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Oups, I did it again + TrevettGarrett De Saegher Messages : 146
FC, crédits : J. O'connell + ostara-goddess av + Bliss gif
Pseudo, pronom : M.c
Pronoms : Il/ He
Age : 35 années nuisibles.
Activité : Prescripteur de médoc. Dealeur légal, aka pharmarcien.
Statut : Célibataire, éprit d'une femme, mais il préfère rester dans le déni.
Logement : À venir
Style RP : Assez rapide, dans la moyenne, mais souvent 500 et +.
Thèmes récurrents : Addiction multiple, infertilité masculine, adoption.
Oups, I did it again + Trevett Mer 13 Avr - 21:01 | |
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T’as fini par te lever de ton tabouret. Probablement trop ivre pour aligner tes deux pieds, mais ça, t’en a rien à battre. Ta conversation avec Trevor a ouvert de vieilles plaies que tu pensais être complètement refermée, mais nah. Tu poses quelques billets sur le comptoir avant de prendre la direction de la sortie. La barmaid te regarde. « Garrett… T’es trop ivre pour conduire! » Tu te tournes vivement, risquant de tomber, la pointant de ton doigt. Mais rien ne sort. Même pas une insulte ou une phrase de négation pour lui dire à quel point t’en a rien à foutre de son avis. Tu balaies l’air de ta main avant de sortir dehors. L’air frais de Deer Creek te frappe de plein fouet et c’est loin de te déplaire. Ça te fait même du bien. Tu avances vers ton véhicule, chantonnant une chanson, cherchant tes clefs dans la poche de ton manteau. Alcool aidant, tu viens échapper celles-ci. Tu viens alors te pencher pour les récupérer. Ton crâne percute alors ton rétroviseur. Tu grognes, posant ta main sur ton front. Tu ne remarques même pas que les 2 petits points de sutures ont lâché. Oh et puis tant pis. Tu viens ouvrir la portière, cherchant, te posant derrière le volant avant de démarrer. Direction la maison de Papounet Trevor. Clope au bec, musique à fond, tu viens tendre le bras vers l’arrière, cherchant à tâtons la bouteille de whiskey que tu avais ramené de la vieille chapelle. Tu fais sauté le bouchon avant d’en prendre une bonne gorgée. Le trajet n’est pas trop long, heureusement. Tu gares ta voiture en vrac devant la demeure, percutant du fait même la boite aux lettres. « Oups… » Tu sors de ta bagnole, trainant ta bouteille avec toi. T’es bien là. Enivré par l’alcool. La chaleur de celle-ci. Tu marches vers la porte. « Oups, i di dit again… i play with your heart… gotta lost in the game… OUH OUH BABY! » Tu hurles presque la fin de ta phrase avant de frapper à la porte. « TREVOOOOOOOORRR » Tu t’amuses à faire une mélodie avec la sonnette avant de poser ta tête contre le cadrage de la porte et de rire. Perdu. Tu viens reprendre une gorgée de ta bouteille, essuyant du revers de la main l’alcool qui s’est échappée et qui a fini sur ton manteau. T’as pas vu l’heure, mais il doit être assez tard. Tu frappes encore. « Treevooooorrr, c’est le De Saegher que t’aimes le moins… héhé… » Tu recules, t’enfargeant littéralement dans tes bottines, tombant sur les fesses. Tu ris encore avant de te laisser tomber sur le dos. « Oh putain… Ça tourne… Trevor… Appele Avery… Dit lui que jl’laime ok!! Héhé… Oups i did agaainnn… Oh merde, on va voir Britney… Ou un travelo qui la fait, oh ouais… Ça s’rait bien » Tu viens reprendre une gorgée puis tu poses ta main sur ton front avant de voir le liquide carmin. « Oh… Tiens ça saigne… » Tu ris encore avant de tenter de te lever. Tu appels encore Trevor avant de sortir ton portable, prêt à appeler Avery. « Soit un adulte qu’Aron dit. Dit lui qu’tu l’aimes. J’VAIS LUI DIRE OH!! » Tu composes le numéro d’Avery que tu connais par cœur. Tu comptes bien lui dire que tu l’aimes. (c) mars.
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| | | | Invité Invité Re: Oups, I did it again + Trevett Sam 30 Avr - 10:09 | |
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warning : violence physique, alcool, insultes.
les prunelles closes dans le néant de sa chambre. effondré, au beau milieu de ces draps verdâtres, imprimés de motifs à carreaux. rien que le silence, là, rythmé de temps à autre par les bourrasques nocturnes, les relents humides, salées, des vagues qui s'échouent sur des grèves, non lointaines. le dos de sa main barre son regard, avalant les ombres qui tombent, dans la pénombre. seul et face à l'éventail de ses pensées.
toujours ces mêmes images qui déboulent dans son crâne. ces sirènes pleine de rancœurs.
et puis soudain. une vibration. celle de ce portable échoué dans sa main. la lumière bleue se diffuse dans la chambre, comme au travers d'un rideau aux aurores. et bientôt, elle berce son visage. presque machinalement, ses doigts tapent quelques mots sur le clavier. et dans un pop sonore, le message s'envoie. droit dans les tréfonds de grindr. sans grande conviction.
et puis son bras qui retombe mollement sur les draps, avec ce portable dégringole à nouveaux entre ses doigts. les lueurs bleutées s'éteignant. la pénombre couvre la pièce à nouveau comme un linceul.
y'a des bulles qui remontent à la surface. des bruits ténus, qui tente se frayer un passage. peut-être un air, dont il ne se souviens plus. rien que des bribes, des échos. qui se creusent à travers l'eau.
comme si au final, tout ça, c'était vain.
un fracas le sors de son sommeil. et il n'y a que la pénombre pour l'accueillir. un tressautement dans le bout de ses doigts. une vibration de son portable. et face à lui, défile les lueurs bleues des notifications. garrett. des dizaines d'appels manqués. il en sursaute presque, le temps à peine, de se frotter les yeux, de passer une main dans cette barbe mal taillée. et dehors, y'a des cris, pour percer la nuit. une voix qu'il ne connaît que trop bien.
il se lève, trevor, à repousser du bout des doigts le voile d'un rideau. la scène lui paraît tout droit être sortie d'un cauchemar. les phares brillants de la voiture braqué sur la maison et le pare-choc, ayant quasiment avalé sa boîte aux lettres.
— putain.
ça sors comme si ses lèvres avaient été animées de leurs propres volontés. et ça cogne contre la porte. le bruit d'une sonnette qui grince jusqu'à ses oreilles, comme une paire de cymbales que l'on aurait agité près de son visage. et au beau milieu de ce chaos cacophonique, il prend une inspiration trevor. là, face à cette porte dont il tord la poignée, prêt à s'engouffrer dehors.
et le vent à l'effet d'une gifle. tout comme la vision qui l'accueille, là. garrett. son frère. le désastre.
et ses yeux sont grands ouverts, là. même trop ouvert, pour quelqu'un ayant été arraché aux limbes de son repos. l'air bougon. le regard qui se fait acier. alors qu'il descend lentement les marches du perron. les pieds nus qui s'écrasent dans la terre et sa silhouette, raide, qui s'arrête au dessus du corps éméché du puiné de saegher.
y'a ce quelque chose qui remonte le long de sa nuque et s'imbibe sans ses nerfs, lorsqu'il attrape cette bouteille d'entre ses mains pour la balancer quelque part, dans la nature. et ses phalanges, qui se font boulet de canon, lorsqu'elles viennent rencontrer la joue de garrett.
— tu vas m'expliquer c'est quoi ce bordel.
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Oups, I did it again + Trevett
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