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extinguish me from thisViolet Ames Messages : 554
FC, crédits : bridget satterlee, lusavor ♡. segovia amil.
Pseudo, pronom : élé, elle.
Pronoms : she/her.
Age : 23, already chasing the years back.
Activité : resting witch face at the raven's cauldron, the occult store.
Statut : petrichor.
Logement : the old victorian ames house where time keeps repeating itself.
Style RP : troisième personne du singulier, 900 mots (give or take), fr/eng.
Thèmes récurrents : co-dépendance familiale, religion chrétienne, deuil, mentions fréquentes de dépression, d'alcoolisme et de suicide.
extinguish me from this Mar 8 Fév - 21:44 | |
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| violet eve ames
i am the fingers of a woman whose knuckles live beneath a flower box
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trigger warnings co-dépendance affective et familiale, religion chrétienne, deuil, mentions de dépression, d'alcoolisme, de suicide et de démence. identité; — Violet Eve Ames se décline en trois actes, trois notes au parfum or-encens-myrrhe, emphasis sur la dernière syllabe — chez les Ames, on est Ames avant tout — qui lui est toujours allée comme un pull trop grand, les manches qui engloutissent ses doigts et le tricot qui cache ses formes. Longtemps pliée sous le poids de l'arbre généalogique, Violet étouffe. Du symbole de la spiritualité, elle verse doucereusement à la perdition, le fruit défendu aux bords des lèvres d'Eve qui croque à pleines dents. Renaît parmi les cendres et la sciure ; Violet fleurit. age, date et lieu de naissance; — Elle a éclos aux aurores de l'hiver 1998 : le vingt-et-un décembre. Aventureuse sagittaire, ascendant illusion, au piège de la prédestination et du poids de l'héritage. Perchés au bord du précipice, les yeux ouverts sur le monde réel, les vingt-trois ans n'ont jamais semblé plus vivants. nationalité; — Le comptage des cernes de l'arbre généalogique, entretenu avec un soin prétentieux, indique deux siècles et demi, "au moins", que les Ames ont pris racine à Deer Creek, OR, USA. situation familiale; — Elles parlent d'obstacles placés là pour leur apprendre la résilience, parlent de leur dieu qui les teste, parlent d'unité face à l'adversité. La vérité, c'est que les femmes Ames réussissent là où leurs hommes échouent : elles semblent toujours se relever. Jusqu'à Margaret, la cousine chérie, qu'ils perdent à son combat contre le désespoir et les secrets. Depuis, malgré la détermination de grandma et aunt Edith à garder les apparences, les dynamiques sont fuyantes : grandpa a perdu la tête, uncle Julian sa paix d'esprit en même temps que sa fille, uncle Colin cherche des réponses dans les fonds de bouteille et mom being mom, hante les même pièces de la vieille demeure victorienne depuis près de vingt ans. And Violet runs through it. emploi; — Ils la rêvaient héritière d'un patrimoine déchu, maîtresse des vrombissements de machines et de la sciure, la même poigne que celles, impitoyables, de sa grand-mère et de sa tante. Elle s'est créée aux antipodes des attentes ; s'est faite vaporeuse, s'est faite insaisissable, maîtresse de secrets silencieux et ancestraux. Au Raven's Cauldron, the witch is in. situation financière; — Fardés de leurs plus beaux airs prétentieux qui dévoilent un confort complaisant, mais obsolète, alors que trois générations et quatre branches d'Ames s'entassent derrière les vitraux du manoir familial à Littleton Park. La parfaite incarnation de land rich, cash poor. situation amoureuse et orientation sexuelle; — Not fully disclosed, moins par crainte du péché que par inexpérience ; elle vit ses histoires d'amour par procuration, dans les livres ou dans les paroles des chansons. Ne connaît que celui qui se pare d'une seule et unique flèche et d'une cible, tendre et facile. Son cœur est porté sur la main par déformation familiale, ou au bord des lèvres par loyauté indéfectible de l'admiratrice transie qui n'a jamais aimé que d'une seule façon : chastement unilatérale. signes distinctifs; — Une minuscule cicatrice au pouce de la main gauche et les cheveux qui sentent un mélange de pin et de sauge blanche fumée. caractère; — chaotic good, intuitive, empathique, impétueuse, les émotions à même la peau, physical touch as love language, inconstante, loyale, impertinente, audacieuse, impulsive, isfp, spontanée, irréfléchie. livre préféré : to the lighthouse, édition dûment annotée et couverture érodée d'avoir été emmenée partout. film préféré : the wizard of oz. dernière chanson jouée : kiss me, sixpence none the richer. dernier sms envoyé : "i'm bored" qui précède inévitablement une