à sa patte blessée. il ne pourra pas rester dehors ... tu ajoutes avec une moue sur les lèvres, pensif.

not by the moon

with @Dewey Salinger
Tw : blessures animales

Tu as toujours été ainsi avec les animaux. Toute petite déjà tu jouais au vétérinaire à ramener tous les chats et chiens errants chez toi pour les soigner. Le souci évident, c'est qu'ils n'étaient pas tous errants. Certains appartenaient à des familles, des enfants de ton âge. Il fallait alors qu'avec ton père vous alliez les rendre à leur propriétaire. Ton coeur se brisait à chaque fois que tu devais te séparer d'un petit protégé. Ton père avait aménagé la cabane du jardin pour que tu puisses en faire un cabinet de vétérinaire. Lorsque tu n'avais pas de véritables cobayes, tu avais tes peluches ou tu piquais les monstres de tes frères. Et bien, pourquoi pas ? Certains jouent bien aux poupées, toi, tu soignais des animaux imaginaires. Chacun son délire. Il est vrai que cela n'a jamais été étonnant pour tes parents de te voir devenir vétérinaire, ni même tout faire pour obtenir une bourse et entrer dans l'école de Portland. Ce n'est sans doute pas la plus prestigieuse du pays mais elle t'a offert le diplôme nécessaire pour commencer à réaliser ton rêve. Les animaux se fichent bien de savoir dans quelle fac tu as été pour apprendre à les soigner. Etonnamment, ils ne demandent même pas.

Tu étais toujours dit qu'un jour, si tu devais rentrer définitivement au pays, c'est cette petite clinique que tu reprendrais. Parce que tu connais les gens du coin, parce que c'est Madame Robinson qui t'a offert ton premier stage, qui t'a appris plein de choses et qui t'a poussé à partir au quatre coins du monde pour réaliser ton rêve. Elle était ravie de t'offrir les rennes de ton entreprise, ravie de voir que la jeunesse s'intéressait toujours à cette petite ville pleine de mystère qu'est Deer Creeks.

Dewey a bien fait de venir ici. Ce petit chat doit avoir des lésions liées à une chute peut-être ou un éboulement dans les ruines. On ne saura malheureusement jamais. Le tout s'est de l'aider au mieux. Etape par étape. Dans salle d'examen, il ne semble pas coopératif, la douleur et la peur régissent. L'instinct sauvage reprend le dessus. Tu montres à Dewey les petites dents bien pointues de la bête. Elles sont parfaitement aiguisées et lorsqu'il aura celles de l'âge adulte, cela sera d'autant plus vrai. Le petit chat ne doit pas avoir plus de six mois, il n'a justement pas encore toutes ses dents adultes, si cela commence, on voit encore que certaines ont à peine repercé.

Pour le soulager, tu lui injectes une dose d'antalgique léger pour qu'il doit plus à l'aise. Que les courbatures liées au stress disparaissent et qu'il se détende un peu. Il faudra qu'il soit calme pour prendre une radio. Le résultat de la radio ne tarde pas à tomber. Double fracture. Petit coeur devait souffrir effectivement. " - Il est plutôt courageux, il va parfaitement s'en sortir, d'autant plus qu'il est jeune, il récupérera vite avec un plâtre et plein d'amour " Tu souris vers Dewey. Pas question que ce petit bout retourne à la rue. " - Non il ne pourra pas, tu envisages de le garder peut-être ? " Tu poses la question anodinement. " - On va le plâtre sur la table d'auscultation. " Tu sors les bandes de plâtre et un bassine d'eau. " - Tu as déjà plâtré ? Je te montre ? Il ne sentira rien " Tu souris. Tu prépares un sédatif après l'avoir pesé. Il ne tarde pas à s'endormir, le respiration sur ton petit museau. " - Tu prends une bande de plâtre, tu la mets dans l'eau, tu attends que la bande soit assez souple, tu la sors de l'eau et tu viens doucement la placer sur la zone à immobiliser. Comme ça. Tiens prends une paire de gant et essaie si tu veux " Tu poses la première bande doucement pour immobiliser la patte arrière du petit chat. Il faut qu'elle remonte assez pour qu'il ne soit pas tenté de trop s'en servir. Il pourra se déplacer aisément mais avec un peu moins d'agilité qu'un chat lambda.

(c) mars.

not by the moon

ft @avery hartford

tu ne sais pas trop comment réagir face à tout ça. c'est pas ton truc, toi, les sciences. t'étais pas très doué pour tout ça à l'époque du lycée, et tu n'étudies pas ce genre de choses. un peu de mathématiques, mais ce n'est pas pareil, n'est-ce pas ? soupir léger sur les lèvres, alors que tu observes avery faire, ne sachant pas comment tu peux aider. ce n'est pas ton métier, après tout. tu restes silencieux quelques instants, pose des questions sans doutes bêtes. est-ce que la bête va s'en sortir ? tu soupires tout doucement, glissant une main dans tes cheveux. évidemment que oui, personne n'est mort d'un os cassé, c'est un fait. mais tu n'y connais vraiment rien, en animaux. tu les aimes, pourtant. il est plutôt courageux, il va parfaitement s'en sortir, d'autant plus qu'il est jeune, il récupérera vite avec un plâtre et plein d'amour. tu hoches simplement la tête, pensif. il ne pourra pas s'en sortir tout seul, dehors, dans cet état. tu te grattes la joue du bout des doigts. non, il ne pourra pas, tu envisages de le garder peut-être ? tu fronces un peu les sourcils face à avery.
j'habite en colocation ... tu réponds simplement avec une petite moue sur les lèvres. sous entendu que tu n'es pas le seul à prendre la décision. tu sors brièvement ton téléphone pour envoyer un message sur le groupe de conversation de la coloc. on va le plâtrer sur la table d'auscultation. tu as déjà plâtré ? je te montre ? il ne sentira rien. tu hoches la tête à ses mots et tu penches un peu la tête sur le côté, retenant un léger soupir. j'ai jamais fais ça ... tu réponds simplement avec douceur, déposant la petite bête sur la table d'auscultation une nouvelle fois. tu observes la vétérinaire agir. tout semble si simple, pour elle. et si rapide à faire. tu te pinces brièvement les lèvres.

tu prends une bande de plâtre, tu la mets dans l'eau, tu attends que la bande soit assez souple, tu la sors de l'eau et tu viens doucement la placer sur la zone à immobiliser. comme ça. tiens prends une paire de gant et essaie si tu veux. tu te pinces les lèvres une nouvelle fois, observant avery faire. je ... je préfère pas lui faire plus mal. c'est délicat, je ... je sais pas faire ça. tu ajoutes, un peu gêné, une moue sur les lèvres. tu glisses une main dans tes cheveux un bref instant et tu te dandines un peu sur tes deux pieds, ton téléphone vibrant dans ta poche. et ça, c'est sans doute elsie, qui râle déjà à l'idée d'un chat à l'appartement. tu observes la boule de poil blanche, retenant un petit soupir. je dois essayer de convaincre mes colocs pour le prendre avec nous. tu ajoutes avec une petite moue.

not by the moon

with @Dewey Salinger
Tw : blessures animales

Sauvetage d'un petit chat pour la journée. Cela pourrait être plus actif et complexe mais c'est tout de même une bonne action qui te comble. Il n'en faut pas beaucoup de ton côté, c'est une passion, presque une drogue. Tu sais que sans tes doigts aguerris, ces petits êtres ne pourraient pas se remettre correctement. Parfois, tu parviens à voir dans leurs yeux les bienfaits de tes actions pour eux. Le regard animal qui t'a le plus marqué reste celui des Orang Outan. Tu n'aurais pas parié sur ces grands singes vivant en Asie, mais tu es tombée amoureuse de ce primate. Les primates en général de toute façon, tu les adores, ils te fascinent et avec le temps c'est presque devenu ta spécialité. Il est vrai qu'ici, trouver des singes à l'état sauvage, c'est impossible, mais il n'est pas rare que certains parcs zoologiques fassent appellent à ton savoir. Tu te souviens de cette femelle Orang-Outan. Elle avait été brûlée par la déforestation, notamment pour la culture du palmier pour la célèbre huile qui fait débat. Un habitat naturel totalement saccagé par l'homme. Tu te souviens, lorsque ton équipe est tombée sur elle, elle était recroquevillée sur elle-même, morte de peur, une jeune femelle que tu as réussi à prendre dans ses bras. Elle a posé sur toi, le regard le plus humain qu'on ait pu poser sur toi. Impossible à oublier.

Même un chaton cela compte pour toi. Alors tu n'as pas l'attention de le laisser. La radio monde bel et bien une fracture. Double, il ne s'est pas loupé. Il ne va pas échapper au petit plâtre. Il propose à Dewey de t'aider. Il ne semble pas des masses à l'aise avec cette idée. Ce que tu respectes totalement d'ailleurs. Ce n'est inné, c'est vrai, mais il faut absolument que sa patte soit immobilisée. La petite bête va en avoir pour un mois et demi, à vérifier évidemment que le tout se remette au mieux. Tu espères qu'il arrive à convaincre ses colocataires d'avoir la petite boule de poiles. Immobilisé, tu peux commencer à plâtrer l'animal. Il regarde son téléphone, apparemment le débat semble avoir commencé. " - Alors que dises les négociations ? " Tu souris légèrement, les yeux rivés sur ton travail. " - Il peut rester ici ce soir, j'ai de la place dans la pension derrière, le temps qu'ils se décident à craquer. Il faudrait une photo de ce petit coeur pour qu'ils craquent, tu ne crois pas ? Et je suis sûre que mon frère ne sera pas le plus difficile à convaincre. J'ai veillé à ce qu'il soit une âme faible aux petites bêtes " Tu fais un petit clin d'oeil à Dewey et tu continues ton travail pendant quelques minutes encore avant de terminer. Tu prends le pouls de la petite bête, tout semble bien se passer. " - Voilà, le plâtre est posé, il va se consolider, tu pourras même lui écrire son futur petit nom " Tu souris. " -Si tu songes à le garder, il faudra penser aux soins, vaccins... vermifuges... stérilisation et même puçage. Si financièrement ce n'est pas possible, on trouvera évidemment une solution, ne t'inquiète pas. " Tu lui adresses un doux sourire.

(c) mars.

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