mauvaise idée. dernier repas : des pancakes à la pomme arrosés d'une dose excessive de sirop d'érable. personne à contacter en cas d'urgence : sa grand-mère ou sa tante, surtout pas sa mère. commande typique au diner du coin : grilled cheese et milkshake à la vanille, crème fouettée with the cherry on top. contenus de son sac : son téléphone portable, aussi très souvent glissé dans la poche arrière de son jean, ses clés, des baumes à lèvre fruités, son portefeuille dans lequel elle garde précautionneusement une photo de maggie et elle à neuf et six ans, des notes écrites rapidement, un bracelet roulé en quartz rose, des papiers qui auraient dû être jetés. contenus de sa table de chevet : une bible qui réapparaît mystérieusement à chaque fois qu'elle s'en débarrasse, the art of reading hands en édition de poche, sa paire de lunettes, une bougie blanche à moitié consumée, sa bucket-list griffonnée sur une serviette du lumber jack diner. endroits fréquemment visités : la scierie par obligation, sa chambre par habitude, la Ghost Forest par culpabilité et les bois par instinct. endroit préféré : la troisième marche de l'escalier familial, en redescendant; celle-là même où son initiale (v) règne aux côtés de celle de sa cousine (m), à jamais gravées au canif dans un acte de rebellion pré-adolescente. quel genre d'ami.e c'est : nurturer devenue challenger. rien si pas absolument selfless, elle a longuement été centrée sur tous les autres avant de l'être sur elle-même. reste une amie fidèle, stable et sûre ; l'épaule qui recueille les larmes, toujours instigatrice de mauvaises idées pour faire oublier les Mauvaises Idées. les risques, ce sont sa vulnérabilité au rejet et son angoisse de la solitude qui la transforment inévitablement en feu d'artifice trop coloré ; explose puis disparaît dans la nuit. un porte-bonheur : la chaine et le crucifix en or de maggie. un rituel/une tradition : se couper les cheveux uniquement les soirs de pleine lune. un rêve : quitter deer creek. une peur : quitter deer creek. un souvenir : la nuit est noire et lourde d'un silence sporadiquement transpercé par les sanglots de mom de l'autre côté du mur. en réponse, violet s'agite dans son lit. en réponse, maggie la rejoint. les draps deviennent une cachette, les oreillers un fort imprenable. dessous, deux filles et leurs murmures étouffés. et leurs fantômes tout autour. endlessness runs in you like leaves on the tree of night"i am rivering i am watching out there is a hollowing-out
hunger inside me i could eat god"
Dans son sillage, le parfum réconfortant d'un feu crépitant dans l'âtre pendant une froide journée de décembre et de sauge fumée. Née aux premières lueurs de l'hiver, Violet est pourtant fille de l'automne ; elle exhale la cannelle, les bougies allumées de longues heures durant et le café fumant. Et si le sourire se veut un brin sardonique et les billes, arrogantes, roulées dans les orbites, l'aura demeure, dans le fond, par nature ou par culture, affectueusement bienveillante. Pourtant, elle ne sait plus faire dans la dentelle ; désormais, la dentelle, elle la revêt. Le port de tête obséquieux, les gestes indolents et la démarche éclatante, à la merci des humeurs ; l'inconstance et les onomatopées évasives ont dérobé la place du oui au bord des lèvres couleur bouton de rose. Nuh-uh, maybe, I don't want to et les majeurs tendus vers les Cieux goûtent la liberté et l'audace longuement méconnues. Tantôt feu, tantôt vent, elle s'invente fuyante et brûlante. Seulement aussi indomptable qu'elle fut immobile, autrefois incarnation des idoles scrutatrices au-dessus de l'Autel, désormais courbatue d'avoir été pliée sous le poids des dogmes, elle a troqué la prose et la poésie du passé pour la pratique du right here, right now. Nouvellement versée dans l'art des filtres d'amour et des jeux de tarots, elle flirte avec la folie ou l'inexpliqué, à défaut d'être la séductrice affirmée à qui elle emprunte les manières, et les manières seulement. Si, méticuleusement, elle s'applique à ce que le jeu ne reste précisément que thrill and tingles, ça n'a jamais été par peur du Jugement Dernier ou par endoctrinement que par fidélité aux suppliques d'un cœur qui a battu fort, pour la première fois, dans les premiers émois de l'adolescence. Et qui n'a jamais cessé depuis, par la force d'une loyauté indéfectible ou du mythe de l' hopeless romantic. Drapée dans la parade de l'aplomb, le sourire se veut cachottier, les gestes lents et mesurés, et les lèvres de susurrer des incantations impénétrables. "pitch pits are poisonous. this is not a mistake. girlhood is growing fruit around cyanide. it will never be
yours for the swallowing."
Son problème avec l'autorité est arrivé plus tard, inversement proportionnel au besoin instinctif d'être la préférée. Parée de son plus beau sourire de circonstance, emmaillotée dans les dogmes, l'enfant a le oui au bord des lèvres couleur bouton de rose. Violet, did you say your prayers ? Yes, grandma. Vi, did you greet Mr Johnson ? Yes, aunt Edith. Violet, go and help Mrs Walsh with her groceries. Yes, grandma. La moindre irrégularité est sitôt décapée et laquée, le vernis de docilité enduit avec tant d'application que, très vite, Violet a pris le pinceau en main et s'en est badigeonnée elle-même exagérément. Et parce que, de là-haut, plus haut encore que de là où l'observent méticuleusement les iris scrutateurs de Grandma, Uncle Julian et leurs aînés, Il veille sur son troupeau, les oui révérencieux et les bénédicités sont déclamés avec la ferveur de l'agneau sacrificiel. Mais à force de confondre sciemment exigence et intransigeance, par souci d'allégeance aveugle, la bienveillance s'est mue en asservissement et le sourire de circonstance est devenu façade au vernis craquelé. La vérité, c'est que les Ames ne sont que disciples d'une loi divine qui leur fournit desseins, causes et conséquences, victimes d'un patronyme trop orgueilleux, attachés à un passé qui n'est plus, et qu'il leur est parfaitement inimaginable que l'agneau puisse s'écarter du droit chemin.
Dernière édition par Violet Ames le Dim 15 Mai - 12:06, édité 89 fois |
| | | | Violet Ames Messages : 554
FC, crédits : bridget satterlee, lusavor ♡. segovia amil.
Pseudo, pronom : élé, elle.
Pronoms : she/her.
Age : 23, already chasing the years back.
Activité : resting witch face at the raven's cauldron, the occult store.
Statut : petrichor.
Logement : the old victorian ames house where time keeps repeating itself.
Style RP : troisième personne du singulier, 900 mots (give or take), fr/eng.
Thèmes récurrents : co-dépendance familiale, religion chrétienne, deuil, mentions fréquentes de dépression, d'alcoolisme et de suicide.
Re: extinguish me from this Mar 8 Fév - 22:01 | |
| La réputation des Ames la précède. La malédiction aussi. Les femmes de la famille, dit-on, rendent leurs hommes fous, les rendent malades, s'abreuvent d'eux et de leur essence jusqu'à ce qu'ils se perdent eux-mêmes. Mom fut la première quand, enceinte et seule, elle réapparut derrière les rideaux toujours bien tirés de Ames House. Quelques mois seulement après avoir tout abandonné pour suivre son grand amour dans un autre état, elle était aperçue au marché local, le ventre rebondi et le panier d'osier bien rempli. Lui n'aurait pas survécu au chagrin d'être laissé derrière, elle s'est remise à vivre pour sa fille. Viennent, ensuite, grandma and grandpa, Cordelia et Elliott Ames ; affectueusement surnommé old Ellie depuis le diagnostic de sa démence précoce, là où il fut bras et force, Cordelia a toujours été la tête pensante, la main de fer dans le gant de velours. Femme digne mais froide, mère austère et grand-mère envahissante, elle aurait si bien étouffé son mari et son fils (et sa petite-fille Margaret) qu'ils se seraient, simplement, éteints. Le démon d' uncle Colin, l'aîné, a la taille fine, les hanches développées et laisse un arrière-goût de feu dans la gorge : ses vérités à lui s'entassent au fond des bouteilles. Contre toute attente, Aunt Edith et uncle Julian deviennent la branche principale de l'arbre généalogique, perpétuatrice aveugle des traditions absurdes et obsolètes d'un nom qui n'évoque plus que rumeurs et amertume. Après tout, la réputation des Ames les précède. La malédiction aussi. Et quand Margaret a perdu espoir d'y échapper, Violet a perdu la foi. i. parsley and sageangels that explore abandoned buildings, abandoned churches, hunting and searching for somewhere that makes them feel strong,
makes them feel holy En grandissant, Violet s'est construit une image bien précise des Ames : grandma, les fondations, la colonne vertébrale qui les soutient tous ; grandpa, le feu qui se meurt dans l'âtre ; uncle Colin et maman, les figures fantomatiques, les ombres qui suivent ; aunt Edith et uncle Julian, aussi solides que les marches du grand escalier central qui grince selon l'endroit précis où l'on poserait les pieds. Et Maggie. Maggie, son pilier, soutien indéfectible et vif opposant dans un même temps. Si fort et si souvent, elle voulut être façonnée à sa façon. Mais Margaret avait toujours un temps d'avance, jamais là où on l'attendait, alors que Violet marchait invariablement sur les traces que l'on avait mis là pour elle. What does the God of your childhood look like? A soft apparition pigeoned in the attic,
a wound eating you one year at a time? "Dire non à un service ? C'est ça, tes grandes résolutions ?" Les coudes appuyés sur la table, Maggie l'observe. Dans ses yeux, l'expectative est si lourde que Violet la sent, palpable, dans le silence qu'elle lui rend. Toutes deux pressées dans leur petit coin de booth habituel, elles buzzent en secrets murmurés, leurs serviettes griffonnées étendues devant elles. Tout autour, le Lumber Jack Diner vibre sous l'affluence du midi. "Qu'est-ce que tu as écrit, toi ?" L'oeil curieux balaie l'écriture appliquée de sa cousine : voler la voiture de papa, sauter en élastique, quitter deer creek ensemble. Deux adolescentes profitant de l'agitation environnante pour se fondre dans la masse et disparaître aux yeux des uns et des autres. Seules au milieu de la foule, cacher leurs secrets et faire des voeux à l'encre sur des serviettes de table. Moi, Violet Eve Ames, jure, sur tout ce qui m'est le plus cher, de réaliser tous les points de ma bucket-list sous la supervision de Margaret Lucy Ames afin de ne pas mourir vieille, seule et ennuyeuse, et vice versa. 16. passer une nuit dans Old Chapel 17. fleurir toutes les tombes délaissées du cimetière 18. interrompre l'office avec une blague 19. accompagner grandpa à la pêche "T'es sure ? Tu vas mourir d'ennui" "Mais ça lui ferait tellement plaisir"20. fêter un anniversaire sur Times Square 21. demander à maman la vérité sur papa ... 44. parler à Little Weeping Charlie"Je lui ai déjà parlé" "Sans moi ?" "Il est timide" (haussement d'épaules)45. prendre un bain de minuit 46. trouver le grand amour 47. apprendre à faire du surf 48. recueillir un chat noir 49. embrasser un parfait inconnu dans un bar "Maggie !" "Quoi ?"... 71. quitter Deer Creek ensemble"Promis ?" "Juré" ii. amanita phalloidesGrandma Thelma told me if I slept on my back a hag would ride me and I’d never return, so I trained my body to sleep on my stomach. ----------------------Even now,
if I wake up cold, I open my mouth and repeat the 23rd Psalm. On prétend que l'histoire a tendance à se répéter, comme si c'était Elle qui décidait plutôt que les gens qui La perpétuent. Pourtant, quand il a fallu faire un choix, Violet ne s'en est remise qu'à elle-même. Elle aurait pu maudire sa destinée, mais c'est son incapacité à se défaire des siens et de leurs attentes qu'elle a accusé. Après tout, là où Margaret a tracé un point de sa bucket-list, elle-même a trahi une promesse. 71. quitter Deer Creek ensemble
La séparation a duré cinq mois (une éternité), uniquement ponctué d'appels manqués et de messages laissés sans réponse. "Le silence est parfois assourdissant" avait dit Uncle Julian et Violet avait songé que cette phrase lui allait bien. Pour la première fois, elle avait même effleuré l'idée qu'il la comprenait probablement mieux que tous les autres. Aunt Edith a prétendu que Margaret reviendrait, grandma a assuré que c'était le bon moment pour que Violet prenne sa place. Sous-entendu la place de Maggie, à la scierie. Le nez plongé dans les livres de compte, elle a appris rapidement, mais sans goût. Maggie est réapparue, un matin, à la table de la salle à manger. Mom avait fait des oeufs pour le petit-déjeuner. L'assiette de Violet l'attendait à sa place habituelle. Maggie a levé les yeux, a gobé le jaune. Lui a souri. Si quelque chose, dans son regard, avait changé, Violet n'a rien remarqué, self-absorded dans sa joie toute personnelle d'avoir retrouvé la seconde moitié de son âme. Ce matin-là, elle a retrouvé le rythme calme et tranquille de sa respiration. C'est aussi un matin, alors que mom avait fait des oeufs pour le petit-déjeuner, que Maggie a disparu à nouveau. Pour de bon. iii. rose quartzWas she of spirit race, or was she one Of earth's least earthly daughters, one to whom
A gift of loveliness and soul is given, Only to make them wretched? Le vernis ne s'est pas évaporé all at once mais couches après couches, écailles après écailles, à mesure que les incohérences s'empilaient dans un coin de Ames House. Tous trop occupés à regarder ailleurs — la réputation entachée, les qu'en dira-t-on, un passé douloureux qui semble se répéter —, ils n'ont pas vu la déferlante arriver. En bonne gamine obéissante, après tout, Violet ne fait jamais de vague. Ainsi, tous deux enveloppés de noir, le deuil et elle ont immédiatement fait bon ménage, vieux couple déférent, elle compagne docile s'accommodant du poids de l'autre ou si parfaitement digne qu'elle n'a pas pleuré pendant l'hommage. Les doigts joints sur les genoux couverts ( long dress, long sleeves, grandma a insisté), le pouce de la main droite triturant les ongles de la gauche, elle n'a pas versé une larme ; les rouages de son esprit trop occupés à corriger les euphémismes mensongers et se rejouer les diktats ancestraux. Parce qu'Il a créé la vie, c'est à Lui de la reprendre, et aunt Edith de se convaincre que la fille adorée a eu sa place à Ses côtés : "Maggie était malade. C'est la maladie qui l'a emportée, c'est tout" ; le matin même, à la seule force de ses cents pas, elle a creusé une tranchée sur le tapis de la salle à manger en répétant pray for us sinners. Plus tard, tandis que voisins, amis et tout habitant de Deer Creek s'affairaient dans les pièces de la vieille maison, Violet jure qu'elle a senti la fissure. Tout au long de l'échine, en long frisson qui l'a secouée. Seule, vraiment seule, dans la foule, elle a eu froid. Et, dans sa paume, écrit en lettres cursives et appliquées, le voeu, menace ou promesse, de continuer à brûler. prénom/pseudo, pronoms; — élé(anore), elle. age, pays; — 22, fr. avis sur le forum, remarques; — une révérence, we did v v good. une anecdote étrange/irréelle/surnaturelle à partager ?; — rien de plus surnaturel qu'anaïs (surtout elle askip ) et moi finissant nos fiches avant l'ouverture. avatar — bridget satterlee. crédits; — matthew shenoda, rachel mckibbens, marlanda dekine-sapient soul, laetitia elizabeth landon.
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